lol il aurait du mal à commettre l'agression s'il était en taule au moment des faitsFafouin Ultima a écrit :Bien je voulais dire que si c'était bien lui l'agresseur (les?)edogawa a écrit :Donc si je te suis bien, même si on a "aucune certitude dans un sens ou dans l'autre, [même si] on ne sait pas avec des circonstances probantes ce qui s'est passé" (pour reprendre les mots du procureur dans cette affaire), il faut aller dans le sens d'une condamnation. Ta conception de la justice fait rêver. J'avais suivi cette affaire tant bien que mal (pas évident de démêler le vrai du faux, d'autant plus sur le net où chacun donne son avis sans connaître grand-chose à l'histoire en question la plupart du temps), et ce qui m'avait marqué, c'est que les zones d'ombre étaient en effet loin d'être négligeables. Bref personnellement je suis toujours rassuré lorsque le doute bénificie aux accusés dans une histoire de justice (et c'est pas Patrick Dils qui me contredira).Fafouin Ultima a écrit :Autant faire justice nou mème si ca continue.
De toute façon , la personne recevra une sentence ¨¨bonbon¨¨comme d'habitude. Jsuis pas pour la peine de mort non plus mais ya des limites.
Homosexuel brûlé
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Homophobie : non-lieu dans la médiatique affaire Nouchet
Les preuves sont jugées insuffisantes dans le dossier de cet homosexuel retrouvé brûlé en 2004 et devenu figure de la lutte contre l'homophobie.
L'affaire avait même provoqué une loi sur l'homophobie.
Par D.H. - le 26/09/2006 - 11h17
C'est un coup de théâtre après deux ans d'enquête sur cette affaire ultra médiatisée. Un juge de Béthune a prononcé lundi un non-lieu dans l'affaire Sébastien Nouchet faute de preuve, révèle ce mardi le quotidien régional La Voix du Nord.
Le 16 janvier 2004, Sébastien Nouchet, 35 ans, était retrouvé brûlé au 3e degré dans son jardin de Nœux-les-Mines dans le Pas-de-Calais, où il avait perdu conscience. Le jeune homosexuel avait expliqué aux enquêteurs que trois hommes encagoulés l'avaient aspergé d'essence avant de l'enflammer, en tenant des propos homophobes.
Contradictions
Les médias s'étaient emparés de l'affaire, la victime avait dû subir plusieurs greffes de peau, sa mère et son compagnon avaient été reçus par le Garde des Sceaux, Dominique Perben, qui avait même décidé une nouvelle loi sur les propos homophobes (décembre 2004), et Jacques Chirac avait dénoncé un "acte odieux".
Mais pendant ce temps, les enquêteurs peinaient à confirmer le scénario, et Sébastien Nouchet ne les aidait pas : il avait commencé à se contredire, accusant une personne contre laquelle les preuves étaient insuffisantes, puis une autre qui était déjà en prison au moment des faits... Après deux ans d'enquête, si les parties civiles ne font pas appel (elles ont dix jours), le dossier ouvert pour tentative d'homicide volontaire mais sans la circonstance aggravante d'homophobie va être refermé. La Voix du Nord n'a pas réussi lundi à obtenir la réaction de Sébastien Nouchet qui est depuis allé s'installer avec son compagnon dans le Sud.
Source LCI du 26/09/2006
Homophobie : un suspect libéré dans l'affaire Nouchet
Yannick Cornuel, le suspect arrêté dans l'affaire Sébastien Nouchet, homosexuel agressé en 2004, a été libéré et placé sous contrôle judiciaire début avril.
Sébastien Nouchet s'est dit "écoeuré" mardi par cette libération.
Le 16 janvier 2004, Sébastien Nouchet, 35 ans, est retrouvé gravement brûlé dans son jardin de Nœux-les-Mines dans le Pas-de-Calais. Le jeune homosexuel explique aux enquêteurs que deux ou trois hommes encagoulés l'ont aspergé d'essence avant de l'enflammer. Quatre mois après les faits, Yannick Cornuel, aujourd'hui 23 ans, qui a déjà agressé la victime, est mis en examen et écroué.
Début avril, selon une source judiciaire citée par l'AFP, le suspect a été libéré et placé sous contrôle judiciaire. La chambre d'instruction de la cour d'appel de Douai a précisé à l'AFP avoir confirmé le 4 mai une décision en ce sens du magistrat chargé d'instruire le dossier, faute d'éléments à charge, et contre l'avis du parquet de Béthune.
