Cet article permet de souligner que la solution finale n' avait pas été utilisé contre les homos . En effet les gays été biensur persécutés et beaucoup sont mort durant cette période mais il ne faut pas confondre camp de concentration et camp d' extermination.
extrait de wikipedia a écrit :
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, l'idéologie national-socialiste a tout d'abord entretenu des relations ambiguës avec l'homosexualité. Aux premières heures du mouvement, le culte de la virilité, de la beauté plastique, de l'homme nouveau était teinté de machisme et d'homo-érotisme. Les SA, par la voix d'Hans Blücher — un proche de l'organisation paramilitaire — et par l'exemple d'Ernst Röhm, qui était ouvertement inverti, furent plutôt favorables à l'homosexualité à l'antique. Néanmoins les sections d'assauts furent balayées avec la Nuit des longs couteaux et l'année qui suivit, en 1935, le régime durcit la législation envers les homosexuels (modification du § 175 du Code pénal allemand). Il faut néanmoins rappeler qu'à l'époque, la condamnation pénale de l'homosexualité, ainsi que son classement dans les maladies mentales, étaient considérés comme allant de soi dans de nombreux pays. La pénalisation de l'homosexualité, en elle-même, n'était donc pas spécifique à l'Allemagne Nationale-Socialiste.
Il n'en reste pas moins qu'au temps du Reich de très nombreux homosexuels furent déportés vers les camps de concentration. Les prisonniers homosexuels masculins étaient marqués d’un triangle rose, d’une taille supérieure aux autres triangles classificatoires, ce qui avait souvent pour effet, en plus des conditions de vie très dures dans les camps, de les livrer à l'hostilité des autres déportés. On imagine fort bien les humiliations et les avanies de toutes sortes, dans un tel milieu, que durent souffrir des homosexuels forcés malgré eux à ce que l'on appellerait de nos jours un outing. C'est pourquoi le triangle rose est aujourd’hui utilisé comme un symbole d’identité gay, rappel de la cruauté des persécutions passées.
Aucun projet spécifique d’extermination comparable à la Solution finale n’a été élaboré en vue de faire disparaître les homosexuels à l'instar des Juifs, des Tsiganes et autres ethnies considérées comme inférieures. Cependant les orateurs nazis s'en prenaient couramment à eux, en des termes fort peu équivoques quant à la nécessité de leur élimination, ce qui ne pouvait pas être sans effet sur le traitement qui leur fut réservé dans les camps de concentration, au seul motif qu'ils étaient homosexuels. Ils furent ainsi victimes de traitements particulièrement barbares.
Aucune étude historique de fond n’ayant à ce jour été publiée, les chiffres, allant de la simple dénégation (0) aux exagérations les plus fantaisistes (plusieurs millions) circulent sur le nombre d'homosexuels tant déportés qu’assassinés entre 1933 et 1945. Les travaux sur bases des condamnations « légales » suggèrent 10 000 victimes :
Les persécutions nazies à l'égard des homosexuels se sont déroulées dans un contexte de durcissement général des régimes totalitaires et autoritaires sur les « déviances morales ». Ainsi, en 1934, Staline a fait adopter des dispositions pénales prévoyant l'emprisonnement et la déportation des homosexuels. D'après des données incomplètes, de l'ordre de 300 000 à 400 000 personnes ont été condamnées sur la base de ces dispositions (qui n'ont été abrogées qu'à la fin des années 1980). Dans les pays de tradition stalinienne, la persécution des homosexuels a été systématique. C'est encore le cas aujourd'hui à Cuba. En Espagne, le régime franquiste avait adopté la loi sur la dangerosité sociale qui permettait l'emprisonnement des homosexuels. En Italie, Mussolini mit en place une politique comparable, en poursuivant les homosexuels comme opposants politiques, mais en refusant d'établir une incrimination anti-homosexuelle comme lui avait demandé Hitler. Les responsables fascistes homosexuels ont seulement été contraints à démissionner.