Homosexualité, psychologie et philosophie...

Homophobie,lesbophobie, biphobie, transphobie, sexisme et autres joyeusetés...
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Gal-El
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Homosexualité, psychologie et philosophie...

Message par Gal-El »

...Les Prodigieuses Victoires de la Psychologie Moderne!


L'homosexualité selon Pierre Daco:
L'HOMOSEXUALITE MASCULINE

Un homosexuel est un homme marquant une préférence sexuelle envers les représentants de son sexe (homme ou jeune garçon). Cette préférence peut être absolue: l'homme ne parvient à avoir des rapports sexuels qu'avec d'autres hommes (ou garçons). La femme est alors totalement exclue de ses précoccupations.

L'homosexualité peut être relative: il existe alors une tendance qui le pousse vers d'autres hommes; bien qu'il puisse se marier, avoir des enfants et sembler avoir une vie sexuelle normale.

De toute façon, une tendance homosexuelle se traduit toujours dans le comportement.

Il existe deux grandes formes d'homosexualité:

I.L'homosexualité biologique. __ L'homme présente extérieurement les caractéres masculins. Cependant, cet être est physiquement comme une femme, pense en femme, a des goûts trés féminins , etc. Ce genre d'homosexualité est donc normal, si on considére les facteurs physiques qui la détérminent. La seule possibilité est donc une opération chirurgicale éventuelle qui donnerait à cet homme le sexe auquel il appartient réellement.
2.L'homosexualité psychologique. __ C'est la plus répandue. Elle montre souvent un arrêt du développement psychologique et sexuel. Quelle est la cause qui peut pousser un homme à diriger sa sexualité vers un autre homme, au lieu de l'autre sexe?
La réponse générale qui peut être celle-ci: l'homosexualité est un trouble de la sexualité entiére (comme n'importe quel trouble sexuel). L'homosexualité n'est qu'une manifestation particuliére d'un manque de développement psychique . Parmi les causes les plus fréquentes, on trouve: sentiments d'infériotité; haine des femmes (due à certaines circonstances ou à l'éducation); tout ce qui peut donner au garçon la peur des femmes; tout ce qui peut déviriliser le garçon (domination, autoritarisme, frustrations, sentiments d'infériorité,etc).

L'homosexualité est une forme d'impuissance. Pour la plupart des homosexuels , le partenaire-homme représente une femme...tout en ayant l'avantage de n'être pas une femme; c'est-à-dire une créature dont il a peur et qu'il croit détéster. Certains homosexuels acceptent leur anomalie sans souffrance visible. Au contraire, d'autres en font le plaidoyer, comme ce fut le cas d'André Gide.

Mais, trés souvent, l'homosexuel est un véritable obsédé; il souffre de ses tendances contre lesquelles sa morale et sa volonté ne peuvent pas grand chose. Des livres parfois poignants montre que certains homosexuels présentent des drames intérieurs dont on ne peut soupçonner l'intensité. Et le sentiment qu'ils ont d'être méprisés et rejetés ne fait qu'accentuer leur souffrance.

En dehors de cela, il existe également des homosexuels <<d'occasion>> . Cette homosexualité se rencontre fréquemment quand les femmes font défault pendant un temps assez long (casernes, pénitenciers, prisons etc). Elle présente cependant un danger: elle risque de devenir une habitude, surtout si le sujet est jeune et offre certaines prédispositions à la nevrose.

Enfin, l'homosexualité se montre chez les snobs à l'affût de <<sensations rares>>; chez les épileptiques, chez les toxicomanes (notamment par cocaïne), etc

L'homosexualité véritable améne souvent à des complications sentimentales entre les partenaires; des jalousies féroces sont fréquentes et obsédantes, suivies de violences pouvant aller jusqu'au meurtre.
HOMOSEXUALITE FEMININE

Chez la femme, l'homosexualité consiste à avoir des rapports sexuels avec d'autres femmes (masturbation réciproque, par exemple). Cette homosexualité s'appelle également lesbisme (les lesbiennes), ou saphisme (ces pratiques semblaient communes chez les femmes de Lesbos, patrie de Sapho...).

Ici, aussi, l'homosexualité peut être biologique. On a affaire à des femmes-hommes, dures et virils, massives, parfois moustachues, qui agissent comme des hommes et pensent comme eux.
Mais, le plus souvent, il s'agit d'un phénoméne psychologique. On trouve chez l'homosexuelle psychique une haine de l'homme, provoquée par de nombreuses raisons possibles. Elle refuse de se soumettre à la <<loi masculine>>...et recherche une autre femme.

