C'était une réforme de consolation. Mais il risque pourtant de ne pas
en rester grand-chose. Au printemps 2004, pour compenser son non au
mariage gay, Jacques Chirac avait promis d'améliorer le Pacs. Gaylib,
associé à l'UMP, avait même annoncé un projet de loi, cet été. Il
n'en fut rien. Les délégués de l'inter-LGBT (lesbienne gay bi et
trans) reçus à Matignon hier ont été à nouveau déçus. Selon son porte-
parole Alain Piriou, l'une des modifications les plus importantes a
été abandonnée : il s'agissait de rendre possible, comme pour les
couples mariés, le versement d'une pension de réversion au partenaire
survivant. Trop cher et trop compliqué à mettre en oeuvre, lui a-t-on
objecté à Matignon qui ne souhaite pas, pour l'instant, faire de
commentaires. Alain Piriou relève là une erreur de stratégie : «Si le
gouvernement ne veut pas renforcer le Pacs, le mariage gay va revenir
dans le débat.» Ce que la majorité voulait à tout prix éviter.
La réforme du PACS, une mascarade en presepective
La réforme du PACS, une mascarade en presepective
L'interLGBT a été reçue par le premier ministre poour discuter de la réforme du PACS, ils en sont resortis très déçu et sans proposition concrète du gouvernement, je vous laisse lire :
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