Heu... c'est très tendancieux ce que tu viens d'écrire...Hey Jude a écrit :en espérant qu'un jour il se sentira suffisamment bien dans sa peau pour en saisir une.
A votre avis, je fais quoi ?
Re: A votre avis, je fais quoi ?
Re: A votre avis, je fais quoi ?
Floridjan et Sampa
Il m'a fallu 30 PUTAIN d'années pour arriver à dire à mes amis que j'aimais les filles. Sinon je ne l'avais dit qu'à un pote au lycée et au père de mon fils. 30 ans avant d'arriver à me dire que juste coucher avec des filles ne me suffisait pas, que j'aspirais à être heureuse en couple avec une femme, que c'était là mon vrai confort.
Fiou. Moi aussi j'aurais donné n'importe quoi pour pas être lesbienne, du moins j'aurais vraiment aimé être hétéro. Dieu sait que j'ai lutté.
Il m'a fallu 30 PUTAIN d'années pour arriver à dire à mes amis que j'aimais les filles. Sinon je ne l'avais dit qu'à un pote au lycée et au père de mon fils. 30 ans avant d'arriver à me dire que juste coucher avec des filles ne me suffisait pas, que j'aspirais à être heureuse en couple avec une femme, que c'était là mon vrai confort.
Fiou. Moi aussi j'aurais donné n'importe quoi pour pas être lesbienne, du moins j'aurais vraiment aimé être hétéro. Dieu sait que j'ai lutté.
Re: A votre avis, je fais quoi ?
On a fini par triompher de nous même et c'est ce qui compte^^
Re: A votre avis, je fais quoi ?
Dans le chemin de l'acceptation, en partant de l'ignorance de soi jusqu'au co assumé, il y a plusieurs phases :
- Celle de l'aveugle, on ne rend pas compte qu'on matte. Le plus souvent c'est interprété comme de la jalousie, on voudrait être l'autre alors qu'on le désire
- Celle de l'autruche, on se rend compte qu'on scanne l'autre et on le nie. On se voit comme quelqu'un d'inférieur, on se demande pourquoi nous et non pas les autres et surtout on ne se projète pas. Pourtant, le désir est bien là et commence prend le contrôle en mode solitaire. Cette période est faite de virages à 180° (passage hétéro, amour platoniques, période de déni total...) quand il ne s'agit pas d'un bras de fer entre l'être et le paraître.
- Celle de la taupe. Lorsqu'on fini par intégrer progressivement qu'on n'a pas le choix, on devient prisonnier de ses tunnels. Si quelqu'un découvre les mottes de terre, on fait en sorte de ne pas les remuer. Si cette même personne se met à creuser même pour nous aider, on s'engouffre encore plus pensant que la prison est un moindre mal.
- Celle du blessé. Lorsqu'on se met à parler pour la première fois c'est dur. Les réactions représente une palette diverses : On bute sur les mots quand on n'en fait pas des tonnes pour se trouver de fausses excuses pour retrouver cette chère prison, on se met à trembler allant jusqu'à en devenir malade, on craque nerveusement ... Mais c'est un mal nécessaire libérateur.
- Celle du convalescent. Celui qui reprend des forces pour se reconstruire à l'air libre.
D'autres passent ces étapes rapidement allant jusqu'à les ignorer. Puis, il y a les autres : Quelques mois, quelques années, parfois plus d'une décennie ...
J'ai été aveugle pendant 4 ans, une autruche pendant 7 ans, une taupe pendant 4 ans, en convalescence pendant presque 6 ans...
- Celle de l'aveugle, on ne rend pas compte qu'on matte. Le plus souvent c'est interprété comme de la jalousie, on voudrait être l'autre alors qu'on le désire
- Celle de l'autruche, on se rend compte qu'on scanne l'autre et on le nie. On se voit comme quelqu'un d'inférieur, on se demande pourquoi nous et non pas les autres et surtout on ne se projète pas. Pourtant, le désir est bien là et commence prend le contrôle en mode solitaire. Cette période est faite de virages à 180° (passage hétéro, amour platoniques, période de déni total...) quand il ne s'agit pas d'un bras de fer entre l'être et le paraître.
- Celle de la taupe. Lorsqu'on fini par intégrer progressivement qu'on n'a pas le choix, on devient prisonnier de ses tunnels. Si quelqu'un découvre les mottes de terre, on fait en sorte de ne pas les remuer. Si cette même personne se met à creuser même pour nous aider, on s'engouffre encore plus pensant que la prison est un moindre mal.
