Ma psy n'a aucune réticence à me voir homo, c'est plutôt le remplaçant (un monsieur d'un âge certains...) de mon médecin généraliste vers qui je me suis orienté en réclamant un placébo pour faire dodo (une tisane ou un morceau de sucre m'aurait suffit du moment que ça vienne du docteur et que j'ai pu exposer à un tiers mon dilemme d'orientation). Et ce monsieur en me demandant ce qui me perturbait, restât dubitatif face à mes aveux, et me conseilla alors de consulter un sexologue, un psychiatre et surtout qu'il s'agissait probablement là d'un trouble passager!
Voici pourquoi à mon rendez-vous suivant chez ma psy, j'ai évoqué le phénomène durable ou non!!! Voilà pour la précision.
J'aimerais parfois me dire que ce n'est que passager justement, ce serait alors plus rassurant pour l'avenir de mon couple, je n'y arrive pas parce que c'est nullement le cas. C'est une pensée qui m'est omniprésente, elle me suit partout, tout le temps, elle est en moi, sans être totalement à moi... Je n'es nullement l'intention de faire comme si cette attirance n'existait pas sinon je n'en n'aurai pas parlé à ma chère et tendre, à mon frère et à ma psy, ni ici d'ailleurs. C'est bien là, la preuve s'il en est que j'en prends conscience et que j'en suis surtout préoccupé. Pour ce qui est de me sentir gay... aussi difficile que ça me soit de l'admettre et encore plus de l'écrire ici, oui, en tout cas plus gay qu'hétéro et encore moins bi...
Pour autant, je n'ai pas ton recul Zphyr, mais je n'ai pas l'impression d'avoir été faussement moi-même ou d'avoir trompé qui que se soit, sauf moi! Oui, j'ai l'impression de m'être tromper sur moi, mais d'avoir jusque là paradoxalement fait de ma vie ce que je voulais en faire naturellement, sans me forcer à rien, uniquement par amour pour mon épouse, par amour propre et par amour pour cette famille, cadeau unique de la vie de la vie qu'est MA famille!!!
Alors oui aujourd'hui je doute beaucoup sur l'avenir en tout cas dans l'état de cette famille qui m'est si chère, mais non, je ne peux plus me taire et faire comme si je ne savais pas pour moi. Car à l'inverse des années jusque là écoulées, j'ai depuis 1 an, l'impression de me mentir encore plus et de surtout de leur mentir, et ça, ça n'est pas mon souhait.
Un pas de géant!...
Re: Un pas de géant!...
Nan mais moi aussi sur le moment, j'ai été très honnête, mais maintenant avec le recul, je me dis "Mais comment tu as pu ne pas voir que tu étais homo ??"
Re: Un pas de géant!...
Bonsoir F..., Zphyr, 
Incroyable comme je me retrouve totalement dans tes questions F...
Ben pour moi c'est devenu aussi une évidence que ce n'est pas passager, et avec le recul de maintenant 9 mois c'est sûr, c'est un fait acquis. Oui, je suis un peu comme Zphyr et je me dis, pourtant c'est clair que j'étais homo déjà à l'époque et que je ne le suis pas devenu d'un coup de baguette magique, mais voilà je ne voulais pas l'admettre. Et ça a été un vrai bonheur que de me voir courtiser, séduire par une femme extraordinaire qui m'a procuré la joie de fonder une très belle famille.
Mais maintenant c'est aussi un fait que j'ai envie de vivre pleinement ma vie de gay.
Je pense beaucoup à mon RV de mardi matin, à dire vrai je l'attends avec une certaine impatience. J'ai dit à ma femme que j'allais consulter et je lui ai promis que je lui dirai tout. Là aussi j'attends ce moment avec impatience (bon mardi c'est vraiment bientôt), mais un peu la trouille quand même...
A +
Incroyable comme je me retrouve totalement dans tes questions F...
Ben pour moi c'est devenu aussi une évidence que ce n'est pas passager, et avec le recul de maintenant 9 mois c'est sûr, c'est un fait acquis. Oui, je suis un peu comme Zphyr et je me dis, pourtant c'est clair que j'étais homo déjà à l'époque et que je ne le suis pas devenu d'un coup de baguette magique, mais voilà je ne voulais pas l'admettre. Et ça a été un vrai bonheur que de me voir courtiser, séduire par une femme extraordinaire qui m'a procuré la joie de fonder une très belle famille.
Mais maintenant c'est aussi un fait que j'ai envie de vivre pleinement ma vie de gay.
