Aotisma a écrit :
Le fait est que, pour répondre à Norma, le "choix" du partenaire, n'en est pas un. On ne "choisit" pas son partenaire, on en est amoureux. On pourrait discuter longuement du côté déterminé ou choisi du rapport amoureux, mais au final, il y a une profonde différence entre choisir d'être en couple avec quelqu'un, et choisir la bonne gamète.
J'avais sauté ton poste dans ma précédente réponse.
On ne fait pas des enfants avec chaque personne dont on tombe amoureux, d'autant plus maintenant qu'on peut contrôler quand on en fait ou pas (ce que je dis ne vaut pas pour l'époque où tu pouvais tomber enceinte au moindre rapport).
Quant à l'idée qu'on est forcement amoureux de la personne avec qui on fait des enfants, je la conteste aussi parce que je suis une grosse cynique.
Ce que je vais dire va offenser les personnes souffrant de maladies mentales
(et les prognathes).
Je pourrais tomber amoureuse de quelqu'un de bipolaire ou schizophrène. Je pourrais même faire un bout de chemin avec.
Mais si cette personne l'est, que sa mère l'est, que son frère l'est, que sa grand mère l'était. Si cette personne réagit pas forcement toujours bien au traitement et a tendance à me poursuivre avec une arme blanche parce que les voix dans sa tête lui ont dit de le faire (je caricature pour faire comprendre l'idée), malgré tout l'amour que je pourrais ressentir pour cette personne je ne serais pas assez cruche pour faire un môme qui a une chance sur deux de se retrouver avec une pathologie hautement difficile à vivre pour lui et ses proche, ni pour faire un gosse qui vivra avec un parent instable et donc pas toujours apte à la protéger, voir parfois susceptible de le mettre en danger.
De même, imaginons,je tombe amoureuse d'un type avec le menton prognathe
(exemple choisi pour mettre de l'huile sur le feu parce que j'ai un petit côté troll), je ne ferais pas avec lui un enfant qui aura une chance sur deux de se retrouver avec une tête de cul.
Parce que je suis un adulte qui pense aux conditions de vie d'un gosse qui n'a pas demandé à naître, j'aurais instinctivement tendance à ne pas lui offrir un génome qui fera qu'il aura de gros problème de santé, qu'il sera tellement moche que les gamins lui jetterons des pierres, ou qu'il se retrouvera avec des stabilisateur d'humeur aux résultats approximatif à vie.
Parce qu'on souhaite ce qu'il y a de mieux à son enfant.
Donc, il y a surement quelques romantiques qui font un gosse juste par amour et sans penser à tout cela, mais je n'en fais pas partie et je ne pense pas être la seule. Donc, il existe une forme d'eugénisme naturelle. Et c'est bien ! Parce qu'on va pas me faire croire que pour être politiquement correcte, on ne peut pas penser qu'il vaut mieux naître beau, riche, intelligent, équilibré et en bonne santé que moche, pauvre, con, déséquilibré et malade.