Médiatisation
La cour a notamment estimé que ni l'audition de "nombreux témoins", ni les confrontations "à plusieurs reprises" de Sébastien Nouchet avec Yannick Cornuel - qui clame son innocence - ne permettaient d'attester l'implication du jeune homme dans l'agression.
L'affaire avait été très médiatisée. Le ministre de la Justice Dominique Perben avait reçu peu après la mère et le compagnon de Sébastien Nouchet. L'Assemblée nationale a instauré en décembre 2004 la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) et mis en place des dispositifs contre l'homophobie et le sexisme.
Sébastien Nouchet s'est dit "écoeuré" mardi par cette libération : "Je suis tellement écoeuré que je ne sais plus quoi dire", a-t-il déclaré. "J'ai un passé, j'ai été violé à 9 ans et j'ai fait plusieurs tentatives de suicide autour de 30 ans", a déclaré M. Nouchet, 36 ans, regrettant que la justice "se serve de ce passé" pour "tout me mettre sur le dos". Selon l'édition d'Aujourd'hui en France de mardi, des policiers auraient un temps soupçonné la victime, gravement dépressive, de s'être elle-même embrasée. M. Nouchet s'est déclaré "prêt à (se) battre pour prouver son innocence".
Source LCI du 26/09/2006
Je suis homo, donc contre l'homophobie, cependant là, il y a matière à trouble...
Si je devais juger en mon âme et conscience, face à un manque de preuves, en l'absence d'indices, de témoignages, j'aurais également relaxé le suspect.
Les preuves sont jugées insuffisantes dans le dossier de cet homosexuel retrouvé brûlé en 2004 et devenu figure de la lutte contre l'homophobie.
L'affaire avait même provoqué une loi sur l'homophobie.
Par D.H. - le 26/09/2006 - 11h17
C'est un coup de théâtre après deux ans d'enquête sur cette affaire ultra médiatisée. Un juge de Béthune a prononcé lundi un non-lieu dans l'affaire Sébastien Nouchet faute de preuve, révèle ce mardi le quotidien régional La Voix du Nord.
Le 16 janvier 2004, Sébastien Nouchet, 35 ans, était retrouvé brûlé au 3e degré dans son jardin de Nœux-les-Mines dans le Pas-de-Calais, où il avait perdu conscience. Le jeune homosexuel avait expliqué aux enquêteurs que trois hommes encagoulés l'avaient aspergé d'essence avant de l'enflammer, en tenant des propos homophobes.
Contradictions
Les médias s'étaient emparés de l'affaire, la victime avait dû subir plusieurs greffes de peau, sa mère et son compagnon avaient été reçus par le Garde des Sceaux, Dominique Perben, qui avait même décidé une nouvelle loi sur les propos homophobes (décembre 2004), et Jacques Chirac avait dénoncé un "acte odieux".
Mais pendant ce temps, les enquêteurs peinaient à confirmer le scénario, et Sébastien Nouchet ne les aidait pas : il avait commencé à se contredire, accusant une personne contre laquelle les preuves étaient insuffisantes, puis une autre qui était déjà en prison au moment des faits... Après deux ans d'enquête, si les parties civiles ne font pas appel (elles ont dix jours), le dossier ouvert pour tentative d'homicide volontaire mais sans la circonstance aggravante d'homophobie va être refermé. La Voix du Nord n'a pas réussi lundi à obtenir la réaction de Sébastien Nouchet qui est depuis allé s'installer avec son compagnon dans le Sud.
Source LCI du 26/09/2006
Homophobie : un suspect libéré dans l'affaire Nouchet
Yannick Cornuel, le suspect arrêté dans l'affaire Sébastien Nouchet, homosexuel agressé en 2004, a été libéré et placé sous contrôle judiciaire début avril.
Sébastien Nouchet s'est dit "écoeuré" mardi par cette libération.
Le 16 janvier 2004, Sébastien Nouchet, 35 ans, est retrouvé gravement brûlé dans son jardin de Nœux-les-Mines dans le Pas-de-Calais. Le jeune homosexuel explique aux enquêteurs que deux ou trois hommes encagoulés l'ont aspergé d'essence avant de l'enflammer. Quatre mois après les faits, Yannick Cornuel, aujourd'hui 23 ans, qui a déjà agressé la victime, est mis en examen et écroué.
Début avril, selon une source judiciaire citée par l'AFP, le suspect a été libéré et placé sous contrôle judiciaire. La chambre d'instruction de la cour d'appel de Douai a précisé à l'AFP avoir confirmé le 4 mai une décision en ce sens du magistrat chargé d'instruire le dossier, faute d'éléments à charge, et contre l'avis du parquet de Béthune.
