Une loi pour interdire l'adoption par les célibataire.

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Kenny
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Message par Kenny »

L'UMP a un peu le cul entre 2 chaises. Une grande partie de son électorat a été piqué à De Villier et Le Pen et elle compte dans ses rangs pas mal de conservateurs de droite de base. Elle a dans ses projets des avancées pour les lgbt . Cependant comme ce terrain est plus que délicat pour elle et que c'est un sujet de division, la solution courageuse qui a été trouvée par l'UMP est de remettre les questions lgbt à plus tard en ne les mettant pas au calendrier politique. Je pense que Vanneste fait une grosse connerie. En proposant un tel projet de loi il risque d'en faire un point de débat et donc de le mettre dans l'actualité politique. Si l'actualité politique venait à être les droits des lgbt alors l'UMP va faire fasse à de gros soucis internes avec des dilemmes tels contenter l'opinion publique, préserver son électorat, défendre ses principes etc.
Manchette
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Message par Manchette »

Mais s'il faut en passer par là pour que la population réalise un peu plus ce qu'est ce parti, et l'absurdité de son homophobie (entre autres)
Je crois que l'écrasante majorité de ladite population se fout éperdument de l'homophobie dudit parti, et ne connait souvent même pas Vanneste (à vrai dire, elle ne perd pas grand chose avec un bigot de cette ampleur, mais passons). Je pense que la majorité de la population se fout, à vrai dire, des questions de l'homoparentalité et de l'adoption pour les célibataires. Je me marre plutôt en pensant à Gaylib, qui continue de revendiquer sa filiation avec l'UMP.
Si elle est contre le parti majoritaire, c'est surement pour d'autres (très) bonnes raisons.

Sarkozy a clairement fait un choix assez inédit sous la Ve, pour un homme de droite : tourner le dos au centre. Traditionnellement, la droite a toujours ménagé le centre, et avec Chirac a refusé toute alliance avec le FN (contrairement à plusieurs de leurs partis homologues européens). Il a choisi de s'adresser à l'électorat la droite la plus dure (même si l'alliance avec De Villiers n'a strictement rien de nouveau), d'où le bon score de Bayrou aux présidentielles.
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