Prenez le divan vert à paillettes, parlez-moi de votre père.

Un de vos proches est homo, bi,trans ? Vous êtes homo, bi, trans, et les relations avec votre famille vous posent questions ? Cette section vous est dédiée.
Pitityas
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Re: Prenez le divan vert à paillettes, parlez-moi de votre p

Message par Pitityas »

C'est super trop bien que tu ais gagné!! :content:
J'espère que ça se passera bien que tu iras chez lui et que tu stresseras pas trop en allant chez lui...
Et puis voili voilou Bon courage! :copain:
Chatodo
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Re: Prenez le divan vert à paillettes, parlez-moi de votre p

Message par Chatodo »

:copain: Merci pour ton soutien Pitityas. =)
Ayla
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Re: Prenez le divan vert à paillettes, parlez-moi de votre p

Message par Ayla »

Oh beaucoup de courage Chatodo :( c'est vrai que ton histoire est pas gaie du tout :(

si tu en as la possibilité essaye d'emmener quelqu'un avec toi (de préférence extérieur à ta famille) quand tu dois aller chez lui, ça pourrait te faire un soutien et peut être éviter que ça dégénère :s

Bon courage en tout cas :copain:
Maïzena
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Re: Prenez le divan vert à paillettes, parlez-moi de votre p

Message par Maïzena »

Chatodo a écrit :(Petit passage ici pour finir de vider mon sac, désolée, je prends de la place.)

Comme certains le savent déjà, ce matin j'étais au tribunal, contre mon père.
J'ai mis moi-même mon géniteur au tribunal afin qu'il me paye cette pension alimentaire qu'il me doit et, surtout, dont j'ai besoin.
vous imaginez surement l'effet que ça lui à fait, au géniteur, d'être mit au tribunal par sa propre fille (qu'il déteste et qu'il refuse d'assumer). Et l'effet que ça à du lui faire de me voir arriver aux côtés de mon avocat (alors que lui n'en à pas) avec un dossier de l'épaisseur d'un dico (le vrai, le pur dico, Robert et toute sa famille, hein). Personnellement, en le voyant, j'ai eu peur. J'ai vu cette expression qu'il a quand il boit ou qu'il est violent, cette expression de haine pure et de pulsions de violence contenues.
Lorsque l'entretien avec le juge à commencé, mon géniteur s'est emporté. Il s'est levé de sa chaise, à parlé tellement fort qu'il en à postillonné sur les dossiers du juge et a même été jusqu'à taper du poing sur la table. D'après ce que j'ai vu, il s'est calmé juste à temps pour éviter l'outrage à magistrat. L'audience en elle-même s'est relativement bien passé, j'ai obtenu quasiment ce que je voulait (à savoir, ma pension alimentaire réévaluée plus mes frais de scolarité, manque juste le remboursement des 6 ans de non paiement de ladite pension, mais bon) et le juge à même exigé que "le père embrasse sa fille avant de partir". Ce qui aurait été magnifique s'il n'en avait pas profiter pour me cracher des insultes à l'oreille... et traiter ma mère de sorcière une fois sortit du tribunal. M'enfin passons.

Le problème, maintenant, c'est que je dois aller chez lui une fois par mois. Aller chez lui, signifie pour moi, remettre les pieds dans l'ambiance de haine, de violence et de dédain...et je suis pas prête à revivre ça...Sauf que c'est une décision du juge et que je dois m'y tenir si je veux pas pension. (Puis je dois aussi prouvé qu'il à triché sur ses revenus au tribunal, mais c'est une autre histoire. ^^)

Encore désolée de ces posts répétés, mais j'en avais besoin.

félicitations, quel courage tu as eu !

Le mien n'a jamais versé de pension à ma mère et a toujours fait sa victime. ELle n'a jamais rien réclamé car "elle ne voulait pas faire d'histoires", du coup j'ai eu énormément de mal à coller le père de mon fils au tribunal pour avoir quelque chose. Du mal à me faire entendre, du mal à faire reconnaître mes droits, à reconnaître moi-même que j'en ai...

