C'est lui, le Alan Chambers dont ils parlent?
Parce que si je suis me permettre, c'est limite s'il n'y a pas un petit post-it sur son front avec écrit "GAY" dessus
Les traitements contre l'homosexualité ne marchent pas
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anonymeB
Naaann !! C'est un droïde. (pas si bien fait : cette peau trop lisse et ce sourire impossible...)
Il a juste été reprogrammé et hop ! le tour est joué !!
Il a juste été reprogrammé et hop ! le tour est joué !!
Dernière modification par zphyr le mer. oct. 07, 2009 4:38 pm, modifié 1 fois.
Je suis tout à fait d'accord c'est pas l'homosexualité qu'il faut soigner c'est ceux qui pensent que ça devrait se soigner qu'il faudrait soigner! Je ne suis pas sûre que ce soit clair là mais bon c'est l'idée qui compte!Olivierz a écrit :A quand l'inscription de l'homophobie au DSM, pour que l'on cherche enfin un traitement ?!
Je trouve un peu dure vos réactions avec cet article de L'American Association of Psychology. Même si je suis comme vous convaincus que ce genre de traitement est inutile et inefficace, c'est une conviction profonde largement fondé sur ma propre expérience de l'homosexualité, et il me semble pas que je puisses en apporter de preuve concrète.
Face à ça, nous avions des groupes qui s'appuit sur un sentiment assez répandu: l'envie de changer, que ce soit aussi bien de la part des parents (le fameux: "il faut que tu vois un psy") que des individus concernés (au moins au début. En plus, ces groupes utilise la bible comme formidable reservoir d'arguments d'autorité, ainsi qu'une poignée de témoignages peut être véridiques.
Tout ça pour dire que on affirme que ces méthodes sont inneficaces sans savoir ce qu'il y font, n'y avoir de chiffre. Le rapport s'est posé la questin et donne maintenant des preuves de ce que nous étions seulement convaincus.
Je pense que ça fait vraiment avancés les choses, surtout vu l'influence mondiale de cette association sur la psychologie.
Face à ça, nous avions des groupes qui s'appuit sur un sentiment assez répandu: l'envie de changer, que ce soit aussi bien de la part des parents (le fameux: "il faut que tu vois un psy") que des individus concernés (au moins au début. En plus, ces groupes utilise la bible comme formidable reservoir d'arguments d'autorité, ainsi qu'une poignée de témoignages peut être véridiques.
Tout ça pour dire que on affirme que ces méthodes sont inneficaces sans savoir ce qu'il y font, n'y avoir de chiffre. Le rapport s'est posé la questin et donne maintenant des preuves de ce que nous étions seulement convaincus.
Je pense que ça fait vraiment avancés les choses, surtout vu l'influence mondiale de cette association sur la psychologie.
Déjà à la base avoir l'idée de chercher une technique pour ne plus être homosexuel c'est d'une connerie sans limite... (sans parler d'une arrogance à peine plus élevée que chez le commun des mortels).
Pis bon ceux qui attestent que ce genre de choses marchent, faudrait qu'ils prennent en compte la vie complète de l'individu, parce qu'une personne soit disant guérie de son homosexualité peut croire l'être sur le moment ou plusieurs mois/années après. Faut voir sur le très long terme (à la fin de sa vie quoi).
Enfin la question se poserais si c'était crédible, ce qui n'est pas le cas.
Chacun est comme il est, c'est pas parce que j'ai honte d'être homo que je voudrais plus l'être.
Pis bon ceux qui attestent que ce genre de choses marchent, faudrait qu'ils prennent en compte la vie complète de l'individu, parce qu'une personne soit disant guérie de son homosexualité peut croire l'être sur le moment ou plusieurs mois/années après. Faut voir sur le très long terme (à la fin de sa vie quoi).
Enfin la question se poserais si c'était crédible, ce qui n'est pas le cas.
Chacun est comme il est, c'est pas parce que j'ai honte d'être homo que je voudrais plus l'être.
Faut se mettre dans le contexte américains.
Dans certains milieux, assumer une sexualité/sensibilité homo est infiniment plus coûteux psycho-socialement qu'essayer de changer sa sexualité. D'où qu'il y ait une offre pour le retour à un état "normal".
