Passage à l'acte bisexuel
Publié : mer. avr. 08, 2015 5:22 am
Je vais essayer d'être aussi clair que possible, même si dans ma tête c'est encore confus.
Donc ça y est, mieux vaut tard que jamais, j'ai vécu ma première expérience bi avec un garçon rencontré sur un célèbre tchat. Il a la quarantaine et se définit en tant que gay.
Le problème que j'ai eu avec cette expérience, c'est ce que je ressentais de féminin dans mon rapport à un homme qui me désirait en tant qu'homme alors que je me sens femme. Désirait est beaucoup dire, en fait : c'était une rencontre furtive après un bref dialogue sur un tchat. On était dans la même ville, disponibles ce samedi après-midi-là, il m'a reçu chez lui, appartement clean, bien décoré. Pas le temps de faire vraiment connaissance : seuls les corps parlaient... mais pas le même langage, malheureusement.
J'attendais des préliminaires, il a tout de suite baissé son pantalon, sorti son sexe, a demandé à toucher le mien. J'ai baissé mon collant, ôté ma petite culotte, il m'a peloté, je me suis déshabillé, nous sommes allés sur son lit où il a gardé son pull. Là je l'ai d'abord branlé puis j'ai pris son sexe en bouche. Il bandait mou et j'avais du mal avec ses poils, son corps velu, sa barbe de trois jours, son odeur corporelle, le contact rude de sa peau, ses jurons (s..., tu es ma p...), des choses, des sensations désagréables qui m'ont donné à comprendre pourquoi certaines de mes copines disent ressentir un dégoût de l'intimité, certaines allant jusqu'à éviter celle-ci. Il a demandé plusieurs fois à m'embrasser, je n'avais pas envie de l'embrasser mais j'avais envie de son sexe en moi. Il a refusé, prétextant qu'il n'avait pas de préservatif (je n'en avais pas non plus). Son visage s'est encore rapproché du mien, je lui ai dit qu'il piquait et il m'a répondu "c'est ça un homme". Il a voulu me sucer mais je me suis vite retiré, n'ayant aucun plaisir à ce contact. Je suis revenu à son sexe, et nous avons terminé en nous branlant chacun de son côté, moi l'enfourchant tandis qu'il me doigtait.
Nous nous sommes quittés très cordialement, après avoir discuté de choses et d'autres comme de simples relations.
J'espère n'avoir choqué personne ni aucune sensibilité au travers de ce récit. Je l'ai voulu détaillé car cela me semble nécessaire pour comprendre la suite.
Je n'avais jamais prodigué de fellation, avant ce partenaire. C'est quelque chose dont j'avais autant envie que de sentir en moi le sexe d'un homme. Mais je suis sorti dégoûté de cette première expérience, je me suis senti sali, humilié par les mots crus de ce partenaire, le contact sa peau velue, son odeur dont j'ai eu l'impression qu'elle me hantait, même après plusieurs douches. Rentré chez moi, j'ai mis mes vêtements et mes sous-vêtements à la machine.
Ce qui se passe dans ma tête est bien plus complexe qu'un constat simpliste du genre "finalement c'est pas mon truc". Là je serais dans le déni car si justement ce n'était pas mon truc, je n'aurais pas ressenti le besoin de le vivre. Mais autant j'ai intensément du plaisir avec une femme quel que soit son physique, son âge, sa plastique (je n'ai pas toujours eu des super-canons dans mon lit !), autant je me suis pour ainsi dire ennuyé dans la réalisation de ce désir et de ce fantasme de fellation. Je crois que ce n'était pas le bon partenaire et que mon désir se porte davantage vers quelqu'un de plus féminin, ce qui va d'ailleurs dans le sens de mes fantasmes (que je qualifie de lesbiens), que vers un homme masculin au sens strict. Il manquait à cette expérience la part d'érotisme, de sensualité que ce partenaire ne pouvait pas être en mesure de m'apporter, étant très, trop masculin et ne correspondant pas du tout à "mon idéal".
Depuis, la seule idée d'une queue me rend malade. La vue d'un type velu, barbu m'indispose. Et cette odeur corporelle, eau de toilette "virile", vétiver, et de peau un peu fauve, me hante, je la sens sur moi, partout.
Je ne sais pas si celles et ceux qui parmi vous ont plus de vécu, d'expérience que moi, auront envie de réagir à ce témoignage. Je n'ai plus repris contact avec ce garçon (nous avions convenu de le faire sur le tchat), je n'en ai pas envie même si par ailleurs il est très sympa. Je me pose énormément de questions et à vrai dire, je ne me sens pas très bien avec cette expérience.