Qd je l'ai revu à 17 ans il m'a filé quelques billets par ci par là ce qui était pour moi plus une insulte qu'autre chose, il a aussi déchiré devant moi le faire-part de mariage de lui et ma mère en triant des papiers (CONNARD!!!!), et enfin m'a promis de me payer mon permis pour se débinner ensuite qd j'avais avancé l'argent.

Après on se demande pourquoi j'ai autant d'épargne :roll: :roll:

En tous cas je te souhaite plein de courage pour les visites, c'est une obligation de visite ou de séjour? je suis étonnée que le juge te fasse subir ça qd même... j'espère que ça ira...
Chatodo
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Re: Prenez le divan vert à paillettes, parlez-moi de votre p

Message par Chatodo »

Merci Maïzena. =)

comme je vois tu n'as pas de chance non plus avec les pensions alimentaire (couraaage! :copain: ). Et les quelques billets filés à la va-vite, je trouve ça vraiment honteux. --" 'est plus du mépris qu'autre chose (re-couraaaage! :copain: ).

Pour ce qui est de la décision du juge, c'est une obligation de mettre en pratique le droit de visite de mon père. Le juge m'a dit "un dimanche par mois". Donc je viendrais le dimanche matin et je repartirai le soir. Pas question de rester une nuit là-bas, sur la vieille chauffeuse avec le sac de couchage miteux qu'il me réserve. (jsuis bien accueillie, t'as vu ça!)
Et je pense ne pas y aller seule. Je n'ai pas peur des éventuelles violences physique, mais des violences psychologiques qui m'atteignent très facilement quand c'est de lui qu'elles viennent.

En tout cas, merci pour ton soutient. =)
ange déchu
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Re: Prenez le divan vert à paillettes, parlez-moi de votre p

Message par ange déchu »

J'étais déjà venu posté sur cette partie du forum mais il vient d'avoir une évolution plutot négative dans ma relation avec mon paternel.

Cela fait 2 mois que je suis avec le magnifique octave30210 :niais: , je suis fou de lui et nous avons fait le choix dès le début de ne pas nous cacher du tout et de vivre notre relation comme n'importe quel couple au monde hétéro, bi, homo ou autres...

Hors le commérage est mauvais pour le voisinage... en effet alors qu'on repartait de chez mon paternel main dans la main naturellement avec mon chéri, de nombreux de ces voisins ne se sont pas géné pour poser la question à mon paternel : "Ton fils il tenait bien la main d'un garcon l'autre jour quand il est parti de chez toi ?"

Là ce fut un appel en furie, samedi soir sur mon mobil, "Oui je vois des photos de garçons qui s'embrassent sur skyrock... puis sur facebook" bref un discours incohérent (sachant que mon père est une brelle en informatique). En le questionnant un peu, vient la question des voisins qui nous ont vu octave et moi main dans la main...

Et là il me dit je ne veux pas de cela chez moi, je ne l'aime pas ton copain avec l'autre (liam pour ce qui suivent) sa passé mieux [sauf qu'avec liam il n'y a rien eu] bref...

Là je lui dis : "Si tu n'acceptes pas mon copain, c'est que tu ne m'acceptes pas... et je ne vais pas faire ma vie en fonction de ce que les gens pensent ou disent je vis ma vie. Soit tu acceptes mon copain, soit tu ne nous acceptes pas et nous revois plus ni lui ni moi" j'ai ensuite ajouté :" Mais qu'en 2012, on puisse encore faire des réflexions sur une relation entre deux hommes alors que dans moins de 3 mois nous aurons surement le mariage...
- Je ne viendrais pas à ton mariage
- Tu n'es pas invité"

Moi complètement énervé et surtout à deux doigts des larmes, j'ai pris la décision de raccrocher et de rompre mon lien avec mon paternel.
Une fois raccroché, j'ai eu le besoin d'écrire cela sur Facebook pour me calmer :