Je ne serais pas étonné du tout que certains y parviennent, et qu'une portion de ceux-là - certes très faible - trouvent à s'épanouir dans une sensibilité/sexualité hétérosexuelle.
Mais la question ici est une question de santé publique, pas de ce que quelques individus peuvent parvenir à faire ou non.
C'est pour cela que l'allégation du pasteur machin ne vaut rien : non, son témoignage privé ne vaut pas grand chose, en viendrait-il à être validé. Considèrerait-on qu'il est bon de modifier une orientation sexuelle, on ne peut pas conseiller à pleins de gens de suivre son exemple, du simple fait que lui y est arrivé. D'où, d'ailleurs, son insistance sur les 33% de réussite ! Mais c'est un chiffre invérifiable et de toute façon soumis aux critiques même que les experts ont émises à propos des études qu'ils ont épluchées : que signifie "réussir", sur combien d'années, avec quelles conséquences et effets secondaires, etc. ?
Ce qui me semble important, c'est de décourager les praticiens de conseiller le changement d'orientation : si on le fait, c'est par choix idéologique, et dans des structures idéologiques (les évangélistes présentent la prière comme une thérapie du péché, relève du péché tout ce qui n'est pas conforme à leur lecture de de la Bible).
Dans certains milieux, assumer une sexualité/sensibilité homo est infiniment plus coûteux psycho-socialement qu'essayer de changer sa sexualité. D'où qu'il y ait une offre pour le retour à un état "normal".
Je ne serais pas étonné du tout que certains y parviennent, et qu'une portion de ceux-là - certes très faible - trouvent à s'épanouir dans une sensibilité/sexualité hétérosexuelle.
Mais la question ici est une question de santé publique, pas de ce que quelques individus peuvent parvenir à faire ou non.
C'est pour cela que l'allégation du pasteur machin ne vaut rien : non, son témoignage privé ne vaut pas grand chose, en viendrait-il à être validé. Considèrerait-on qu'il est bon de modifier une orientation sexuelle, on ne peut pas conseiller à pleins de gens de suivre son exemple, du simple fait que lui y est arrivé. D'où, d'ailleurs, son insistance sur les 33% de réussite ! Mais c'est un chiffre invérifiable et de toute façon soumis aux critiques même que les experts ont émises à propos des études qu'ils ont épluchées : que signifie "réussir", sur combien d'années, avec quelles conséquences et effets secondaires, etc. ?
Ce qui me semble important, c'est de décourager les praticiens de conseiller le changement d'orientation : si on le fait, c'est par choix idéologique, et dans des structures idéologiques (les évangélistes présentent la prière comme une thérapie du péché, relève du péché tout ce qui n'est pas conforme à leur lecture de de la Bible).
Je suis tout à fait d'accord.Kliban a écrit : Ce qui me semble important, c'est de décourager les praticiens de conseiller le changement d'orientation : si on le fait, c'est par choix idéologique, et dans des structures idéologiques (les évangélistes présentent la prière comme une thérapie du péché, relève du péché tout ce qui n'est pas conforme à leur lecture de de la Bible).
Mais dans un pays où fleurissent un peu partout toutes sortes d'Eglises (privées et leurs variations) et surtout toutes sortes de cabinets de développement personnel (et toutes sortes de praticiens plus ou moins sérieux), comme tu le dis s'il y a de la demande, il y aura forcément de l'offre (money money money, quand tu nous tiens).
On en revient toujours au même, et c'est en effet toujours si simple en théorie mais si difficile en pratique, mais ce qu'il faut alors, c'est renforcer les barrières juridiques qui donnent légitimité- et surtout droit à la visibilité- pour l'homosexualité.
Analogie casse-gueule: Pendant la ségrégation par exemple, il était concrètement impossible pour un homme de couleur de franchir la barrière pour se retrouver du "bon côté" de cette barrière. Mais pensiez vous que si la possibilité existait, certains n'auraient pas tenté
? (Non, je ne parle pas de Michael Jackson 
)Bref, c'est humainement compréhensible. Mais c'est socialement qu'il faut agir pour que plus personne n'ait honte d'être comme il est. Du temps et de l'acharnement, j'imagine ...