Donc ça y est, mieux vaut tard que jamais, j'ai vécu ma première expérience bi avec un garçon rencontré sur un célèbre tchat. Il a la quarantaine et se définit en tant que gay.
Le problème que j'ai eu avec cette expérience, c'est ce que je ressentais de féminin dans mon rapport à un homme qui me désirait en tant qu'homme alors que je me sens femme. Désirait est beaucoup dire, en fait : c'était une rencontre furtive après un bref dialogue sur un tchat. On était dans la même ville, disponibles ce samedi après-midi-là, il m'a reçu chez lui, appartement clean, bien décoré. Pas le temps de faire vraiment connaissance : seuls les corps parlaient... mais pas le même langage, malheureusement.
J'attendais des préliminaires, il a tout de suite baissé son pantalon, sorti son sexe, a demandé à toucher le mien. J'ai baissé mon collant, ôté ma petite culotte, il m'a peloté, je me suis déshabillé, nous sommes allés sur son lit où il a gardé son pull. Là je l'ai d'abord branlé puis j'ai pris son sexe en bouche. Il bandait mou et j'avais du mal avec ses poils, son corps velu, sa barbe de trois jours, son odeur corporelle, le contact rude de sa peau, ses jurons (s..., tu es ma p...), des choses, des sensations désagréables qui m'ont donné à comprendre pourquoi certaines de mes copines disent ressentir un dégoût de l'intimité, certaines allant jusqu'à éviter celle-ci. Il a demandé plusieurs fois à m'embrasser, je n'avais pas envie de l'embrasser mais j'avais envie de son sexe en moi. Il a refusé, prétextant qu'il n'avait pas de préservatif (je n'en avais pas non plus). Son visage s'est encore rapproché du mien, je lui ai dit qu'il piquait et il m'a répondu "c'est ça un homme". Il a voulu me sucer mais je me suis vite retiré, n'ayant aucun plaisir à ce contact. Je suis revenu à son sexe, et nous avons terminé en nous branlant chacun de son côté, moi l'enfourchant tandis qu'il me doigtait.
Nous nous sommes quittés très cordialement, après avoir discuté de choses et d'autres comme de simples relations.
J'espère n'avoir choqué personne ni aucune sensibilité au travers de ce récit. Je l'ai voulu détaillé car cela me semble nécessaire pour comprendre la suite.
Je n'avais jamais prodigué de fellation, avant ce partenaire. C'est quelque chose dont j'avais autant envie que de sentir en moi le sexe d'un homme. Mais je suis sorti dégoûté de cette première expérience, je me suis senti sali, humilié par les mots crus de ce partenaire, le contact sa peau velue, son odeur dont j'ai eu l'impression qu'elle me hantait, même après plusieurs douches. Rentré chez moi, j'ai mis mes vêtements et mes sous-vêtements à la machine.
Ce qui se passe dans ma tête est bien plus complexe qu'un constat simpliste du genre "finalement c'est pas mon truc". Là je serais dans le déni car si justement ce n'était pas mon truc, je n'aurais pas ressenti le besoin de le vivre. Mais autant j'ai intensément du plaisir avec une femme quel que soit son physique, son âge, sa plastique (je n'ai pas toujours eu des super-canons dans mon lit !), autant je me suis pour ainsi dire ennuyé dans la réalisation de ce désir et de ce fantasme de fellation. Je crois que ce n'était pas le bon partenaire et que mon désir se porte davantage vers quelqu'un de plus féminin, ce qui va d'ailleurs dans le sens de mes fantasmes (que je qualifie de lesbiens), que vers un homme masculin au sens strict. Il manquait à cette expérience la part d'érotisme, de sensualité que ce partenaire ne pouvait pas être en mesure de m'apporter, étant très, trop masculin et ne correspondant pas du tout à "mon idéal".
Depuis, la seule idée d'une queue me rend malade. La vue d'un type velu, barbu m'indispose. Et cette odeur corporelle, eau de toilette "virile", vétiver, et de peau un peu fauve, me hante, je la sens sur moi, partout.
Je ne sais pas si celles et ceux qui parmi vous ont plus de vécu, d'expérience que moi, auront envie de réagir à ce témoignage. Je n'ai plus repris contact avec ce garçon (nous avions convenu de le faire sur le tchat), je n'en ai pas envie même si par ailleurs il est très sympa. Je me pose énormément de questions et à vrai dire, je ne me sens pas très bien avec cette expérience.