Un conseil, contact la Direction Départementale de la CRF de ton département. Elle sera plus à même de te renseigner.
Pour les amateurs de bouche à bouche....
On utilise le "Pocket Masq" en général quand il faut faire du bouche à bouche (cela tient dans une poche de blouson).
C'est une question d'hygiène bien sur mais cela évite également, si la personne se met à déglutir que vous "gouttiez" à son dernier repas !!
Une autre condition est nécessaire : il faut avoir signé un engagement dans les E.S.C.R.F.joshua a écrit :SAlut,
Je suis président départemental et moniteur de secourisme dans une association (valenciennes, nord de la france) si vous voulez des conseils n'hésitez pas
Pour répondre à la personne qui demandait si il y avait des conditions pour passer le CFAPSE, il y à en effet une il faut avoir 16 ans révolus
Cordialement.
(Equipes Secouristes de la C.R.F.) pour bénéficier de cette formation.
Le CFAPSE (Certificat de Formation Aux Premiers Secours en Equipes) anciennement appelé Ranimation (ne pas confondre avec REAnimation,
qui est du ressort des chirurgiens lors d'interventions cliniques!), nécessite l'apprentissage et le maniement de matériels spécifiques et coûteux
que seules les associations peuvent "s'offrir".
Effectivement, il est bien de connaître les premiers gestes de secours et de passer son AFPS (Attestation de Formation aux Premiers Secours)
qui à une époque s'appelait le B.N.S. (Brevet National de Secourisme).
Il ne faut pas oublier que très souvent, un simple petit geste (la LVA - libération des Voies Aériennes, la P.L.S. - Position Latérale de Sécurité...)
suffisent à maintenir en vie une personne le temps de l'arrivée des secours (le délai maximum d'intervention à l'alerte en région parisenne est de 7 minutes pour qu'un véhicule de secours soit sur place !)
Inutile de vous dire qu'en tant que chauffeur d'ASM (Antenne Spécialisée Mobile) et de SMUR (Service Mobile d'Urgence et de Réanimation -SAMU-),
on a une très grosse responsabilité quand on décale en intervention : celle de son véhicule, de son équipage de 5 à 6 personnes et celle des autres usagers...
D'ailleurs je vous met ici quelques photos de mon ASM lorsque j'étais encore à la C.R.F. en banlieue.
Un ensemble très fonctionnel. Tout est rangé pour ne pas être "éjecté" pendant le trajet (la vitesse maxi autorisée est très souvent largement
dépassée lors d'un départ en "primaire".
Replié et sanglé sur le coffre de gauche, le matelas coquille qui permet l'immobilisation complète d'une personne qui pourrait présenter des
suspicions de traumatismes osseux (atteintes du rachis, de la colonne, des membres). Ce matelas, est rempli de petites billes de polystirène mélangées à de l'air ce qui le rend souple.
Une fois la victime déposée sur celui-ci, elle est "moulée" dans ce matelas par les secouriste pendant que l'air est aspiré et rejetté vers l'extérieur
par une pompe manuelle ou automatique.
Les petites billes se retrouvent alors "compressées" les unes aux autres, ce qui empêche tous mouvement de la victime pendant les déplacements
et manipulations ce qui évite d'aggraver son état.
Toutes les ASM sont obligatoirement équipées de ce matelas.
Nous avions également un matelas "Enfant" plus adapté à leur taille qui lui se trouve dans le coffre avec les bouteille d'O2 de secours
ainsi que les atelles rigides et gonflables.
Un des grands avantages de ce matelas est qu'il est possible dans le cas suspicion de fracture du rachis, de faire passer à la victime une radio
aux rayons-X sans avoir besoin de l'en sortir.
Très souvent, l'intérieur d'une ASM est assez semblable d'un comité à un autre. Cela répond aux nécessités de standardisation qui permettent,
lors de "renforts" d'équipiers d'autres comités de ne pas à avoir à "apprendre" la disposition du matériel dans une autre A.S.M.