Médiatisation
La cour a notamment estimé que ni l'audition de "nombreux témoins", ni les confrontations "à plusieurs reprises" de Sébastien Nouchet avec Yannick Cornuel - qui clame son innocence - ne permettaient d'attester l'implication du jeune homme dans l'agression.
L'affaire avait été très médiatisée. Le ministre de la Justice Dominique Perben avait reçu peu après la mère et le compagnon de Sébastien Nouchet. L'Assemblée nationale a instauré en décembre 2004 la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) et mis en place des dispositifs contre l'homophobie et le sexisme.
Sébastien Nouchet s'est dit "écoeuré" mardi par cette libération : "Je suis tellement écoeuré que je ne sais plus quoi dire", a-t-il déclaré. "J'ai un passé, j'ai été violé à 9 ans et j'ai fait plusieurs tentatives de suicide autour de 30 ans", a déclaré M. Nouchet, 36 ans, regrettant que la justice "se serve de ce passé" pour "tout me mettre sur le dos". Selon l'édition d'Aujourd'hui en France de mardi, des policiers auraient un temps soupçonné la victime, gravement dépressive, de s'être elle-même embrasée. M. Nouchet s'est déclaré "prêt à (se) battre pour prouver son innocence".
Source LCI du 26/09/2006
Je suis homo, donc contre l'homophobie, cependant là, il y a matière à trouble...
Si je devais juger en mon âme et conscience, face à un manque de preuves, en l'absence d'indices, de témoignages, j'aurais également relaxé le suspect.
hé bien si ce n'est pas le cas, les vrais coupables doivent bien rigoler...vangelis a écrit :Selon l'édition d'Aujourd'hui en France de mardi, des policiers auraient un temps soupçonné la victime, gravement dépressive, de s'être elle-même embrasée. M. Nouchet s'est déclaré "prêt à (se) battre pour prouver son innocence".
Ce qui me choque, c'est l'amateurisme de certaines associations gay, médiatisées par des médias gays qui n'ont pas d'équipes de journalistes suffisamment fortes pour mener des contre-enquêtes solides, qui agitent comme symboles des affaires dont on n'a pas élucidé les faits.
On a eu un autre exemple de "flop" de ce genre avec la soi-disant affaire des soi-disant homosexuels condamnés à mort en Iran dont on avait parlé dans ce fil :
http://www.et-alors.net/forum/ftopic641-0-asc-15.php
http://www.lexpress.fr/idees/tribunes/d ... ida=429874
alors que la condamnation des journalistes pour diffamation a été relayée au moins par Têtu (janvier 2006) :
http://www.tetu.com/rubrique/infos/info ... date_info=
On a eu un autre exemple de "flop" de ce genre avec la soi-disant affaire des soi-disant homosexuels condamnés à mort en Iran dont on avait parlé dans ce fil :
http://www.et-alors.net/forum/ftopic641-0-asc-15.php
basti - Posté le: Jeu Aoû 11, 2005 a écrit :L'association américaine IGLHRC (International Gay and Lesbian Human Rights Commission) condamne la peine de mort mais reste prudente sur les faits reprochés :Nous ne sommes en possession d'aucune information concluante suggérant que les deux jeunes hommes ont été mis à mort sur la base de relations homosexuelles consentantes.there is no conclusive information which suggests that the two young men were put to death based on consensual homosexual sex
28 juillet 2005
http://www.iglhrc.org/site/iglhrc/secti ... detail=577
Dans le style "je crois tout ce qu'on me raconte, sans vérifier les infos" il y avait aussi l'affaire de la députée slovaque Zaborska qui a eu raison contre ses accusateurs. Le problème est que deux ans après l'affaire, on peut toujours lire les rumeurs signées d'une plume prestigieuse (L'Express du 18/10/2004 Le retour de l'homophobie? j @ attali.com) sur internet sans publication d'un erratum joint avec l'article :basti - Posté le: Jeu Aoû 25, 2005 a écrit :L'article de Têtu "Quotidien" du 23 août était entouré de précautions :
http://www.tetu.com/rubrique/infos/info ... _news=1742Il est difficile, d'après nos informations, de savoir si les faits invoqués sont fondés
http://www.lexpress.fr/idees/tribunes/d ... ida=429874
alors que la condamnation des journalistes pour diffamation a été relayée au moins par Têtu (janvier 2006) :
http://www.tetu.com/rubrique/infos/info ... date_info=