Je pense beaucoup à mon RV de mardi matin, à dire vrai je l'attends avec une certaine impatience. J'ai dit à ma femme que j'allais consulter et je lui ai promis que je lui dirai tout. Là aussi j'attends ce moment avec impatience (bon mardi c'est vraiment bientôt), mais un peu la trouille quand même...
A +
Re: Un pas de géant!...
Bonsoir F..., Zzadigq, Zphyr et les autres...
A vous lire, cela me fait l'effet de flashes par rapport aux derniers mois vécus avec mon mari.
Je me rends compte de tout ce qui a pu lui torturer l'esprit pendant des années.
Pendant un moment, nous avons pu échanger, il a pu me faire part de ce qu'il ressentait, et en remettant les pièces du puzzle en place, je revois exactement ce que vous vivez actuellement.
Oui, nous nous sommes aimés, il m'a aimée, et nous avons fait 4 enfants que nous désirions.
Mais au fond de lui, il y avait cette face cachée, ce "moi" enfoui, qui a fini par resurgir, par lui sauter en pleine figure... Il est resté longtemps dans le déni pcq il ne pouvait pas croire qu'il pouvait suivre un schéma différent de la vie (de famille, notamment) qu'il s'était tracée.
Il m'a même lâché un jour que je savais bien qu'il avait toujours eu ça en lui. Non, je ne savais pas ! Je ne lui ai jamais connu que des aventures féminines, et je ne m'attendais pas à son revirement jusqu'au jour où il me l'a annoncé. Aucun signe précurseur pour moi. Par contre, après, j'ai commencé à le trouver de plus en plus maniéré, voire efféminé, mais j'avais probablement changé de lunettes, aussi...
J'ai été sa confidente. Il me parlait même de ses peines de coeur... ça frisait le burlesque, non ?
Ce faisant, il tentait de s'en sortir.
Ce faisant, c'est moi qui me perdais complètement.
J'avais l'impression que ni lui ni moi n'étions encore à notre place.
J'étais sa copine ou sa mère, mais plus sa femme.
Il n'était pas bien dans son peau, et ça se répercutait sur toute la famille, sur son boulot, sur ses relations. Et moi je devais faire barrage, façade, je devais compenser, je dépensais une énergie folle pour ça.
J'ai tenté de sauvegarder l'institution du mariage aussi longtemps que j'ai pu.
Pour les enfants aussi, le petit avait à peine un an lors de l'annonce.
Mais je n'étais plus moi-même. J'avais l'impression de vivre à côté de ma vie.
Un cap étant franchi. Impossible de faire marche arrière.
Malheureusement pour nous la relation a dégénéré pour d'autres raisons. Et il tente encore de me faire porter toute la responsabilité de la décision de la séparation. C'est moi qui ai tout gâché en ne l'acceptant pas comme il était, en ne lui laissant pas une dernière chance de revenir (de se "convertir" ?).
Mais on peut très bien continuer à s'entendre, même en admettant que les routes se séparent.
Et c'est ce que je vous souhaite de tout coeur !
A vous lire, cela me fait l'effet de flashes par rapport aux derniers mois vécus avec mon mari.
Je me rends compte de tout ce qui a pu lui torturer l'esprit pendant des années.
Pendant un moment, nous avons pu échanger, il a pu me faire part de ce qu'il ressentait, et en remettant les pièces du puzzle en place, je revois exactement ce que vous vivez actuellement.
Oui, nous nous sommes aimés, il m'a aimée, et nous avons fait 4 enfants que nous désirions.
Mais au fond de lui, il y avait cette face cachée, ce "moi" enfoui, qui a fini par resurgir, par lui sauter en pleine figure... Il est resté longtemps dans le déni pcq il ne pouvait pas croire qu'il pouvait suivre un schéma différent de la vie (de famille, notamment) qu'il s'était tracée.
Il m'a même lâché un jour que je savais bien qu'il avait toujours eu ça en lui. Non, je ne savais pas ! Je ne lui ai jamais connu que des aventures féminines, et je ne m'attendais pas à son revirement jusqu'au jour où il me l'a annoncé. Aucun signe précurseur pour moi. Par contre, après, j'ai commencé à le trouver de plus en plus maniéré, voire efféminé, mais j'avais probablement changé de lunettes, aussi...
J'ai été sa confidente. Il me parlait même de ses peines de coeur... ça frisait le burlesque, non ?
Ce faisant, il tentait de s'en sortir.
Ce faisant, c'est moi qui me perdais complètement.
