Internet explorer fut un remarquable complice de la répression policière du régime déchu.
Par contre, dire que Ben Ali est un geek, c'est aussi insensé que de le qualifier de démocrate.
Quand Microsoft collaborait avec Ben Ali
Re: Quand Microsoft collaborait avec Ben Ali
Ce dérapage n'est que l'illustration d'une tendance générale depuis une 10aine d'années : faire des objets technologiques de plus en plus difficilement dispensables traçant au passage tous vos faits et propos.Manchette a écrit :Internet explorer fut un remarquable complice de la répression policière du régime déchu.
Par contre, dire que Ben Ali est un geek, c'est aussi insensé que de le qualifier de démocrate.
Les navigateurs web posent le problème, de nombreuses autres applications logicielles ont la même tendance, les services web gratuits comme google ou facebook, et les systèmes d'exploitation ne sont pas en reste. L'arrivée du Smartphone avec le traçage GPS atteint des sommets, avec cette récente découverte sur l'OS des iPhone et iPad.
Il serait temps que l'Europe se dote d'une réglementation stricte à ce sujet, d'autant plus que l'ensemble de ces technologies sont américaines, ce qui nous confère un certain désavantage en intelligence économique.
Re: Quand Microsoft collaborait avec Ben Ali
Je crois que c'est surtout sur le plan de l'intelligence -tout court et dans tous les sens du mot- que l'Europe est en retard.Il serait temps que l'Europe se dote d'une réglementation stricte à ce sujet, d'autant plus que l'ensemble de ces technologies sont américaines, ce qui nous confère un certain désavantage en intelligence économique.
Re: Quand Microsoft collaborait avec Ben Ali
D'intelligence ? Ou tout simplement devenue plus endocannibale qu'anthropophage ?Manchette a écrit :Je crois que c'est surtout sur le plan de l'intelligence -tout court et dans tous les sens du mot- que l'Europe est en retard.Il serait temps que l'Europe se dote d'une réglementation stricte à ce sujet, d'autant plus que l'ensemble de ces technologies sont américaines, ce qui nous confère un certain désavantage en intelligence économique.
Re: Quand Microsoft collaborait avec Ben Ali
Non vraiment d'intelligence : l'Europe doit se doter d'un véritable exécutif, plutôt que de mettre des potiches à sa présidence et aux affaires étrangères ; il me parait aussi primordial de créer une véritable recherche européenne.
Avouons qu'une Europe qui reconnaitrait un Etat palestinien, qui appuierait vraiment la Tunisie ; qui aurait une véritable ambition de recherche dans les secteurs d'avenirs (au premier rang desquels les énergies renouvelables) ; qui aurait une licence globale ; qui aurait un véritable site de partage de documents public et non lucratif concurrençant Google books, ça aurait quand même de la gueule, non ?
Avouons qu'une Europe qui reconnaitrait un Etat palestinien, qui appuierait vraiment la Tunisie ; qui aurait une véritable ambition de recherche dans les secteurs d'avenirs (au premier rang desquels les énergies renouvelables) ; qui aurait une licence globale ; qui aurait un véritable site de partage de documents public et non lucratif concurrençant Google books, ça aurait quand même de la gueule, non ?
Re: Quand Microsoft collaborait avec Ben Ali
Oui ça aurait de la gueule c'est vrai, c'est ce que j'attends de l'Europe depuis bien longtemps...Manchette a écrit :Non vraiment d'intelligence : l'Europe doit se doter d'un véritable exécutif, plutôt que de mettre des potiches à sa présidence et aux affaires étrangères ; il me parait aussi primordial de créer une véritable recherche européenne.
Avouons qu'une Europe qui reconnaitrait un Etat palestinien, qui appuierait vraiment la Tunisie ; qui aurait une véritable ambition de recherche dans les secteurs d'avenirs (au premier rang desquels les énergies renouvelables) ; qui aurait une licence globale ; qui aurait un véritable site de partage de documents public et non lucratif concurrençant Google books, ça aurait quand même de la gueule, non ?
Dans la même idée, c'est plus qu'un Google Books dont il faudrait se doter mais plus largement d'un Google européen, non seulement pour réduire notre dépendance technologique, mais aussi pour disposer de notre propre base de données mondiale comme outil d'intelligence politique et économique. Sans compter une armée européenne sous commandement unique, un bureau fédéral d'investigation avec passe droit dans tous les états, etc.