DSK a été inculpé d'agression sexuelle par le parquet de New York, sur LeMonde.frLe Monde a écrit :L'enquête a été confiée à l'unité des victimes spéciales de la police de New York (NYPD), indique El Pais. Les faits qui lui sont reprochés se seraient déroulés à 13 heures, heure de New York, selon le récit donné par le porte-parole de la police new-yorkaise, M. Browne. Une femme de chambre du Sofitel serait entrée dans la chambre du président du FMI pour la nettoyer, quand celui-ci "serait sorti complètement nu de la salle de bain et aurait tenté de l'agresser sexuellement". L'employée serait parvenue à s'échapper, prévenant des collègues et appelant immédiatement le 911.
Connaissant bien les US et ayant été confronté là bas à la femme de ménage qui rentre dans la chambre d'hôtel sans frapper, je ne suis pas du tout étonné de cette suite d'événements. Pour ma part j'étais à 2 mètres de la porte, à poil, quand la femme de ménage a tenté d'entrer sans frapper. A peine entrouverte, elle s'est prise la porte dans la gueule accompagné d'une bonne engueulade à travers la porte. Je pense que je n'aurais pas été juste derrière la porte et qu'elle serait tombé sur moi à poil, j'aurais très certainement eu le même traitement... Par contre, ça m'étonne vraiment qu'un tel incident ait lieu dans un hôtel de cette catégorie, où les personnes sensibles sont traitées avec beaucoup d'égards. On ne peut pas dire que DSK ne soit pas identifié comme tel.
Complot ou pas, difficile à dire. Cependant, je ne l'exclue pas au même titre que l'affaire qui l'avait concerné
avec sa collègue Piroska Nagy avait eu lieu sur un fond assez trouble :
La Dépèche a écrit :C'est le très sérieux « Wall Street Journal » de New York qui a révélé hier cette « love affair ». Dominique Strauss-Kahn fait actuellement l'objet d'une enquête sur un possible abus de pouvoir dans le cadre de relations intimes avec une subordonnée. Shakour Shaalan, qui représente l'Égypte et d'autres pays arabes au conseil d'administration du FMI, a réclamé l'ouverture de cette enquête, sous les conseils des représentants russes, mais aussi américains.
L’enquête avait établi que Piroska Nagy n’a jamais bénéficié d'un traitement de faveur et qu’il n’y a pas eu de harcèlement, ni de favoritisme ni aucun autre abus de pouvoir. Alors certes c'est une faute absolue de courtiser des collègues de travail ou même de se laisser amadouer par des avances, surtout aux US où tout le monde est à fleur de peau sur le harcèlement sexuel, mais l'affaire reste quand même assez douteuse.
Pour en revenir à l'incident de ce WE, qui intervient une semaine après l'affaire de la photo de la Porsche prêtée par un bon ami, on va dire que c'est une très mauvaise série à défaut d'avoir d'élément tangible pour envisager plus sérieusement une campagne de déstabilisation.