Ou bien, elle devient mentalement un homme; c'est alors l'homosexualité active, qui joue le rôle masculin. Ou bien elle reste dans son rôle passif; sa partenaire représente l'homme...mais qui n'a pas les défaults des hommes détéstés.

On voit donc que l'homosexualité psychique est un symptôme de névroses; elle n'est qu'une compensation ou pis-aller (puisque l'homosexuelle se trouve dans l'impossibilité mentale d'aimer le sexe opposé...).

Les <<ménages>> féminins sont excessivement nombreux. Beaucoup de souffrances, d'obsessions et de jalousies terribles en sont le résultat.


Psychologue et psychanalyse de grandes éxperience, PIerre Daco était particuliérement bien placé pour répondre aux multiples questions que se pose l'époque moderne (mdr). Il est membre de l'Institut International de Psychothérapuie (Genève) et de la Fondation Internationale de Psychologie Analytique. Il doit sa formation de particien aux écoles de C.G Jung et de Charles Baudoiun.


Bon bon bon, on va rassurer la terre, ce livre a fait apparition en 1960, donc n'est sûrement plus une référence [ à part pour le pote dont je me le suis prêté ^_^', qui d'ailleurs ne soupçonne jamais mon homosexualité (soi disant passant qui est tout, sauf ce qu'est écrit la haut c'est con non? XD)] mais je voudrais savoir quand même si ce genre d'énoncés est toujours légales de publication (sinon comment le pote l'a eu) et pis sinon ben ça sera trop vache quoi, surtout pour quelqu'un qui jusqu'ici n'a jamais vu d'homosexuels comme ça et pourtant il vit avec un homo dans la même chambre :roll: (c'est ce qu'on appelle de l'incohérence théori-experimentales?)
Et quand même, ils regardaient vachement loin les psycho des années 60 ....non mais quand même je me suis bien marré sur celle ci:
On a affaire à des femmes-hommes, dures et virils, massives, parfois moustachues
:lol: :lol: :lol: :lol: ahem -_- dsl.
PS: j'ai trouvé les deux textes dans la rubrique "désordres sexuels" avec le sado-masochisme etc)
PS II: remarquez aussi l'ironie que ça fait quand on lit le titre du livre à hautte voix :Mrgreen:
gandalf
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Message par gandalf »

Fiou heuresement que tu précises que le bouquin a été publié dans les années 60 sinon on aurait pu porter plainte.
Etant en psychologie et ayant lu quelques bouquins récents sur le sujet je peux dire que l'homosexualité n'est plus considéré comme un "désordre sexuel" ou d'autres termes équivalents qui nous désignerait comme souffrant d'une pathologie.
Globalement la psychologie accepte entièrement aujourd'hui les homosexuels comme des gens normaux (donc ne souffrant pas de pathologie) ce qui prouve que ça a bougé depuis le temps ^^
gandalf
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Message par gandalf »

En fait de ce que j'ai lu j'en ai retiré que la psychologie actuelle à mis à l'épreuve les anciennes théories qui cherchaient à trouver les "raisons" de l'homosexualité en les confrontant à de très nombreux cas, et cela à aboutit sur la constatation que les diverses théories émisent (absence du père, mère trop autoritaire, traumatisme,...) ne tenaient pas la route compte tenu du fait que tout les sujets qui en ont fait les frais ne sont pas tous homosexuels.
Donc oui certains homosexuels ont vécus un traumatisme dans leur enfance mais également des hétéros ce qui prouve que ce n'est pas la "raison" de leur homosexualité.
Au niveau du complexe d'Oedipe, je n'ai pas lu les traité de la psychanalyse actuelle mais les bouquins de Freud qui en parlaient, et le bon vieux barbu contrairement à ce que l'on pourrait croire ne pensait pas que l'homosexualité était pathologique, il pensait même que les homosexuels pouvaient avoir une vie épanouie et enrichissante tout comme les hétérosexuels; il disait, pour résumé, que les homos avaient une façon différent de régler le complexe d'Oedipe mais qu'il n'y avait là dedans rien de pathologique ni de malsain.
Miss Hada
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Message par Miss Hada »

l'homosexualité du temps où elle était encore considérée comme un désordre mental par la médecine (au niveau référence mondiale du type "DSM" et OMS à savoir "CIM-10") était une "paraphilie" à savoir une déviance de la sexualité considérée comme telle en tant qu'infraction à la norme sociale mais de toute façon sans aucune explication scientifiquement plausible (à savoir avec véritable étude scientifique sur la question)... actuellement seul le travestisme sexuel et la p*é**d***o*p**h***i*li**e ont une mention de cause "possible" mais non certaine

c les psychanalyses de type "traditionnel" qui affirment une origine traumatique mais cela sans aucune preuve scientifique à l'appui, les médecins psychiatres eux considèrent pour le moment que c pas un problème en soi, le problème central des homos c la gestion du stress du à l'homophobie ambiante et les dépressions qui en découlent...

