Ça n'arrive qu'aux autres...

Homophobie,lesbophobie, biphobie, transphobie, sexisme et autres joyeusetés...
zphyr
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Ça n'arrive qu'aux autres...

Message par zphyr »

Voici ce qui arrive aux hétéros en goguettes quand ils ne ressemblent pas à des gros beaufs !! :shock:

Edit : je mets le texte en entier (de Rue 89) :

Comment je me suis fait démolir par des casseurs de pédés

Vous êtes deux. Vous : 38 ans, marié, 2 enfants. Votre frère : 36 ans, célibataire. Vous êtes hétéros, mais c'est un vendredi soir et vous avez soudainement envie de vous faire casser la gueule par des casseurs de pédés ? Leçon en sept étapes :

1 : choisissez un bar de la rue Amelot, Paris XI. Bar qui a le bon goût de se clamer « interdit aux moches ». Mais ça, vous ne le savez pas. Vous ne l'apprendrez que 48 heures plus tard en vous connectant au site de cet établissement ouvert à l'électro et aux casseurs de pédés. Ce soir-là, vous y allez parce que c'est près de chez vous.

2 : habillez-vous comme tous les jours, que ce soit pour un rendez-vous dans les chaînes, acheter des poireaux ou emmener vos gamins à l'école. Baskets blanches, jean, blouson « ajusté » comme disait mémé, tee-shirt. Des fringues de pédé, quoi.

3 : entrez, commandez, asseyez-vous à une table pour discuter tranquillement. Faites-vous aborder par un jeune homme blond, 25/30 ans, 1,85 mètre, tee-shirt blanc et sweat à capuche, accent du sud. Il voudra savoir ce que vous faites dans la vie. Réponse de votre frère, sur le ton de blague : psy pour chiens, donneur d'organes, etc. Le mec va se marrer, mais insister. Il mettra le bras autour du cou de votre frère : « En fait, vous devez être deux pédés. » Vous restez cool alors il partira.

4 : sortez du bar, fumez une clope. Il y aura pas mal de monde dehors autour du bar. Le blond se ramènera avec un pote, 25/30 ans, cheveux bruns ondulés, veste de sport en satin blanc. Le blond insistera pour savoir ce que vous faites dans la vie. Maintenant il sera complètement bourré. Il s'agitera, balancera que « vous les parisiens » n'aimez pas les provinciaux. Vous lui répondrez que vous avez grandi en Ardèche, façon de faire comprendre à ce gentil blond embierré qu'il se fait une parano. Mais ça ne marchera pas. Il va devenir « lourd » : nouvelles vannes sur les pédés, les parisiens et leur morgue. Votre frère dira calmement à ce jeune homme qu'il n'a qu'à vous laisser s'il vous trouve antipathique. Il répondra qu'il ne partira pas.

5 : retraversez la rue pour vous dire au revoir tranquillement. Vous serez maintenant devant la porte du bar -gardée par un vigile pas très vigilant- et vous commettrez un geste déplacé : poser la main sur une épaule, faire la bise -autant de comportements qui, comme le savent les singes Bonobo et les chats tigrés, sont ostentatoirement homos. Là, un petit mec, 25/30 ans, brun, veste noire zippée vous accostera, bourré comme un kiwi élevé en serre. Il vous racontera qu'il est dans la prod ciné. Vous parlera d'une collaboration avec Dahan (Mmh…). Vous dira que maintenant il est dans le graphisme, qu'il travaille à Paris et Toulouse. Il aura l'accent du sud, comme les deux précédents. Il n'arrêtera pas de parler, vous dira qu'il veut « se faire des relations à Paris », que « le collectif, c'est important », « que ce qui compte, c'est la fraternité ». Il voudra lui aussi savoir ce que vous faites dans la vie, décidément… Son monologue sera passionnant comme un discours de Raffarin traduit en tchèque, mais votre frère répondra poliment qu'il trouve cela intéressant. Il dira au brun, pour ne pas lui donner l'impression que vous le snobez, qu'il travaille dans la com » et vous pour la télé. Le type deviendra agressif, mais votre frère reste diplomate et vous distant. Il s'éloignera, la queue molle et basse.

6 : très vite le petit brun réapparaîtra et se jettera sur vous sans prévenir : coup de boule, direct. Vous tomberez à terre, le petit brun et le grand blond qui vous avaient accostés dans le bar se jetteront sur vous et vous balanceront des coups de pieds. Votre frère plongera pour vous tirer de là. Vous vous relèverez, crachant le sang qui vous envahit les sinus et vous dirigerez vers ces deux super héros anti-pédés pour vous expliquer. Mais vu votre état, votre frère vous retiendra. Le vigile très vigilant n'interviendra pas. Furieux, vous parviendrez à attraper un de vos agresseur et le collerez à une Golf rutilante garée en face du bar. Deux mecs sortiront de la voiture, mécontents qu'on vienne saloper leur capot… Mais ils comprendront que c'est vous qui avez été agressé -et pas le mec que vous avez agrafé sur leur peinture. Dans la confusion, les casseurs de pédés et de parisiens se tireront comme des lapins (désolé pour l'insulte, les lapins…). Par un passage donnant rue Amelot.