J'avais l'impression que ni lui ni moi n'étions encore à notre place.
J'étais sa copine ou sa mère, mais plus sa femme.
Il n'était pas bien dans son peau, et ça se répercutait sur toute la famille, sur son boulot, sur ses relations. Et moi je devais faire barrage, façade, je devais compenser, je dépensais une énergie folle pour ça.
J'ai tenté de sauvegarder l'institution du mariage aussi longtemps que j'ai pu.
Pour les enfants aussi, le petit avait à peine un an lors de l'annonce.
Mais je n'étais plus moi-même. J'avais l'impression de vivre à côté de ma vie.
Un cap étant franchi. Impossible de faire marche arrière.
Malheureusement pour nous la relation a dégénéré pour d'autres raisons. Et il tente encore de me faire porter toute la responsabilité de la décision de la séparation. C'est moi qui ai tout gâché en ne l'acceptant pas comme il était, en ne lui laissant pas une dernière chance de revenir (de se "convertir" ?).
Mais on peut très bien continuer à s'entendre, même en admettant que les routes se séparent.
Et c'est ce que je vous souhaite de tout coeur !
Re: Un pas de géant!...
Désolé, je n'ai pas le temps de réagir à vos propos, Coline, j'ai surtout envie de te dire qu'évidemment les similitudes avec ton mari doivent te sembler flagrantes, et qu'il a eu de la chance d'avoir une épouse compréhensive comme toi. Et Zzadigq, profite bien de ton rdv chez la psy pour lui dire ce que tu as besoin, si ça peut déclencher ensuite un dialogue plus serein avec ton épouse tant mieux...
Je reviens d'ici quelques jours!
A très vite...
Je reviens d'ici quelques jours!
A très vite...
Re: Un pas de géant!...
Bjr F... et tous
Bon je suis allé ce matin chez ma psy, et je regrette bien de ne pas y être allé plus tôt!!!
Bien sûr ce travail n'est pas terminé, mais c'est fou ce qu'elle m'a rassuré, elle m'a beaucoup fait parler, et ça m'a vraiment fait du bien. Et c'est évident, c'est d'ailleurs elle qui l'a prononcé, que pour moi, il y a un avant, et un après, que je reconnais. Mais je suis encore (très) fragile...
Mais voilà, j'ai la sensation d'emprunter un nouveau chemin, et j'y vais maintenant de façon bien plus résolue.
A +
Bon je suis allé ce matin chez ma psy, et je regrette bien de ne pas y être allé plus tôt!!!
Bien sûr ce travail n'est pas terminé, mais c'est fou ce qu'elle m'a rassuré, elle m'a beaucoup fait parler, et ça m'a vraiment fait du bien. Et c'est évident, c'est d'ailleurs elle qui l'a prononcé, que pour moi, il y a un avant, et un après, que je reconnais. Mais je suis encore (très) fragile...
Mais voilà, j'ai la sensation d'emprunter un nouveau chemin, et j'y vais maintenant de façon bien plus résolue.
A +
Re: Un pas de géant!...
COOOOL ! 
Re: Un pas de géant!...
Contente pour toi, Zzadigq !
Tu dois avoir l'impression de respirer un peu mieux, là...
Tu dois avoir l'impression de respirer un peu mieux, là...
Re: Un pas de géant!...
Me voici de retour après quelques jours d'absence...
Bien content pour toi Zzadiqg si ton rendez-vous chez la psy a pu t'aider à y voir plus clair et surtout à te situer un peu plus dans le déroulement des évènements.
Et je voulais revenir sur ton propos Coline, auquel je n'ai pas eu le temps de réagir et qui pourtant m' interpellé.
Je n'arrive pas aujourd'hui à approfondir l'échange avec mon épouse, à savoir ou fixer les limites (s'il y a lieu) qui nous protègeront l'un et l'autre e surtout qui nous préserverons. Bien sûr j'aimerais lui en dire beaucoup plus, sur mes inquiétudes, mon manque de vision à long terme et encore plus à brève échéance, c'est terriblement angoissant de se demander ce qui pourra advenir dans les 6 mois qui viennent sans avoir de réponse. C'est vraiment ce qui me préoccupe le plus, me demander quoi faire? Qu'ai-je envie? Quel est l'idéal pour ma chérie? pour mes enfants? pour moi??? N'ai-je pas l'impression à ce moment précis de succomber à un fantasme depuis longtemps enfouis??? Je me répète surement, mais c'est vraiment là mon inquiétude, en entamant cette démarche avec moi-même et aux yeux de ceux que j'aime, est-ce que je ne fais pas fausse route? Tout en sachant que rien de redeviendra "comme avant"... J'ai très peur!!!
