Un mec charmant. Un fantôme. Mélangez. Pleurez.
Publié : mar. oct. 11, 2016 6:34 pm
Je couche ça ici et maintenant parce que je me dis que vous aurez peut-être deux trois trucs à dire. Et puis ça me servira sans doute pour la prochaine fois où je m'amouracherai une nouvelle fois du même genre de type.
Si j'avais écris ça y a une quelques jours, j'aurais eu carrément moins de recul, c'est pas plus mal de ne le faire que maintenant.
La plupart des détails par lesquels je vais passer n'ont probablement aucune importance mais je ne sais pas faire autrement...
Je me suis inscrite y a plusieurs mois sur un site de rencontre hétéro le soir où ma maman m'a appris qu'elle était malade. Il fallait à tout prix qu'il m'arrive un truc fun. Pourquoi pas rencontrer des gars.
J'en rencontre quelques uns avec lesquels je m'horizontalise, quasi sans lendemain. Après 3 piges sans quedalle.
Je discute avec un mec qui vit en Normandie, dans ma ville natale. (ceux qui me connaissent bien savent à quel point c'est rigolo...)
Plein de points communs, je sens qu'il y a grave moyen de s'horizontaliser mais pas que.
Il a 35 ans, un p'tit gars, pas trop de taf (intérim), séparé de la muker du ptit depuis un an et demi.
Je lui propose un rencard, il dit ok, avec enthousiasme. (quand on sait qu'on va sans doute niquer, c'est généralement le cas).
Le rencard a lieu une semaine plus tard.
Jour de congé prévu depuis un bail, ça tombe carrément trop bien.
Dès les premiers instants, le p'tit coeur de Billy s'emballe. Et le p'tit coeur de Billy, ça fait un bail qu'il a pas moufté (pour quelqu'un d'autre que... bref)
D'attaque je lui demande à quelle heure est son train retour. "22 heures". On a donc la journée pour nous. Qui passe trop vite.
La journée au top. Il est comme j'aime. Rien à prouver, gentil, cash, mignon, bourré de charme, un sourire de ouf, graffeur, motard... Bref, je perds les pédales.
L'heure du retour approche et comme par hasard Monsieur ne regarde pas sa montre.
Je l'emmène donc chez moi après qu'il ait fait semblant de réfléchir pendant 5 minutes à ma proposition "tu rentres avec moi ?"
On s'horizontalise donc. "Lui : "je suis bien avec toi".
Le coeur de Billy n'en peut plus. Il a 14 ans.
Et le lendemain matin, il se comporte comme s'il était mon mec. Gentleman, tendre à crever, le regard love to love. Pas habituée, Billy... Plus.
Il rentre chez lui, je retourne au taf.
La semaine qui suit, il m'innonde de sms, tous plus adorables les uns que les autres.
Je lui propose alors que je suis chez ma mère en Normandie (il vit à 15 minutes de là) le week end suivant que l'on se voit quelques heures. "Oui !!! trop bien, avec plaisir ! Je dois juste m'arranger avec la mère de mon fils".
Finalement, pas d'arrangement possible.
Je repars donc le dimanche soir en lui proposant de l'emmener avec moi. Zéro réponse.
Deux jours plus tard, il répond à un message qui lui demandait si tout allait bien, n'ayant pas de nouvelles de sa part "désolé, ne t'inquiète pas, j'ai été rappelé par une boite d'intérim, j'ai des horaires à la con, je te fais plein de bisous, blablabla".
Je décide de prendre un peu le large et d'attendre qu'il fasse signe. De moins en moins de messages. Ca m'inquiète. Et ça me saoule aussi.
"Si tu n'as plus envie, aucun souci, mais j'ai besoin de le savoir".
Il me rassure, me dis que si, mais la distance toussa, le boulot toussa.
La semaine qui suit, il m'envoie 15 sms par jour, avec de plus en plus de mots doux. Au tél, c'est "je suis trop content de t'avoir rencontré, tu me manques, j'ai hate de te voir, quand as tu des vacances ?"
Vacances posées au taf. Je lui donne mes dates "Super, mon p'tit ne sera pas là, c'est chouette".
Le vendredi soir, je prends mes dispos pour être libre et le recevoir chez moi le vendredi de la semaine suivante. Le rendez-vous est prix, acté.
Le samedi, communication normale.
Le dimanche après midi, il répond à un de mes messages "je suis au terminal de Calais depuis 9 heures du mat, je t'expliquerai, je vais de nouveau bouger et risque de pas être très dispo, mais je te fais d'énormes bisous".
Je n'ai plus jamais entendu parler de lui.
Malgré mes deux ou trois sms et un coup de fil.
Alors ? Simple connard ? Mytho ?
J'ai avalé, y a pas de souci mais jai quand même besoin de comprendre. Je pense que je n'aurai jamais d'explication, et ça me frustre de pas pouvoir comprendre.
Je vous avais prévenus, y a plein de détails insignifiants mais qui pour moi comptent dans l'ensemble.
