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Ceci etant, public ou privé ce genre de propos est, me semble t-il, illégal en France...
Bien que ça n'excuse pas de tels propos, j'aimerai connaitre le début et la fin de tout ceci. On est en periode pré électorale, et le detournement est quelque chose de relativement commun à cette époque. ceci etant, me demande bien si ce n'est pas chercher une excuse à l'inexcusable dans ce cas là.
En même temps, parler de la moitié de la planete, il visait qui le bonhomme, parce qu'avec l'afrique le compte n'y est pas.
Dans tous les cas, c'est un sacré abruti, à ce demander si vieillir rend con, quoiqu'il avait au depart un sacré potentiel
La dernière de Sevran
La différence entre ton facteur et Sevran c'est que Sevran, contrairement à ton facteur, est un personnage public, médiatique, qu'il n'a pas dit ça dans un coin de bureau que 3/4 personnes entendent mais dans un bouquin et dans la presse. Ce que dit Sevran en privé et ce que peut dire Sevran en pubix, dans la presse et se servrant du fait qu'il est un homme de média sont deux choses bien distinctes. Il a le droit d'avoir les idées qu'il a, il a le droit de les exprimer en privé, en revanche, en tant qu'employé du service public il est tenu à une certaine retenue sur ce genre d'idées nauséabondes en contravention avec la loi sur la presse dans les média. Des journalistes et ou animateurs du service public ont été virés pour moins que ça (cf Bruno Masure).Menear a écrit :Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer le rapport entre : écrit une connerie raciste et eugéniste dans un bouquin et être viré de France Télévision ??Maintenant, ça voudrait dire qu'un employé de la Poste (exemple pris au piffe) qui dirait des propos racistes en marchant dans la rue devrait être viré de La Poste ? Faut arrêter là, cette espèce de dictature du "bien pensant" et du politiquement correcte est puante en ce moment (ça me rappelle un journaliste qui disait il y a peu, à propos des incidents des supporters du PSG, "il faut être contre le racisme, il faut être contre l'antisémitisme"... et bien non, il ne faut pas, j'ai la naïveté de croire qu'on a le droit de penser ce qu'on veut dans une démocratie...).
Bien évidemment, je ne défends pas Sevran (que je ne peux pas sentir, soit dit en passant), mais ce genre de raccourci m'agace...
De plus il me semble me souvenir due histoire de facteurs qui avaient été virés pour avoir profité de leurs tournées pour distribuer des tracts racistes (faudrais que je recherche mais c'est pas vraiment récent). C'est tout à fait similaire, il se sert de ce que lui apporte son métier pour véhiculer ses idées racistes.
Oui mais Sevran a exprimé tout ça dans un livre qui n'a rien à voir avec le Service Public, il n'a pas tenu ces propos dans on émission sur France 2 que je sache. Donc fin de l'histoire. Si ces propos sont condamnables par la loi, qu'il le soit, sinon qu'on arrête d'en parler. Dans les deux cas, un renvoi n'aurait aucun sens.
http://www.dailymotion.com/visited/sear ... us-rien-diMenear a écrit :Faut arrêter là, cette espèce de dictature du "bien pensant" et du politiquement correcte est puante en ce moment (ça me rappelle un journaliste qui disait il y a peu, à propos des incidents des supporters du PSG, "il faut être contre le racisme, il faut être contre l'antisémitisme"... et bien non, il ne faut pas, j'ai la naïveté de croire qu'on a le droit de penser ce qu'on veut dans une démocratie...).
plus les années passent plus cette chanson risque d'être vraie...
Comme toutes les censures la censures du politiquement correct n'est pas acceptable, on est bien d'accord.
Il me semble cependant que condamner des propos racistes ne relève pas du politiquement correct... Le politiquement corect c'est plus futile que ça.
Il y a près d'un an je crois Bruno Gollnisch a été suspendu de ses fonctions de prof d'université en raison de propos négationnistes. Que je sache il avait tenu ses propos hors de ses cours.
C'est un peu facile / naïf d'essayer de distinguer les activités d'un homme public. On s'est très bien que dans la pratique l'image d'un homme public et donc des institutions qui y sont liées fait un tout.
Il serait naïf de dire que lorsque Sevran déblatère ses conneries France Télévision n'a rien à dire. D'abord, FT a le droit de réagir parce que Sevran fait sa promo sur le service public, ensuite elle en a aussi le droit parce qu'une grande partie de la "crédibilité" de Sevran vient de son emploi au sein de FT et enfin en tant que service public, FT a plus que d'autres le devoir de respecter la loi.
Un prof qui utiliserait l'influence dont il dispose sur un public pour exprimer des opinions politiques serait sanctionné par sa hiérarchie (et ce, même si les opinions en question ne sont pas extrémistes d'ailleurs), je vois pas pourquoi, sous prétexte qu'il s'agit là d'un écrivain / présentateur de télé il ne bénéficierait pas des mêmes règles que les autres employés de l'Etat.
Il me semble cependant que condamner des propos racistes ne relève pas du politiquement correct... Le politiquement corect c'est plus futile que ça.