Nous sommes le 17 aout 2012, les quartiers de Pont Saint Esprit ont montré une nouvelle fois leur intolérance les plus malsaines. Nous, homosexuel, bisexuel et autres orientation sexuelle n'ont pas le droit de vivre comme nous avons envie simplement par le oui dire des gens, leur blabla dans le dos et leur intolérance prononcée. Dans moins d'un an, nous, homosexuels, pourront surement nous marier et adopter, nous pourrons enfin etre des gens heureux, égaux en droit et nous ne nous sentirons plus rejeter par les autres. Oui, nous nous embrassons en pleine rue, oui nous nous tenons par la main, oui nous hurlons notre bonheur, oui nous avons fait le choix de vivre heureux, oui nous sommes des gens NORMAUX, oui nous sommes homo. Demain c'est sur, nous serons égaux et dans la ruralité de notre pov' France, j'ai bien peur que notre combat ne soit qu'un début. Je me battrais jusqu'au bout pour faire accepter au gens le fait que je suis heureux comme je suis. Je ne l'ai pas choisi, je n'ai pas à le subir, j'ai juste à le vivre. RAPPELLONS à tout ces putains d'homophobes que l'homosexualité a été dépénalisé en France en 1982 par Mr Francois Mittérand et qu'en 2013, Monsieur Francois Hollande fera changer une nouvelle fois la loi en faveur de nous etres humains et peut etre homo de notre état.
Je regrette les propos tenu par mon pov' père qui vit dans cette france profonde, rurale et intolérante. Quand comprendrez vous que nous sommes heureux comme nous sommes et que le regard des gens on en a rien à foutre.
A noter également que le commérage nuit gravement au voisinage !!!!!!

RAPPELLEZ VOUS QUE ETRE GAY, c'est pas une maladie, c'est pas contagieux, cela ne provient ni d'un pere, ni d'une mere, ni d'un grand pere, ni d'une grand mère : C'est juste un état d'esprit qui apporte du bien etre !!!!!

voilà voilà l'évolution avec mon paternel youpi
Norma
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Re: Prenez le divan vert à paillettes, parlez-moi de votre p

Message par Norma »

Age déchu : avoir un parent qui peut as saquer son compagnon, qui aurait préféré que tu sorte avec quelqu'un d'autre et qui veut pas venir au mariage, ce que je vais te dire va briser tout le côté mélodramatique de ton discours, bin c'est le lot de beaucoup d'hétéros :)
floridjan
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Re: Prenez le divan vert à paillettes, parlez-moi de votre p

Message par floridjan »

OFF-Topic :
[quote="Norma"]Age déchu [/quote]
Il ne faut pas exagérer : 26 ans, ce n'est pas encore la déchéance... :mrgreen:
daphné
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Re: Prenez le divan vert à paillettes, parlez-moi de votre p

Message par daphné »

Mon père je lui doit ma grandeur même si maintenant je le dépasse, j'ai le même visage que lui en moins creusé au niveau des joues et nos yeux ont presque la même couleur. Il est malade (une myopathie) ce qui explique ses joues creusées, il a une pile au coeur depuis 4 ans peut-être plus je sais plus trop. Plus je le regarde et plus j'ai peur de le perdre trop tôt car je le vois diminuer d'années en années, par exemple il ne peut plus dévisser une bouteille si elle n'a pas été ouverte avant ou qu'on la trop visé, avec ma soeur et ma mère on est donc obligé de l'aidé et aussi il a dû mal à parler clairement on est souvent obligé de traduire pour les autres et parfois ma famille et moi on a aussi de mal à le comprendre car il ne fait pas l'effort de se racler la gorge (problème dû à sa maladie). Mon père est encore un enfant dans sa tête à des moments ( comme ses frères d'ailleurs) ce qui à le don de m'agacer, il est agriculteur et je suis fière de son métier. Quand je vois des photos de lui enfant j'ai l'impression de me voir alors que je suis sa fille :blink: Il est parfois très faignant ce qui à le don de m'énerver :grmbl:


