J'ai vu ça à la télé:
Hollande reproche au premier ministre d'avoir porté plainte contre un journaliste, ce qui ne s'est jamais vu dans l'histoire de la 5eme république.
Villepin répond, avec la hargne qui se lit sur son visage, que Hollande est un lâche. Il le répète en s'excitant. La gauche s'enflamme. Les partis de gauche ainsi que l'UDF demandent le départ du Premier Ministre.
Ce soir tu en sauras sans doute davantage en regardant le journal de France 2.
Si tu as LCI, c'est rediffusé toutes les demies-heures.
Je trouve que cette manière d'agir de DDV est proprement scandaleuse. Où va la France?
Hollande vs De Villepin
Si les prouesses oratoires de nos élus au parlement vous intéressent, la vidéo de la séance de questions au gouvernement de mardi dernier vaut vraiment le détour.
A lire et à écouter
iciSur le site de l'Assemblée Nationale.
J'ai beaucoup aimé les tentatives désespérées de Debré pour rétablir le calme.
Je me dis qu'on devrait obliger tout président de l'Assemblée à faire un stage en collège. Ca leur ferait les pieds et ça diminuerait les problèmes d'effectifs!
Ils y réfléchiraient à deux fois avant de supprimer des postes. Oui je frise le hors-sujet.
Lu sur
assembleenationale.fr
A lire et à écouter
iciSur le site de l'Assemblée Nationale.
J'ai beaucoup aimé les tentatives désespérées de Debré pour rétablir le calme.
Je me dis qu'on devrait obliger tout président de l'Assemblée à faire un stage en collège. Ca leur ferait les pieds et ça diminuerait les problèmes d'effectifs!
Ils y réfléchiraient à deux fois avant de supprimer des postes. Oui je frise le hors-sujet.
Lu sur
assembleenationale.fr
Hier, le 1er ministre a semble-t-il présenté des excuses, ou ses "regrets" à Hollande.M. Dominique de Villepin, Premier ministre - Monsieur Hollande, il est des moments dans la démocratie où l’on ne peut pas dire n’importe quoi (Vives exclamations sur les bancs du groupe socialiste). En 2000, c’est vous qui avez défini, avec Lionel Jospin, le pacte d’actionnaires ; c’est votre responsabilité et nous remettrons les choses à plat (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP ; vives exclamations sur les bancs du groupe socialiste).
Il est des moments dans une démocratie où on ne peut pas mélanger les carottes et les choux-fleurs, l’exigence de vérité et l’exigence de bonne gestion.
Je dénonce, Monsieur Hollande, la facilité, et je dirai même en vous regardant, la lâcheté… (Cris sur les bancs du groupe socialiste où les députés se lèvent)
M. le Président – Asseyez-vous, je vous en prie.
M. le Premier ministre - … la lâcheté de votre attitude (Les députés socialistes, empêchés de se diriger vers le Premier ministre par les huissiers, se massent au pied de la tribune où leurs cris et huées couvrent la parole du Premier ministre), sa lâcheté, je le redis. (Les députés socialistes, toujours massés au pied de la tribune, continuent de crier, « Démission ! Sortez ! » rendant quasi inaudible le propos du Premier ministre).
J’ai relevé plusieurs contradictions dans votre propos, Monsieur Hollande. Tout d’abord, vous n’avez jamais assumé la moindre politique industrielle dans notre pays. Nous, nous avons posé les bases d’une politique énergétique de pointe, au meilleur coût et respectueuse de l’environnement (Les députés socialistes continuent de crier : « Sortez ! Sortez !)
M. le Président – Arrêtez, cela ne sert à rien. Quel triste spectacle vous donnez !
M. le Premier ministre – En matière industrielle et en matière d’énergie, comme en matière politique, c’est le principe de responsabilité qui importe. (Le
Premier ministre poursuit son propos, couvert par les cris des députés socialistes) Nous avons défendu les services publics alors que nous n’avez jamais cessé de les brader. Vous n’avez jamais été au rendez-vous de la politique de la nation (Le brouhaha grossit encore) alors que nous avons cherché à redéfinir les exigences, pour avancer. Enfin, alors que vous n’avez pas fait le nécessaire pour les entreprises publiques, nous voulons leur donner les moyens de se moderniser et de relever les défis (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP ; les députés socialistes, massés au pied de la tribune, continuent
de crier).
M. le Président – Arrêtez ! Si vous voulez sortir, sortez, mais sortez dans le calme ! Monsieur Ayrault, montrez l’exemple. La parole est à M. Perruchot.
Monsieur Cambadélis, Monsieur Dray, on se comporte correctement dans l’hémicycle ! (Intense brouhaha persistant) Monsieur Perruchot, allez-y, posez votre question (« Ce n’est pas possible ! » sur les bancs du groupe UDF).