Il y a près d'un an je crois Bruno Gollnisch a été suspendu de ses fonctions de prof d'université en raison de propos négationnistes. Que je sache il avait tenu ses propos hors de ses cours.
C'est un peu facile / naïf d'essayer de distinguer les activités d'un homme public. On s'est très bien que dans la pratique l'image d'un homme public et donc des institutions qui y sont liées fait un tout.
Il serait naïf de dire que lorsque Sevran déblatère ses conneries France Télévision n'a rien à dire. D'abord, FT a le droit de réagir parce que Sevran fait sa promo sur le service public, ensuite elle en a aussi le droit parce qu'une grande partie de la "crédibilité" de Sevran vient de son emploi au sein de FT et enfin en tant que service public, FT a plus que d'autres le devoir de respecter la loi.
Un prof qui utiliserait l'influence dont il dispose sur un public pour exprimer des opinions politiques serait sanctionné par sa hiérarchie (et ce, même si les opinions en question ne sont pas extrémistes d'ailleurs), je vois pas pourquoi, sous prétexte qu'il s'agit là d'un écrivain / présentateur de télé il ne bénéficierait pas des mêmes règles que les autres employés de l'Etat.
Deux extraits de deux chroniques télé De Didier Porte diffusées sur inter et citées sur le
Blog de Guy Birenbaum
Chronique du mardi 8 mars 2005
Blog de Guy Birenbaum
Chronique du mardi 8 mars 2005
Chronique TV du lundi 16 janvier 2006Didier Porte a écrit :Tiens justement, voyons un peu ce qu’il pense, ce bon Pascal Sevran dont Michel Drucker et la télévision publique française paraissent si fier. C’est à
la page 17 du dernier épisode de son journal de l’année, publié par Albin Michel : « Paris, 5 décembre : Le branquignol en chef des conseillers verts à
la Mairie de Paris exige que l’église Saint-Nicolas du Chardonnet soit transformée en dortoir pour les sans-papiers. Il faut avoir l’âme bien basse pour
ordonner la transformation des bénitiers en bidet ». Fin de citation.
J’espère que vous apprécierai la délicatesse du sous-entendu. Si j’ai bien compris la formule « transformer des bénitiers en bidet », ce bon Pascal Sevran
est en train de nous expliquer que si on laisse entrer des sans papiers, c’est à dire en général des nègres et des Sarrazins, dans une Eglise, ils vont
se mettre à copuler frénétiquement, ce qui est sommes toute logique, puisque ce sont des animaux…Je ne serais d’ailleurs pas si étonné que ça, si certains
s’en prenaient au curé de la Paroisse, après tout, la soutane, ça prête à confusion. Et une fois leurs bas instincts satisfaits, les femelles Sans-papier
iront faire leurs répugnantes ablutions dans les bénitiers de l’Eglise. Quelle délicieuse réthorique, mon cher Pascal !…au fait, vous avez oublié : Après
avoir copulé sous la statue de la Sainte Vierge, il n’est pas du tout exclu qu’un ou plusieurs de ces nègres aillent déféquer dans la sacristie…et en plus,
ce sont des sans papiers !…
Bon, vous allez me dire : Sur 280 pages d’anecdotes palpitantes, une petite phrase raciste qui vous sort de la plume, comme ça , ça peut arriver. Le problème
avec Sevran, c’est que la petite phrase en question n’est pas franchement surprenante quand on lit celles qui sont censées en etre de plus grandes , celle
ci par exemple, page 172 : « La démocratie c’est aussi, hélas, qu’on le veuille ou non, le droit de vote à des foules qui croient que Picasso est une marque
de voiture et Rembrandt un tube de dentifrice… »…
Donc je récapitule : Les sans papiers sont pire que des bêtes, et les abrutis incultes qui composent mon public sont trop cons pour voter ! Bravo à Bertrand
Delanoé pour sa fidélité en amitié. Dans le cas de celle qui le lie à Pascal Sevran il est heureux qu’elle soit « indiscutable ». Car dans le cas contraire,
j’aurais bien peur que le niveau de la discussion ne soit pas à la hauteur de sa fonction.
Au fait, cher Michel Drucker, c’est quand qu’il est invité Bruno Gollnish ?…
Didier Porte a écrit :Donc, Pascal Sevran était de la fête, hier après midi, et on a bien compris qu’il était venu, non pas pour l’invité principal Didier Barbelivien, mais pour
l’invité de l’invité : Nicolas Sarkozy. Ah oui, c’était un véritable enchantement, ce plateau...
Fidèle à sa réputation de franc-parler, Pascal n’a pas hésité à dire au ministre de l’intérieur ce qu’il pensait de lui, sans détours ni circonlocutions,
ce n’est pas le genre de la maison... « J’ai longtemps voté à gauche, a-t-il indiqué en préambule, mais tout cela ne signifie plus grand chose aujourd’hui...Et
je tiens à dire que j’ai du respect pour le courage, la conviction et la détermination de Nicolas Sarkozy ».
