C'est comme ça que tu construis tes arguments donc t'es gentille, me prends pas pour une cruche, tu pars du principe que tes interlocuteurs sont cis, non-féministes, ignorants, etc.
Je pourrais te sortir des extraits de ton champs lexical qui va dans ce sens mais sérieusement je vais pas me lancer dans un commentaire de texte.
Quand tu dis "Ton raisonnement est complètement abstrait et déconnecté de notre ressenti." tu considères que tu parles à une personne cis qui n'a accès que par l'intellecte aux question transidentitaires et que ton ressenti est un "notre" ressenti valable pour tout non-cis.
Arrête de dire "relis moi" quand je suis en désaccord avec tes arguments. Je t'ai lu. Tu affirmes que "trans" est utilisé pour le combat mais n'est pas utilisé comme identification, si ce n'est par soucis de clarté dans un univers cis-centré.
Je t'affirme que certaines personnes trans, que j'ai rencontrées, lues, entendues, ne s'identifie pas comme homme ou femme mais comme homme trans ou femme trans, cette notion de transidentité faisant parties pour eux-elles de leur identité de genre.
T'auras beau me dire que j'ai rien compris et que je dois te relire ça changera rien à ça.
Sans compter les personnes pour qui l'identité de genre n'est pas psychologique mais politique ....
Ma première intervention était simplement là pour te donner l'exemple d'Océan qui a expliqué précisément son ressenti il y a quelques jours et qui fait contre exemple.
Tu me réponds :
Comme si tu savais mieux qu'Océan (que j'ai pris en exemple) lui même les raisons qui le poussent à d'identifier à un mot ou à un autre."Ce que vous ne comprenez pas, monwen et toi, c'est que l'on se sent parfois obligés de se définir ainsi pour que vous puissiez comprendre notre situation, et ne pas avoir de surprise quand nous nous voyons.
Il y a aussi ce malaise d'avoir peur de donner aux autres l'impression de les avoir berné, de leur avoir menti, quand justement, on s'est présenté comme on est réellement.
Je ne peux qu'être en désaccord avec toi lorsque tu décides de parler "à la place de" cette personne, comme si tu savais mieux que lui ce qu'il ressentait, comme s'il était incapable de s'exprimer avec justesse (alors que c'est un homme de lettre) et avait besoin de toi pour le "traduire".
Cette posture est plus que tendancieuse.
Pour le reste, les "haha", les joutes, les accusations de trollisme, les adhominem, je laisse filer sinon on réussira vraiment plus à faire quoi que ce soit d'un tantinet constructif.