Pour ce que tu dis de ton mari (ou ex?), quand il t'a dit que tu savais qu'il avait "ça" en lui, j'ai eu la même réflexion à l'égard de ma femme et de mon frère, ils m'ont tous deux répondu non, ils n'ont pas été pour autant surpris... Comme quoi on connait bien mieux les autres que ce qu'on l'imagine...
J'ai été un temps quelque peu désagréable envers mon épouse, me disant secrètement, elle va me mettre à la porte... c'est tellement plus simple ainsi, déculpabiliser de le fait de quitter l'autre en se laissant quitter... Elle a résisté, tant mieux, peut être pour me mettre face à mes responsabilités, à mon choix, qui aussi difficile que se soit à comprendre n'en ai pas un!!! Ca aussi je le répète haut et fort!!! Oui j'ai besoin aujourd'hui de me sentir gay pour exister, oui c'est un grand bouleversement pour tous, oui ça changera tout, mais non je ne choisis pas d'abandonner ma famille, de dire non à mes promesses nuptiales, et non je ne laisse pas sans papa mes enfants!!! Mais en effet je crois irrémédiablement que les choses changeront!...
J'espère sincèrement quoiqu'il advienne dans ma vie, dans ma famille que tout comme toi, nous serons garder cette harmonie et cette entente qui nous uni aujourd'hui, garder des rapports sains pour nos enfants, malgré toute la peine que je lui inflige...
Et je lui souhaite surtout de pouvoir se retrouver!!!
Bien content pour toi Zzadiqg si ton rendez-vous chez la psy a pu t'aider à y voir plus clair et surtout à te situer un peu plus dans le déroulement des évènements.
Et je voulais revenir sur ton propos Coline, auquel je n'ai pas eu le temps de réagir et qui pourtant m' interpellé.
Je n'arrive pas aujourd'hui à approfondir l'échange avec mon épouse, à savoir ou fixer les limites (s'il y a lieu) qui nous protègeront l'un et l'autre e surtout qui nous préserverons. Bien sûr j'aimerais lui en dire beaucoup plus, sur mes inquiétudes, mon manque de vision à long terme et encore plus à brève échéance, c'est terriblement angoissant de se demander ce qui pourra advenir dans les 6 mois qui viennent sans avoir de réponse. C'est vraiment ce qui me préoccupe le plus, me demander quoi faire? Qu'ai-je envie? Quel est l'idéal pour ma chérie? pour mes enfants? pour moi??? N'ai-je pas l'impression à ce moment précis de succomber à un fantasme depuis longtemps enfouis??? Je me répète surement, mais c'est vraiment là mon inquiétude, en entamant cette démarche avec moi-même et aux yeux de ceux que j'aime, est-ce que je ne fais pas fausse route? Tout en sachant que rien de redeviendra "comme avant"... J'ai très peur!!!
Pour ce que tu dis de ton mari (ou ex?), quand il t'a dit que tu savais qu'il avait "ça" en lui, j'ai eu la même réflexion à l'égard de ma femme et de mon frère, ils m'ont tous deux répondu non, ils n'ont pas été pour autant surpris... Comme quoi on connait bien mieux les autres que ce qu'on l'imagine...
J'ai été un temps quelque peu désagréable envers mon épouse, me disant secrètement, elle va me mettre à la porte... c'est tellement plus simple ainsi, déculpabiliser de le fait de quitter l'autre en se laissant quitter... Elle a résisté, tant mieux, peut être pour me mettre face à mes responsabilités, à mon choix, qui aussi difficile que se soit à comprendre n'en ai pas un!!! Ca aussi je le répète haut et fort!!! Oui j'ai besoin aujourd'hui de me sentir gay pour exister, oui c'est un grand bouleversement pour tous, oui ça changera tout, mais non je ne choisis pas d'abandonner ma famille, de dire non à mes promesses nuptiales, et non je ne laisse pas sans papa mes enfants!!! Mais en effet je crois irrémédiablement que les choses changeront!...
J'espère sincèrement quoiqu'il advienne dans ma vie, dans ma famille que tout comme toi, nous serons garder cette harmonie et cette entente qui nous uni aujourd'hui, garder des rapports sains pour nos enfants, malgré toute la peine que je lui inflige...
Et je lui souhaite surtout de pouvoir se retrouver!!!
Re: Un pas de géant!...