Ici, tous les tiroirs sont marqués de leur contenu pour un meilleur repérage visuel. Les appareils visibles sont des aspirateurs de mucosités
(l'un en valise, l'autre non).
Ils servent principalement à aspirer les mucosités, mais également le sang et tous "débris" qui pourraient se trouver dans l'arrière-gorge d'une victime
et qui risqueraient de l'étouffer s'il n'étaient pas retirés.
Il éxiste différents systèmes qui permettent de monter et dscendre un brancard avec le maximum de confort pour la victime.
Ici, la rampe en position descente/montée du brancard.
Il est à noter que ce système de rampe est manipulable par une seule personne,
tout comme l'abaissement ou la remontée des roues du brancard !
Sur cette photo, les sacs contenant (en haut) le matériel de ranimation (masques, sondes à oxygènes, sondes d'aspiration, raccords, tubulures...).
Dans le sac du bas, le matériel de premiers secours (bandes, compresses, instruments...).
Les ambulances sont entièrement vérifiées ainsi que tous le matériel avant chaque prise de poste.
Le contenu des sacs est revérifier à la fin de chaque intervention et ils sont systématiquement rechargés du matériel utilisé lors
de la dernière intervention afin que rien ne manque. En effet, les équipiers peuvent intervenir sur la voie publique,
mais également dans les habitations, à domicile (malaises, blessures domestiques, crise cardiaque...)
Il ne faut pas à ce moment qu'il manque quoi que ce soit
En région parisienne, les équipes de la Croix-rouge et de la Protection Civile participent aux "Réseaux de Secours"
chaque week-end et jours fériés.
Lorsque vous appelez le 15 ou le 17 pour demander des secours médicalisés, en fonction de ce que vous dites,
le médecin régulateur prendra la décision de faire partir soit un SMUR avec médecin/anésthésiste et infirmier,
soit une ASM CRF ou PC (ce qui allège le service du SAMU et permet de conserver les SMUR pour les interventions
nécessitant vraiment des compétences médicales).
Sur cette dernière image, vous pouvez voir 2 bouteilles d'oxygène. La contenance est toujours vérifiées.
Elles sont rechargées après chaque fin de poste. Elles sont vérifiées régulièrement par le service des mines
et échangées si elles présentes une altération extérieure, ceci par sécurité.
3 autres bouteilles identiques sont stockées dans la banquette coffre visible sur la première photo.
C'était là ma contribution pour vous faire découvrir un monde où au départ je n'étais entré que pour passer mon BNS.
J'y suis entré en 1977 à 17 ans comme simple secouriste.
J'en suis ressorti en 1997 comme directeur-adjoint des équipes secouriste et membre de conseil de comité, soit 20 ans après,
avec une année d'interruption pour motif professionnel.
Et bien sur toujours comme bénévole. Comme quoi...
Quel que soit l'organisme que vous choisissez (CRF, PC, Croix de Malte...), vous y apprendrez beaucoup, sur les autres,
mais aussi sur vous même.
Une dernière chose quand même.
Porter secours à quelqu'un c'est bien, le sauver, c'est bien,
mais, NE PAS LE TUER c'est mieux !
Il y a des gestes qui sauvent, mais d'autres, s'ils ne sont pas effectués ou s'ils sont mal effectués,
peuvent avoir plus de conséquence que si l'on ne fait rien.
Quand il intervient, un secouriste doit toujours s'assurer que ce qu'il s'apprete à faire correspond au besoin effectif du moment,
mais il doit également s'entraîner régulièrement avec ses coéquipiers,
se former en permanence aux nouvelles techniques et technologies.
De tout cela dépend UNE VIE !! Ne l'oubliez jamais !!
J'espère que cela aura décider certain parmis vous à se former
et peut-être même à rejoindre l'un de ces organismes...
(Rassurez-vous, vous ne serez pas le ou la seule gay à y être!
Il y en a plus que l'on ne le pense !)
J'ai même connu un Comité ou ils étaient "majoritaires"
Pour les Khippes : Désolé pour la taille des tofs ! J'ai pas vérifié à temps!
J'le r'frais plus promis !! (**Pas taper..!!**)