7 : discutez avec le videur du bar, qui n'en reviendra pas. Il vous dira qu'il vous avait vus pendant la soirée : « Ça se passait bien, je pensais que vous étiez potes. » Psychologue en plus d'être vigilant ! Vous direz qu'il est inutile d'appeler la police, que les mecs sont partis, que le plus urgent est de vous faire soigner car vous pisserez le sang par le nez et tiendrez à peine debout, le visage tuméfié. Pendant que l'équipe du bar vous fera asseoir à l'intérieur, votre frère discutera une seconde avec les propriétaires de la Golf. Ils n'auront pas vu où sont passés les agresseurs.

Gain pour votre frère : dent ébréchée, courbatures, bonne bosse derrière la tête.

Gain pour vous : deux yeux au beurre noir, un nez cassé (vous avez deux yeux, mais un seul nez). Plus les phalanges de la main gauche brûlées. Seize jours d'ITT. Le SAMU reviendra vous chercher chez vous le lendemain, suspectant des lésions cérébrales. Que de joie en traversant Paris un samedi, gyrophare sur le toit.

Remerciements à l'équipe du bar, dont le « physio » (énormes guillemets) laisse entrer de tels individus, se révélant incapable de repérer les semeurs de bordel. Mais bon, on est en économie libérale, bordel -ainsi qu'en bordel libéral, d'ailleurs. Donc s'ils la paient, les casseurs de pédés ont bien le droit de boire leur bière.

Remerciements de nouveau à l'équipe du bar, dont le « videur » -qui est aussi le physio : réduction de personnel malgré les bénéfs engrangés grâce aux consos des casseurs de pédés ? - n'est pas intervenu. Bizarre, non ? Vous, même avec un nez cassé, les sinus pleins de sang, une main éraflée, vos 65 kg, vous en avez attrapé un.

Et restez fair-play…

…quelque soit votre sexualité, vos origines, votre situation familiale, la couleur de vos amygdales ou le poids de votre couille gauche, il est indéniable que…

…Vous avez le crâne rasé, portez des blousons XS, des lunettes XXL. Que vous avez lu Dustan et trouvez Delanoë sympa : vous êtes une saloperie gay-friendly.

Vendredi soir approche. Pédés, hétéros, bi, etc, bonne éclate à vous tous.
nouuu

Message par nouuu »

Intéressant scénario ... (c'est triste à voir cette face de la Bourgogne)

Ce que je n'arrive pas à déterminer c'est s'il est plus agacé par le fait de s'être fait casser la gu**le, ou de s'être fait prendre pour un gay friendly qu'il n'est/ne serait pas ?
Régal Délice

Message par Régal Délice »

C'est malheureux mais je ne pense pas que ça ait de signification particulière, ils sont tombés sur deux tarés, ça arrive. Ils auraient dû prévenir le physio que ces gars cherchaient les embrouilles. Physio ne veut pas dire devin... :roll:
Pirlouit
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Message par Pirlouit »

nouuu a écrit :Intéressant scénario ... (c'est triste à voir cette face de la Bourgogne)

Ce que je n'arrive pas à déterminer c'est s'il est plus agacé par le fait de s'être fait casser la gu**le, ou de s'être fait prendre pour un gay friendly qu'il n'est/ne serait pas ?
A mon avis, c'est clairement la première des solutions. A un aucun moment je n'ai interprété son témoignage comme celui d'un mec choqué d'avoir pu être pris pour un pédé. Il insistait sur son hétérosexualité surtout pour souligner la connerie des casseurs de pédé qui n'ont contents de pratiquer l'homophobie active, sont même pas foutus de distinguer un homo d'un hétéro....
puck
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Message par puck »

Tout à fait d'accord.

D'un autre côté, ce serait vraiment ironique que le gaydar de ces abrutis soit au top. :lol:
Mais le fait de "casser du pédé" est peut-être surtout un prétexte. Pour certains, le gay est une abomination, donc on peut taper dessus, c'est pas "mal": Certaines personnes en mal de défoulement agressif, qui s'assument, attaquent la première personne qu'ils voient, d'autres la première qui leur paraît vulnérable, certains enfin ont un sens moral si développé qu'ils ne tapent que sur les victimes innocentes "autorisées".

