La mienne est plus grande et plus belle que la tienne:-p

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Dieu
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La mienne est plus grande et plus belle que la tienne:-p

Message par Dieu »

C'est comme les fêtes de fin d'année chez les étudiants... Vous embêtez à tout préparer et y'a toujours un bouffon pour faire une fête plus grande, plus belle, et finit par vous piquer vos invités... :lol:
J'ai hésité à mettre ça dans Et-Alors café tellement c'est con...

14 juillet
Sarkozy affronte Chirac sur sa pelouse



Nouvelle provocation du ministre de l'Intérieur hier : il a reçu la presse à sa propre garden-party au moment où le chef de l'Etat prononçait son discours du 14 Juillet.

Par Antoine GUIRAL et Vanessa SCHNEIDER

vendredi 15 juillet 2005 (Liberation - 06:00)




Douce folie au sommet de l'Etat. Alors même qu'il se livrait à sa traditionnelle interview télévisée du 14 Juillet, Jacques Chirac a été à nouveau défié hier par son ministre d'Etat Nicolas Sarkozy. A quelques mètres de l'Elysée, le ministre de l'Intérieur a organisé sa propre «garden-party», préférant recevoir des journalistes au moment où le président de la République s'exprimait plutôt que de l'écouter. Deux jours avant, Nicolas Sarkozy avait mis en doute l'utilité de la causerie présidentielle. Face à ses coups de dents à répétition, Chirac a tout fait hier pour paraître le plus détaché possible, réservant sa riposte pour plus tard.

Récit d'une drôle de journée.

La mine des mauvais jours

Dans les jardins de l'Elysée, le coeur n'y est pas. La foule habituelle de la garden-party n'est pas au rendez-vous. Invités d'honneur, les soldats brésiliens vêtus de rouge ou de bleu sont groupés autour d'un buffet qui offre de la viande grillée en provenance de leur pays. Peu d'élus sont présents, contrairement aux années précédentes, et les ministres déambulent sans pavoiser. La plupart se contentent d'une apparition avant de repartir vers un salon privé pour suivre l'allocution télévisée du chef de l'Etat. Seul le Premier ministre, Dominique de Villepin, accompagné d'une de ses filles, réveille un peu l'ambiance.

Nicolas Sarkozy fait son tour sur la pelouse, encadré par sa garde rapprochée, les ministres Christian Estrosi et Brice Hortefeux. Mais sans Cécilia (lire page 4). Il sert les mains, se fait prendre en photo, pressé par la foule qui l'encourage : «Continuez comme ça !» Interrogé sur les propos acides du Président qui l'avait tancé l'année dernière d'un «je décide, il exécute», il répond, laconique : «J'ai beaucoup apprécié. Cela m'a permis d'en tirer des conséquences.» Bernadette Chirac le prend à part pour lui dire qu'elle le «soutient». «Elle a été très gentille avec moi, elle l'est toujours», racontera-t-il plus tard.

Pas question de s'éterniser à l'Elysée. Nicolas Sarkozy rentre place Beauvau pour les deux minutes de silence respectées à 13 heures en mémoire des victimes des attentats de Londres. Les gendarmes, policiers et pompiers l'attendent autour des petits fours et des coupes de champagne. Pour la première fois - histoire d'attiser la concurrence avec la maison d'en face - le ministre de l'Intérieur a invité des journalistes à cette «garden-party» qui, d'habitude, reste privée. Dans son discours, il met ses ambitions à nu : «Je suis prêt à donner beaucoup. Les Français demandent de l'action, ils demandent que l'on bouscule les idées vieillies. Je n'ai pas la vocation à démonter des serrures à Versailles pendant que la France gronde.» Louis XVI-Chirac appréciera... Et Sarkozy de continuer : «A force d'user de la langue de bois, à force d'éluder la réalité des faits, à force d'esquiver les défis, eh bien, on l'a vu, la France gronde. J'essaie de l'entendre (...)J'ai beaucoup à dire sur la France, mais sans doute moins que ce que la France a à me dire. Un fossé s'est creusé entre les Français et les partis politiques en 2002 et avec le référendum, il faut leur parler franchement. Notre nation est en quête de cap (...) J'ai choisi d'apporter ma pierre à ce redressement.»

Télé éteinte et musique de James Bond

Au moment où l'interview du chef de l'Etat s'apprête à démarrer, Nicolas Sarkozy ouvre son bureau aux journalistes présents. Il boit un jus de pommes pressées, engloutit des gâteaux. Mais le téléviseur reste éteint. Dehors, l'orchestre joue les musiques des films de James Bond. «On est des gros lourds ici !», s'esclaffe-t-il.