Du coup, ce genre de déconvenues, ça aide pas des masses à aller vers l'autre...
edit : le jour où il était sensé se trouver à Calais, des manifs interdites pour les réfugiés ont mal tourné face aux forces de l'ordre. Ca a duré deux jours. Et je crois savoir qu'il a du mal avec la politique faite à ce sujet...
Si j'avais écris ça y a une quelques jours, j'aurais eu carrément moins de recul, c'est pas plus mal de ne le faire que maintenant.
La plupart des détails par lesquels je vais passer n'ont probablement aucune importance mais je ne sais pas faire autrement...
Je me suis inscrite y a plusieurs mois sur un site de rencontre hétéro le soir où ma maman m'a appris qu'elle était malade. Il fallait à tout prix qu'il m'arrive un truc fun. Pourquoi pas rencontrer des gars.
J'en rencontre quelques uns avec lesquels je m'horizontalise, quasi sans lendemain. Après 3 piges sans quedalle.
Je discute avec un mec qui vit en Normandie, dans ma ville natale. (ceux qui me connaissent bien savent à quel point c'est rigolo...)
Plein de points communs, je sens qu'il y a grave moyen de s'horizontaliser mais pas que.
Il a 35 ans, un p'tit gars, pas trop de taf (intérim), séparé de la muker du ptit depuis un an et demi.
Je lui propose un rencard, il dit ok, avec enthousiasme. (quand on sait qu'on va sans doute niquer, c'est généralement le cas).
Le rencard a lieu une semaine plus tard.
Jour de congé prévu depuis un bail, ça tombe carrément trop bien.
Dès les premiers instants, le p'tit coeur de Billy s'emballe. Et le p'tit coeur de Billy, ça fait un bail qu'il a pas moufté (pour quelqu'un d'autre que... bref)
D'attaque je lui demande à quelle heure est son train retour. "22 heures". On a donc la journée pour nous. Qui passe trop vite.
La journée au top. Il est comme j'aime. Rien à prouver, gentil, cash, mignon, bourré de charme, un sourire de ouf, graffeur, motard... Bref, je perds les pédales.
L'heure du retour approche et comme par hasard Monsieur ne regarde pas sa montre.
Je l'emmène donc chez moi après qu'il ait fait semblant de réfléchir pendant 5 minutes à ma proposition "tu rentres avec moi ?"
On s'horizontalise donc. "Lui : "je suis bien avec toi".
Le coeur de Billy n'en peut plus. Il a 14 ans.
Et le lendemain matin, il se comporte comme s'il était mon mec. Gentleman, tendre à crever, le regard love to love. Pas habituée, Billy... Plus.
Il rentre chez lui, je retourne au taf.
La semaine qui suit, il m'innonde de sms, tous plus adorables les uns que les autres.
Je lui propose alors que je suis chez ma mère en Normandie (il vit à 15 minutes de là) le week end suivant que l'on se voit quelques heures. "Oui !!! trop bien, avec plaisir ! Je dois juste m'arranger avec la mère de mon fils".
Finalement, pas d'arrangement possible.
Je repars donc le dimanche soir en lui proposant de l'emmener avec moi. Zéro réponse.
Deux jours plus tard, il répond à un message qui lui demandait si tout allait bien, n'ayant pas de nouvelles de sa part "désolé, ne t'inquiète pas, j'ai été rappelé par une boite d'intérim, j'ai des horaires à la con, je te fais plein de bisous, blablabla".
Je décide de prendre un peu le large et d'attendre qu'il fasse signe. De moins en moins de messages. Ca m'inquiète. Et ça me saoule aussi.
"Si tu n'as plus envie, aucun souci, mais j'ai besoin de le savoir".
Il me rassure, me dis que si, mais la distance toussa, le boulot toussa.
La semaine qui suit, il m'envoie 15 sms par jour, avec de plus en plus de mots doux. Au tél, c'est "je suis trop content de t'avoir rencontré, tu me manques, j'ai hate de te voir, quand as tu des vacances ?"
Vacances posées au taf. Je lui donne mes dates "Super, mon p'tit ne sera pas là, c'est chouette".
Le vendredi soir, je prends mes dispos pour être libre et le recevoir chez moi le vendredi de la semaine suivante. Le rendez-vous est prix, acté.
Le samedi, communication normale.
Le dimanche après midi, il répond à un de mes messages "je suis au terminal de Calais depuis 9 heures du mat, je t'expliquerai, je vais de nouveau bouger et risque de pas être très dispo, mais je te fais d'énormes bisous".
Je n'ai plus jamais entendu parler de lui.
Malgré mes deux ou trois sms et un coup de fil.
Alors ? Simple connard ? Mytho ?
J'ai avalé, y a pas de souci mais jai quand même besoin de comprendre. Je pense que je n'aurai jamais d'explication, et ça me frustre de pas pouvoir comprendre.
Je vous avais prévenus, y a plein de détails insignifiants mais qui pour moi comptent dans l'ensemble.
Du coup, ce genre de déconvenues, ça aide pas des masses à aller vers l'autre...
edit : le jour où il était sensé se trouver à Calais, des manifs interdites pour les réfugiés ont mal tourné face aux forces de l'ordre. Ca a duré deux jours. Et je crois savoir qu'il a du mal avec la politique faite à ce sujet...