- Celle du blessé. Lorsqu'on se met à parler pour la première fois c'est dur. Les réactions représente une palette diverses : On bute sur les mots quand on n'en fait pas des tonnes pour se trouver de fausses excuses pour retrouver cette chère prison, on se met à trembler allant jusqu'à en devenir malade, on craque nerveusement ... Mais c'est un mal nécessaire libérateur.
- Celle du convalescent. Celui qui reprend des forces pour se reconstruire à l'air libre.
D'autres passent ces étapes rapidement allant jusqu'à les ignorer. Puis, il y a les autres : Quelques mois, quelques années, parfois plus d'une décennie ...
J'ai été aveugle pendant 4 ans, une autruche pendant 7 ans, une taupe pendant 4 ans, en convalescence pendant presque 6 ans...
Re: A votre avis, je fais quoi ?
Y'a aussi le mec qui s'est construit son tunnel tellement solide avec femme aimée; enfants.... et qui a pas mal de potes gays passque c'est cool !
Pis d'un seul coup, la voûte s'effondre et la lumière est tellement bonne, qu'en un an il s'affirme homo et il se trouve l'homme de sa vie.
si si, j'en connaît.
Pis d'un seul coup, la voûte s'effondre et la lumière est tellement bonne, qu'en un an il s'affirme homo et il se trouve l'homme de sa vie.
si si, j'en connaît.
Re: A votre avis, je fais quoi ?
Tiens, je me suis reconnu là !Ray-D a écrit :- Celle de l'aveugle, on ne rend pas compte qu'on matte. Le plus souvent c'est interprété comme de la jalousie, on voudrait être l'autre alors qu'on le désire
Re: A votre avis, je fais quoi ?
cela doit être typique des vestiaires des années collège
Re: A votre avis, je fais quoi ?
floridjan a écrit : Quelque part, les perches que l'on m'a tendu ou ce genre de lapsus indiquant que les gens n'étaient pas dupes (et même moins dupes que moi) m'ont certainement aidé à comprendre que je ne pouvais pas faire autrement que d'accepter mon homosexualité si je voulais être heureux un jour. L'acceptation s'est faite en plusieurs temps :
1) Je ne suis pas un pédé !
2) Je suis peut-être homosexuel mais il n'y a pas de bonheur possible dans cette vie là donc faut que je lutte contre ça
3) ça ne sert à rien de lutter, je suis comme ça, faut que j'essaie de l'accepter sinon je ne serai jamais heureux...
Bon sang, mais ça me fait vraiment penser à quelqu'un, tout ça...Ray-D a écrit :Dans le chemin de l'acceptation, en partant de l'ignorance de soi jusqu'au co assumé, il y a plusieurs phases :
- Celle de l'aveugle, on ne rend pas compte qu'on matte. Le plus souvent c'est interprété comme de la jalousie, on voudrait être l'autre alors qu'on le désire
- Celle de l'autruche, on se rend compte qu'on scanne l'autre et on le nie. On se voit comme quelqu'un d'inférieur, on se demande pourquoi nous et non pas les autres et surtout on ne se projète pas. Pourtant, le désir est bien là et commence prend le contrôle en mode solitaire. Cette période est faite de virages à 180° (passage hétéro, amour platoniques, période de déni total...) quand il ne s'agit pas d'un bras de fer entre l'être et le paraître.
- Celle de la taupe. Lorsqu'on fini par intégrer progressivement qu'on n'a pas le choix, on devient prisonnier de ses tunnels. Si quelqu'un découvre les mottes de terre, on fait en sorte de ne pas les remuer. Si cette même personne se met à creuser même pour nous aider, on s'engouffre encore plus pensant que la prison est un moindre mal.
- Celle du blessé. Lorsqu'on se met à parler pour la première fois c'est dur. Les réactions représente une palette diverses : On bute sur les mots quand on n'en fait pas des tonnes pour se trouver de fausses excuses pour retrouver cette chère prison, on se met à trembler allant jusqu'à en devenir malade, on craque nerveusement ... Mais c'est un mal nécessaire libérateur.
- Celle du convalescent. Celui qui reprend des forces pour se reconstruire à l'air libre.
D'autres passent ces étapes rapidement allant jusqu'à les ignorer. Puis, il y a les autres : Quelques mois, quelques années, parfois plus d'une décennie ...
J'ai été aveugle pendant 4 ans, une autruche pendant 7 ans, une taupe pendant 4 ans, en convalescence pendant presque 6 ans...
C'est fou ce que vous pouvez exprimer clairement ces ressentis qui restent trop souvent et trop longtemps dans l'ombre !
Re: A votre avis, je fais quoi ?
+1Ray-D a écrit :cela doit être typique des vestiaires des années collège