Hier je suis allé au ciné,pour la première fois depuis Home.
Le film à voir était "Numéro 9".
Déjà, ma mère m'a dit que c'était le dernier film de Tim Burton. Quand je suis sorti, j'ai appris qu'en fait non... eh ben heureusement parce que quand on a fait "Edward aux mains d'argent" et "L'Etrange Noël de Monsieur Jack", c'est un peu la déchéance de faire "Numéro 9". L'honneur de Tim Burton est sauf, on l'a échappé belle. Merci Maman.
Bon. Esthétiquement, c'est pas mal, les poupées moches arrivent à être émouvantes, j'ai même failli pleurer (mais aussi je pensais que c'était Tim Burton et ne pas "faillir pleurer" pendant un film de Tim Burton c'est un peu un sacrilège, donc je me suis senti obligé de me forcer ).Allôciné a écrit :Dans un futur proche, la Terre a été ravagée par une grande guerre entre les hommes et les puissantes machines qu'ils avaient crées. Sachant l'humanité condamnée, un scientifique créé 9 petites créatures, fragiles et sans défense à partir d'objets divers ramassés dans les décombres. Incapables de s'opposer aux machines, ils ont formé une petite communauté survivant au jour le jour dans les décombres. Mais le dernier né de cette famille, le Numéro 9 a une mission. Il détient en lui la clé de leur survie et devra convaincre ses camarades de quitter leur refuge de fortune pour s'aventurer au coeur du royaume des machines. Ce qu'ils vont découvrir en chemin représente peut-être le dernier espoir de l'Humanité.
Mais quand même c'est un peu nul à chier. En gros, c'est "L'homme est tellement con et méchant qu'il s'autodétruit, mais en fait l'homme a aussi de l'amour dans son coeur et il peut sauver le monde". Alors certes, c'est revu de manière originale, puisque d'hommes, il n'y a plus, mais bon... Même si c'est plus ou moins ma vision de l'humanité, là c'est quand même trop niais pour moi.
Pis bon on a la totale : le chef con, la bonasse courageuse et têtue, le niais courageux, le bourrin qui comprend pas grand chose et le héros qui n'hésite pas à risquer sa vie, etc. Moui.
Bref payer 8 euros pour ça ça m'a fait mal. Disons que je n'aurais pas regretté d'attendre que ça passe à la télé.