Impressionné par l’impertinence ravageuse de son interlocuteur, l’intéressé n’a fait aucun commentaire, il s’est contenté de laisser flotter sur son visage
un léger sourire à peine sarcastique.
De fait, émanant d’un type qui a passé 15 ans de sa vie à disputer à Baltic les bâtons que leur jetait Mitterrand sur le chemin de la Roche de Solutré,
une telle déclaration avait de quoi faire rigoler doucement. Le problème avec Sevran, c’est qu’il y a un moment ou il ne nous fait plus rire du tout. Par
exemple quand on ouvre son livre à la page 214 et qu’on y lit ceci, à propos de la famine au Niger : « Les coupables sont facilement identifiables, ils
signent leur crime en copulant à tout va. La mort est au bout de leur bite. Ils peuvent continuer parce que ça les amuse. Personne n’osera leur reprocher
cela, qui est aussi un crime contre l’humanité : faire des enfants, le seul crime impuni. On enverra même de l’argent pour qu’ils puissent continuer à
répandre, à semer la mort ».
Vous vous rendez compte de qui il parle ?...On les a vus hier soir dans un reportage terrifiant diffusé par « 7 à 8 » : Il parle d’un peuple de miséreux,
en train de crever de faim, et à 90% analphabète. Et il nous explique que pour empêcher ces criminels -les nigériens- de copuler comme des animaux, il
faut arrêter de leur envoyer de l’argent !...c’est tout simplement ignoble. Et là, qu’on ne me parle pas de « politiquement incorrect » : Il s’agit d’une
déclaration raciste, ni plus, ni moins.
Et c’est l’auteur de ces lignes que le Président de France-Télévisions, Patrick de Carolis, a honoré la semaine dernière de sa visite, en lui déclarant
devant les caméras : « Merci à vous, Pascal Sevran, vous qui renouvelez en permanence les vraies valeurs et les vrais missions du service public ». Effectivement,
pour un renouveau, c’est un sacré renouveau .
J'ajouterais pour la santé mentaleFan d'eux a écrit :Le problème c'est qu'il est intelligentSeymour a écrit :il a dit ça d'une façon pas intelligente, c'est sûr.
Décidément soutenir Sarko est dangereux pour la santé(je parle de Sevran)
Quant à la réaction du directeur de France 2, je la trouve plutôt juste, j'espère juste que contrairement à Sarkosy il aura, lui, le courage d'appliquer les sanctions dont il fait mention ici encas de récidive de Sevran, cette fois, au moins, ce dernier ne pourra pas prétendre ne pas avoir été averti.
-
Moooooog
Personnellement, ce qui m'etonne toujours autant dans ce bas monde, c'est qu'on relaie des propos sans interet pour en faire des sujets de la plus haute importance.
Certes ces propos sont inacceptables, mais n'a-t-on personne de plus interessant a interviewer dans ce pays ?
Cette histoire est miserable, tant par les propos du personnage, que par le fait qu'il soit diffuse, et ecoute.
Ne peut-on pas arreter de s'interesser a des starlettes ou des agitateurs ecerveles et ecouter ceux qui ont quelque chose a dire, une vision d'avenir, ceux qui consacrent leur vie a reflechir aux sujets de societe, a la politique, a l'economie ? Ou sont-ils ? Pourquoi ne les voit-on plus ? Pas assez vendeurs ? Le resultat est que nous sommes submerges de propos idiots, dont notre lecture et notre critique ne nous grandissent pas. Nous ne sommes pas dans une societe de l'information, mais bien dans une societe du spectacle...
Je vous laisse a cette petite citation de ce cher Guy Debord, extraite de "La Societe du Specatcle", paragraphe 25:
A mesure que la necessite se trouve socialement revee, le reve devient necessaire. Le spectacle est le mauvais reve de la societe moderne enchainee, qui n'exprime finalement que son desir de dormir. Le spectacle est le gardien de ce sommeil.
Certes ces propos sont inacceptables, mais n'a-t-on personne de plus interessant a interviewer dans ce pays ?
Cette histoire est miserable, tant par les propos du personnage, que par le fait qu'il soit diffuse, et ecoute.
Ne peut-on pas arreter de s'interesser a des starlettes ou des agitateurs ecerveles et ecouter ceux qui ont quelque chose a dire, une vision d'avenir, ceux qui consacrent leur vie a reflechir aux sujets de societe, a la politique, a l'economie ? Ou sont-ils ? Pourquoi ne les voit-on plus ? Pas assez vendeurs ? Le resultat est que nous sommes submerges de propos idiots, dont notre lecture et notre critique ne nous grandissent pas. Nous ne sommes pas dans une societe de l'information, mais bien dans une societe du spectacle...
Je vous laisse a cette petite citation de ce cher Guy Debord, extraite de "La Societe du Specatcle", paragraphe 25:
A mesure que la necessite se trouve socialement revee, le reve devient necessaire. Le spectacle est le mauvais reve de la societe moderne enchainee, qui n'exprime finalement que son desir de dormir. Le spectacle est le gardien de ce sommeil.