Clarification : Je ne dis pas connaître la nature ni l'essence du bien - je me contente de postuler et de prouver son existence, quel qu'il soit.
Je peux le prouver par une démonstration par l'absurde.
1 - Il existe un bien objectif
2 - Le bien objectif n'existe pas.
2 - Si le bien objectif n'existe pas, 2.1 -soit tout bien est relatif, soit 2.2 -tout ce qui est objectif est neutre ou mauvais.
2.1 - Si tout bien est relatif, ça revient à dire que le relativisme est vrai. J'y reviendrai, mais j'annonce tout de suite que cette voie est absurde.
2.2 - Si tout ce qui est objectif est neutre ou mauvais, 2.2.1 alors soit tout est mauvais, 2.2.2 soit tout est neutre, 2.2.3 soit il y a certaines choses mauvaises et certaines choses neutres.
2.2.1. - si tout est mauvais, soit 2.2.1.1 - tout est également mauvais, soit 2.2.1.2 - il y a des degrés de mauvais.
2.2.1.1 Si tout est également mauvais, alors ça veut dire qu'une attaque au coup de pied dans les schnolles qui fait bobo est moralement équivalente à un câlin réconfortant. Cela est absurde.
2.2.1.2 S'il y a des degrés de mauvais, cela signifie qu'il y a une obligations morale bonnes de faire advenir les choses les moins mauvaises. Cela signifie que tout n'est pas mauvais. Cela contredit 2 et 2.2.1 Cela est donc absurde.
2.2.2 : si tout est neutre, soit 2.2.2.1 tout est neutre égal, soit 2.2.2.2 il y a des degrés éthiques à travers le neutre.
2.2.2.1 : si tout est neutre égal, alors ça veut dire qu'une attaque au coup de pied dans les schnolles qui fait bobo est moralement équivalente à un câlin réconfortant. Cela est absurde.
2.2.2.2 : S'il y a des degrés éthique de neutre-bon neutre-mauvais, etc, ça veut dire qu'il y a une obligation morale bonne de faire les choses neutres-bonnes. Cela signifie que tout n'est pas neutre. Cela contredit 2 et 2.2.2. Cela est absurde.
2.2.3 : S'il y a des choses neutres et des choses mauvaises, alors il y a une obligation morale bonne de faire advenir les choses neutres plutôt que les mauvaises. Cela signifie qu'il y a des choses bonnes. Cela contredit 2 et 2.2. Cela est absurde.
Tous les cas possible selon 2.2 conduisent à des conclusions absurde, cela signifie que 2.2 est incohérent.
Cela veut dire qu'il ne reste que 2.1 - le relativisme moral, ou 1 - Le réalisme éthique. Je rappelle que si c'est 1, alors j'ai raison.
Si c'est 2.1, alors les objections standard au relativisme moral s'appliquent : à savoir :
Incohérence : Le relativisme moral affirment que la même action dans les mêmes circonstances est à la fois bonne et mauvaise.
Indétermination : Le relativisme moral est incapable de fournir des réponses sur la moralité des actions à accomplir pour s'adapter à un monde en changement.
Non supporté internement : Le relativisme moral a des conséquences contre-intuitives innacceptable comme, par exemple, de dire que les réformatriceures moraux sont mauvais.es car illes agissent contre la culture, et de nier que le progrès moral d'une société est une chose qui soit même possible.
Non supporté externement : Le relativisme moral suppose l'existence de choses qui contredisent nos meilleurs modèles scientifiques. Entre autres, le relativisme moral suppose que les sociétés humaines divergent sur les principes du bien alors qu'un examen attentif révèle que les divergences ne portent que sur les moyens à prendre pour arriver au bien et à l'ordre précis de la primauté des différents principes du bien entre eux.
Manque de parcimonie : Le relativisme moral pèche par une inutile abondance de principe alors qu'il existent des théories suppérieures ou égale en crédibilité qui sont plus économes ontologiquement.
Ces objections, conjointement, sont décisives. À vrai dire, le relativisme morale fait le pire travail possible qu'une théorie morale puisse faire, n'ayant à la fois aucune utilité pratique ni aucune prétention à la vérité de son propos.
Il reste donc seulement 1.
Le bien existe réellement, et est objectif. CQFD.