A 13 heures 20, Jacques Chirac apparaît tout sourire sur les écrans installés dans la grande salle des fêtes de l'Elysée, avant de sortir une mine et une voix de circonstance pour évoquer le terrorisme. «Aucun pays dans le monde n'est à l'abri d'attentats», explique le chef de l'Etat. Fiches à l'appui, il enchaîne sur le référendum sur la Constitution européenne pour assurer qu'il ne s'est «pas senti humilié» par le résultat. Bien au contraire ! A l'entendre, le non lui a permis de trouver «une énergie et une ambition nouvelles». Ce vote n'exprime ni le «doute» ni la «morosité» des Français mais seulement des «interrogations». Et «qui dit interrogation dit positif», tranche Jacques Chirac qui en fait des tonnes pour afficher un moral d'acier et donner des gages d'optimisme. Et, par-dessus tout, il met un point d'honneur à ne pas polémiquer avec Nicolas Sarkozy et ne répond à aucune de ses provocations. Trop tôt pour croiser le fer, ont décidé les chiraquiens qui veulent laisser «mariner» Sarkozy dans ses affaires familiales et son obsession élyséenne, persuadés que le ministre de l'Intérieur va finir par déraper tout seul. Tout miel avec son ennemi, Chirac se «réjouit» même de son retour au gouvernement, «décidé dans le cadre d'une synthèse de toutes les personnalités de la majorité». Non sans hypocrisie, il se félicite aussi des «débats» lancés par le patron de l'UMP sur la récidive ou l'immigration. Interrogé enfin sur un éventuel troisième mandat, il botte en touche : «Vous le saurez le moment venu», c'est-à-dire «le moment opportun».

«Crevé» par le succès populaire

«Alors, vous savez ce qu'il a dit, le Président ?», interroge depuis son bureau avec insolence Nicolas Sarkozy. Il se dit «crevé». Ereinté par le succès populaire, à l'écouter. «J'ai un rapport avec les gens qui n'est pas celui des autres hommes politiques, assure-t-il. Il m'a fallu vingt-cinq minutes pour traverser le faubourg Saint-Honoré et, à l'Elysée, j'ai dû battre en retraite.» Alors que son directeur de cabinet, Claude Guéant, et son bras droit, Brice Hortefeux, ministre délégué chargé des Collectivités locales, regardent l'intervention présidentielle dans le bureau d'à côté, le numéro 2 du gouvernement en remet une couche sur le 14 Juillet : «C'est une tradition mitterrandienne, pas républicaine. J'ai simplement dit qu'on n'était pas obligé de suivre tout ce qu'a fait Mitterrand.» On lui rapporte que Chirac a dit du bien de lui, il se lève d'un bond, exécute un salut militaire et rigole : «L'essentiel, c'est que mon chef me trouve bien !» L'interview du chef de l'Etat est terminée, Hortefeux vient résumer : «Il a dit en parlant de Nicolas : il décide, j'exécute.» Nicolas Sarkozy ne cherche pas à en savoir plus, il dit au revoir à ses visiteurs. Sans même avoir entendu Jacques Chirac chercher à se redonner le moral en dissertant sur la France «où l'on a la meilleure espérance de vie» et la «plus grande longévité».
Pluck
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Message par Pluck »

C'est un duo infernal ces deux la...

Entre le vieil escroc clampé à son rocher et le super arriviste prêt à n'importe quel raccourci populiste pour se promouvoir, on va avoir un choix fantastique aux prochaines élections ^^
Titou
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Message par Titou »

C'est un peu desespérant de voir ces politiques dépenser temps, énergie et argent public à d'aussi viles querelles intestines. Comme ils paraissent loin de nos préoccupations plus matérielles :?

Je crois que Sarkozy est en train de se griller pour la présidentielle... mais ça n'engage que moi :roll:
danseurgay

Message par danseurgay »

Supprimé à la demande de son rédacteur
Moe'z
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Message par Moe'z »

Ms que fait Raffi!!!

:lol:

qu'on ramene Raffinou ds la cage aux lions, pour qu'on se remarre un coup...

Tous les memes!
le pire c'est que c'est vrai :?
cici
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Message par cici »

Tiens c'est pas Fouquet qui avait fini à la Bastille pour aovir donné une fête plus grande que celle de Louis XIV ? Fais gaffe petit Nicolas, la prison n'est pas loin....
maz0o
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Message par maz0o »

cici a écrit :Tiens c'est pas Fouquet qui avait fini à la Bastille pour aovir donné une fête plus grande que celle de Louis XIV ? Fais gaffe petit Nicolas, la prison n'est pas loin....
ça serait marrant ça Sarko au milieu des racailles des cités qu'il a fait "nettoyé" ouais ça me farait rire... ça passera sur TF1?
Vesper Lynd
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Message par Vesper Lynd »

D'après une source sûre, au même moment un certain Lionel J. organisait un barbecue surprise sur une plage de l'ïle de Ré.
Pluck
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Message par Pluck »

Vesper Lynd a écrit :D'après une source sûre, au même moment un certain Lionel J. organisait un barbecue surprise sur une plage de l'ïle de Ré.
:lol:
fredouille
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Message par fredouille »

y faisait cuire sa femme?????
(y devrait)
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