Mais bon, à quatre contre un, parce que bon, faut pas déconner non plus.

...

Ce qui m'énerve le plus dans cette histoire, c'est qu'effectivement personne autour ne bouge...C'est de la non assistance à personne en danger, non ? Même si c'est défendable (intervenir sans se mettre en danger toussa)... C'est de la lâcheté, et en plus c'est la norme.

OFF-Topic :
Le videur... Ca me fait penser aux crs. Quand il y a une manif de lycéens, on peut même voir avant que les images soient interdites, trois armoires à glace matraquer ensemble une gamine de seize ans puis une prof qui leur crie "mais pourquoi vous faites ça ?".
Par contre, quand il y a des forains furieux qui cassent tout pendant deux heures et éclatent la tête à des passants, personne. Compagnies républicaines de sécurité...
Une seule solution, puisque même l'excellent monsieur sarkozy a échoué à assurer notre sécurité: les milices de citoyens ! je précise que je plaisante
Friendly
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Message par Friendly »

Comme quoi... Plus personne n'est à l'abris de nos jours. Même pas un hétéro qui sort avec son frangin un soir boire un coup pénard (sous prétexte qu'on les prend pour un couple gay).
Noir, blanc, jaune, juif, musulman, homo, handicapé, gros, maigre, communiste, socialo... Bref, y'a toujours un truc qui cloche.
Intolérance, quand tu nous tiens...

La bise à qui me lira!
Zünisch
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Message par Zünisch »

puck a écrit :Mais le fait de "casser du pédé" est peut-être surtout un prétexte. Pour certains, le gay est une abomination, donc on peut taper dessus, c'est pas "mal": Certaines personnes en mal de défoulement agressif, qui s'assument, attaquent la première personne qu'ils voient, d'autres la première qui leur paraît vulnérable, certains enfin ont un sens moral si développé qu'ils ne tapent que sur les victimes innocentes "autorisées".
+100. En plus, la plupart ( tous ? ) des homophobes fonctionnent aux clichés. Si quelqu'un y répond, alors on lui fracasse laggle sans chercher plus loin car l'essentiel c'est de faire mal. Ce n'est pas la première fois ni la dernière. :roll:
Remerciements à l'équipe du bar, dont le « physio » (énormes guillemets) laisse entrer de tels individus, se révélant incapable de repérer les semeurs de bordel. Mais bon, on est en économie libérale, bordel -ainsi qu'en bordel libéral, d'ailleurs. Donc s'ils la paient, les casseurs de pédés ont bien le droit de boire leur bière.
C'est le seul truc qui me gène dans l'article. Ces types sont des grokon, ça okay. Le vigile ( ou autre ) aurait du intervenir quand ça a commencé à dégénérer. Mais les casseurs de pédés en question n'étaient pas reconnaissables au début. Ce n'était pas écrit sur leur visages après tout.
mamarinne
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Re: Ça n'arrive qu'aux autres...

Message par mamarinne »

zphyr a écrit :Voici ce qui arrive aux hétéros en goguettes quand ils ne ressemblent pas à des gros beaufs !! :shock:

Edit : je mets le texte en entier (de Rue 89) :

Comment je me suis fait démolir par des casseurs de pédés

Vous êtes deux. Vous : 38 ans, marié, 2 enfants. Votre frère : 36 ans, célibataire. Vous êtes hétéros, mais c'est un vendredi soir et vous avez soudainement envie de vous faire casser la gueule par des casseurs de pédés ? Leçon en sept étapes :

1 : choisissez un bar de la rue Amelot, Paris XI. Bar qui a le bon goût de se clamer « interdit aux moches ».
(...)

2 : habillez-vous comme tous les jours, que ce soit pour un rendez-vous dans les chaînes, acheter des poireaux ou emmener vos gamins à l'école. Baskets blanches, jean, blouson « ajusté » comme disait mémé, tee-shirt. Des fringues de pédé, quoi.

3 : entrez, commandez, asseyez-vous à une table pour discuter tranquillement. Faites-vous aborder par un jeune homme blond, 25/30 ans, 1,85 mètre, tee-shirt blanc et sweat à capuche, accent du sud. Il voudra savoir ce que vous faites dans la vie. Réponse de votre frère, sur le ton de blague : psy pour chiens, donneur d'organes, etc. Le mec va se marrer, mais insister. Il mettra le bras autour du cou de votre frère : « En fait, vous devez être deux pédés. » Vous restez cool alors il partira.