Entre lui et moi c'est bizarre car j'ai l'impression que c'est moi le parent à certain moment quand on est ensemble du coup je lui manque énormément de respect, je lui parle comme si c'était un pote :s j'ai remarqué que j'agissais comme ça dans le but qu'il me montre que le lui doit le respect et quand je lui ai demandé si il trouvait que je lui parlait mal, il me répondu que oui. Mais il ne dit et fais rien pour que ça change alors que je n'attend que ça!!!! Sinon on fait le même sport ( lieu où je le materne "je lui demande s'il a bien tout: son portable, son porte-monnaie, ses clées... il me répond oui alors que non tous est sur la table derrière lui!!!!!! Il est tête en l'air ma parole :grmbl: ) Le fait qu'on fasse le même sport à permis qu'on se rapproche comme quand j'étais petite ( j'étais collé à lui: il était mon héros... ce n'est plus le cas maintenant :( ) Autre point qui nous rapproche l'agriculture j'adore la nature et j'étudie l'agriculture ce qui donne lieu a des discussion que j'adore car elle donne lieu à un vrai échange :content: pareil pour le tennis de table même si je ne supporte pas qu'il me donne des conseils. Si ils viennent de lui ça m'énerve :gn:
son coté enfantin m'exaspère mais parfois je l'aime bien car j'aime bien le cherché à se niveau là :lol:
Je lui fais la bise mais sinon pas de bisous le seul autre geste "affectueux" que j'ai à son encontre c'est lui ébouriffé les cheveux ( qu'il perd d'ailleurs)

Je ne lui ai pas dit que je suis "bi" ou "lesbien" d'une car je sais pas encore et de deux si je lui faisais par de mes doutes j'aurai trop peur qu'il fasse une boulette et le dise à des personnes à qui j'aurais préféré ne pas le dire :s même si il n'est pas homophobe je sais pas, je sais que je lui dirais un jour quand je sortirais avec une fille mais tant que c'est pas le cas je ne dit rien. Pourtant quand il fait des allusions à quand je me trouverais un petit amis avec qui je ferais ma vie je me sans mal à l'aise car il ne sait pas qu'il y a un risque que ça n'arrive pas (que j'ai un mari) :s

Malgré tous ses défauts j'aime mon père bien que j'ai dû mal à lui montrer enfin surtout à lui dire mais je sais qu'il sait que je l'aime et pour l'instant ça suffit :^^:
Enfin vous l'avez compris mon père c'est mon père mais des fois c'est plus un pote. j'attend beaucoup de lui mais je sais que c'est peine perdue :( mais bon c'est comme ça :)
Marblesve
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Cette fois "Parlons de nos pères respectifs"

Message par Marblesve »

Coucou

J'avais bien aimé le sujet "parlez moi de votre mère" mais cette fois-ci c'est au tour des pères, enfin de ceux qui veulent parler
de leur père.

Moi j'ai beaucoup de mal parfois à parler de mon père, et de la relation qu'on a eu. Je peux m'énerver très vite. Ou à contrario je peux parler de lui à un moment où je suis à l'aise, et du coup m'attacher à la personne en face de moi (le confident), peut être comme à un père que j'aurais aimé avoir. Pas mal de mes coups de foudre sont passés par là d'ailleurs avec les hommes...

Disons que j'ai eu une relation ténue avec mon père. Il me parlait très peu étant petit et à vrai dire je ne m'en rappelle pas bien.
Je l'ai très vite vu comme rival et jaloux de la relation que j'avais avec ma mère..
Bref je crois que je parle de ça avec légèreté alors que c'est un sujet difficile..

Et étrangement j'arrive plus facilement à me rappeler de ma relation avec lui dans la douleur en quelque sorte, quand je fais des efforts d'adaptation un peu trop gros..

Depuis, pas trop de nouvelles, ou superficielles. Je reprendrais ça plus tard.
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