Bonjour F..., Colline, Zphyr, et tous,
F..., toutes ces questions, je me les suis aussi posées, et je crois que je réagis de façon très similaire.
Ma psy, même si à ce jour je n'ai eu encore qu'une seule séance avec elle, m'a bien aidé à analyser mes angoisses, et par ailleurs aussi ce que je veux et ne veux pas. Par exemple, un retour en arrière pour moi apparaît maintenant impossible. En même temps j'ai aussi des angoisses identiques aux tiennes à très court terme, et à plus long terme également. Je me suis aussi demandé si je n'étais pas tout simplement en train de succomber à un phantasme, mais je crois que tu connais aussi bien que moi la réponse à cette question, et que non ce n'est pas juste un phantasme, c'est bien plus profond que ça.
Concernant le dialogue avec ta femme, moi qui te disais qu'il ne fallait pas trop prendre de temps, en fait je modère mon propos. Mais je pense que tu as dû aborder ce point avec ta psy. Ton dialogue avec ton épouse, même si tu as l'impression que ça n'avance pas, et bien ça peut être le cas quelque temps, mais ça avancera quoi qu'il arrive.
Moi aussi en ce moment je suis très désagréable, et aussi surprenant que ce soit (et je me souviens de ce qu'écrivait Lolo quand j'ai débarqué sur ce forum...), comme toi j'ai besoin de me sentir gay pour exister (je te paraphrase, car je n'ai pas mieux). Et comme toi je n'abandonne pas ma famille, enfin bref je comprends parfaitement bien ce que tu peux ressentir. Mais voilà, il y a ce fait que tu te sens gay, que c'est devenu quelque chose de très important pour toi, et que maintenant que tu le sais, et bien forcément tu ne peux ni ne veux pas revenir dans le passé. Pour moi c'est rigoureusement identique, je veux vivre pleinement ma vie de gay.
Colline, je comprends aussi tout ce que toi tu as pu ressentir, tes colères qu'on pouvait ressentir dans tes premiers messages quand tu évoquais ta propre situation, la sévérité (parfois justifiée) avec laquelle tu jugeais ton mari, mais je vois que tu as évolué. Je me mets un peu à sa place, même si je suis différent, et je ressens bien toute la tristesse, et aussi la peur voire le désespoir qui ont pu l'envahir.
F..., toutes ces questions, je me les suis aussi posées, et je crois que je réagis de façon très similaire.
Ma psy, même si à ce jour je n'ai eu encore qu'une seule séance avec elle, m'a bien aidé à analyser mes angoisses, et par ailleurs aussi ce que je veux et ne veux pas. Par exemple, un retour en arrière pour moi apparaît maintenant impossible. En même temps j'ai aussi des angoisses identiques aux tiennes à très court terme, et à plus long terme également. Je me suis aussi demandé si je n'étais pas tout simplement en train de succomber à un phantasme, mais je crois que tu connais aussi bien que moi la réponse à cette question, et que non ce n'est pas juste un phantasme, c'est bien plus profond que ça.
Concernant le dialogue avec ta femme, moi qui te disais qu'il ne fallait pas trop prendre de temps, en fait je modère mon propos. Mais je pense que tu as dû aborder ce point avec ta psy. Ton dialogue avec ton épouse, même si tu as l'impression que ça n'avance pas, et bien ça peut être le cas quelque temps, mais ça avancera quoi qu'il arrive.
Moi aussi en ce moment je suis très désagréable, et aussi surprenant que ce soit (et je me souviens de ce qu'écrivait Lolo quand j'ai débarqué sur ce forum...), comme toi j'ai besoin de me sentir gay pour exister (je te paraphrase, car je n'ai pas mieux). Et comme toi je n'abandonne pas ma famille, enfin bref je comprends parfaitement bien ce que tu peux ressentir. Mais voilà, il y a ce fait que tu te sens gay, que c'est devenu quelque chose de très important pour toi, et que maintenant que tu le sais, et bien forcément tu ne peux ni ne veux pas revenir dans le passé. Pour moi c'est rigoureusement identique, je veux vivre pleinement ma vie de gay.
Colline, je comprends aussi tout ce que toi tu as pu ressentir, tes colères qu'on pouvait ressentir dans tes premiers messages quand tu évoquais ta propre situation, la sévérité (parfois justifiée) avec laquelle tu jugeais ton mari, mais je vois que tu as évolué. Je me mets un peu à sa place, même si je suis différent, et je ressens bien toute la tristesse, et aussi la peur voire le désespoir qui ont pu l'envahir.