la définition des paraphilies:
la survenue d’une excitation en réponse à des objets sexuels ou à des situations qui ne font pas partie des modèles normatifs de stimulation et qui sont susceptibles à des degrés divers, d’interférer avec la capacité du sujet à avoir une activité sexuelle empreinte d’affection et de réciprocité.
On voit bien qu'être homo ne rentre plus dans la définition puisque la société a admi que nous avons "la capacité" "à avoir une activité sexuelle empreinte d’affection et de réciprocité."

pour les autres "paraphilies" encore dans le "paquet-cadeau" j'en ai causé sur mon site... :wink: c surtout un problème de perception sociale et de reconnaissance sociale de "la capacité" "à avoir une activité sexuelle empreinte d’affection et de réciprocité." de relations entre adultes consentants... et même plutot partant(e)s :lol:
tribiout
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Message par tribiout »

Disons qu'on ne peut pas généraliser ces propos à l'ensemble des homosexuel(le)s... mais il y a une part de vraie.. n'en déplaise...

Encore une fois, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain... ce traité peut aussi s'inscrire dans la liste infinie des "causes potentielles" de l'homosexualité... on n'est pas tous homosexuel de la meme facon... pourquoi ce traité ne s'appliquerait pas à certains homo??? et meme en aider certain qui vivent trop mal leur homosexualité???


:wink:
Mystigris
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Message par Mystigris »

Il ne faut pas oublier qu'il s'agit simplement de Théories, la psychanalyse n'est pas une science.
Pour moi c'est un grand n'importe quoi.
freak
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Message par freak »

faut pas généraliser sur la psychanalyse: d'abord elle évolue énormément, et ce qu'on trouve dans les bouquins est régulièrement remis en question; et par ailleurs, il y a plusieurs écoles qui n'ont pas du tout les mêmes idées. Je ne m'y connais pas très bien, mais le psychanalyste que j'allais voir était lacanien (donc pas du tout jungien, si j'ai bien compris) et il ne tenait absolument pas ce même discours. Certains courant ont peutêtre un peu plus tendance que d'autre à classifier les gens, plutôt qu'à leur permettre de faire un travail sur eux-mêmes.

>>Mystigris: à propos de ce que tu disais sur le fait que ce n'est pas un science. Un ami en philo (qui veut devenir psychanalyste) expliquait ça comme ça: il disait qu'on définit un science comme quelque chose que l'on peut remettre en question, indépendament d'elle même; or la psychanalyse ne peut être une science puisqu'elle comporte en elle sa propre remise en question, à savoir (à ce moment je ne suivais plus trop ce qu'il me disait :P) à savoir donc, que remettre la psychanalyse en question est un processus envisagé par la psychanalyse, et expliqué par elle même... Je sais pas si je suis très clair.
freak
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Message par freak »

non c'est le contraire: une science c'est quelque chose que l'on peut remettre en question. :wink:
freak
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Message par freak »

la psychanalyse, si tu la remet en question , tu rentres encore dans le champ de la psychanalyse, c'est un processus qui a un sens qui est interprétable, donc finalement tu ne peux pas la remettre en question.

ex: tu dis: "la psychanalyse, c'est faux parce que tel et tel truc", en psychanalyse ça un sens particulier, c'est un rejet etc...

tu dis: "la terre n'est pas plate parce que gnagnagnagna" le fait que tu remettes en question ne rentre pas dans le cadre de la physique, la physique ne l'explique pas: elle est remise en question.

:roll: bon je commence à être opaque, je crois
freak
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Message par freak »

disons, que ce n'est pas une science parce que lorsque tu remets la psychanalyse en question, la psychanalyse t'englobe encore, elle interprète encore ce que tu fais, à savoir la remettre en question...

disons que le physicien remis en question s'intéressera à ce qui est remis en question, le psychanalyste s'intéressera à la remise en question en elle même (qui a un sens) et à la façon dont elle est remise en question (qui est une manifestation de l'inconscient), parce que le rejet ou le fait de ne pas accepter la psychanalyse est un phénomène envisagé, interprété par la psychanalyse... C'est assez dificile à expliquer.

Je dirais que lorsque tu remets en question une science, tu peux te placer en observateur, d'un point de vue extérieur, alors avec la psychanalyste, quoique tu fasses, tu restes au milieu, tu ne peux pas être extérieur.
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