4 : sortez du bar, fumez une clope. Il y aura pas mal de monde dehors autour du bar. Le blond se ramènera avec un pote, 25/30 ans, cheveux bruns ondulés, veste de sport en satin blanc. Le blond insistera pour savoir ce que vous faites dans la vie. Maintenant il sera complètement bourré.(...) Il va devenir « lourd » : nouvelles vannes sur les pédés, les parisiens et leur morgue. Votre frère dira calmement à ce jeune homme qu'il n'a qu'à vous laisser s'il vous trouve antipathique. Il répondra qu'il ne partira pas.

5 : retraversez la rue pour vous dire au revoir tranquillement. Vous serez maintenant devant la porte du bar -gardée par un vigile pas très vigilant- et vous commettrez un geste déplacé : poser la main sur une épaule, faire la bise -autant de comportements qui, comme le savent les singes Bonobo et les chats tigrés, sont ostentatoirement homos. Là, un petit mec, 25/30 ans, brun, veste noire zippée vous accostera, bourré comme un kiwi élevé en serre. Il vous racontera qu'il est dans la prod ciné. Vous dira que maintenant il est dans le graphisme, qu'il travaille à Paris et Toulouse. Il aura l'accent du sud, comme les deux précédents. Il n'arrêtera pas de parler, vous dira qu'il veut « se faire des relations à Paris », que « le collectif, c'est important », « que ce qui compte, c'est la fraternité ». Il voudra lui aussi savoir ce que vous faites dans la vie, décidément… Son monologue sera passionnant comme un discours de Raffarin traduit en tchèque. (....) Le type deviendra agressif, mais votre frère reste diplomate et vous distant. Il s'éloignera, la queue molle et basse.

6 : très vite le petit brun réapparaîtra et se jettera sur vous sans prévenir : coup de boule, direct. Vous tomberez à terre, le petit brun et le grand blond qui vous avaient accostés dans le bar se jetteront sur vous et vous balanceront des coups de pieds. Votre frère plongera pour vous tirer de là. Vous vous relèverez, crachant le sang qui vous envahit les sinus et vous dirigerez vers ces deux super héros anti-pédés pour vous expliquer. Mais vu votre état, votre frère vous retiendra. Le vigile très vigilant n'interviendra pas. Furieux, vous parviendrez à attraper un de vos agresseur et le collerez à une Golf rutilante garée en face du bar. Deux mecs sortiront de la voiture, mécontents qu'on vienne saloper leur capot… Mais ils comprendront que c'est vous qui avez été agressé -et pas le mec que vous avez agrafé sur leur peinture. Dans la confusion, les casseurs de pédés et de parisiens se tireront comme des lapins (désolé pour l'insulte, les lapins…). Par un passage donnant rue Amelot.

7 : discutez avec le videur du bar, qui n'en reviendra pas. Il vous dira qu'il vous avait vus pendant la soirée : « Ça se passait bien, je pensais que vous étiez potes. » Psychologue en plus d'être vigilant ! Vous direz qu'il est inutile d'appeler la police, que les mecs sont partis, que le plus urgent est de vous faire soigner car vous pisserez le sang par le nez et tiendrez à peine debout, le visage tuméfié. Pendant que l'équipe du bar vous fera asseoir à l'intérieur, votre frère discutera une seconde avec les propriétaires de la Golf. Ils n'auront pas vu où sont passés les agresseurs.

Gain pour votre frère : dent ébréchée, courbatures, bonne bosse derrière la tête.

Gain pour vous : deux yeux au beurre noir, un nez cassé (vous avez deux yeux, mais un seul nez). Plus les phalanges de la main gauche brûlées. Seize jours d'ITT. Le SAMU reviendra vous chercher chez vous le lendemain, suspectant des lésions cérébrales. Que de joie en traversant Paris un samedi, gyrophare sur le toit.

Remerciements à l'équipe du bar, dont le « physio » (énormes guillemets) laisse entrer de tels individus, se révélant incapable de repérer les semeurs de bordel. Mais bon, on est en économie libérale, bordel -ainsi qu'en bordel libéral, d'ailleurs. Donc s'ils la paient, les casseurs de pédés ont bien le droit de boire leur bière.

Remerciements de nouveau à l'équipe du bar, dont le « videur » -qui est aussi le physio : réduction de personnel malgré les bénéfs engrangés grâce aux consos des casseurs de pédés ? - n'est pas intervenu. Bizarre, non ? Vous, même avec un nez cassé, les sinus pleins de sang, une main éraflée, vos 65 kg, vous en avez attrapé un.

Et restez fair-play…


…quelque soit votre sexualité, vos origines, votre situation familiale, la couleur de vos amygdales ou le poids de votre couille gauche, il est indéniable que…

…Vous avez le crâne rasé, portez des blousons XS, des lunettes XXL. Que vous avez lu Dustan et trouvez Delanoë sympa : vous êtes une saloperie gay-friendly.

Vendredi soir approche. Pédés, hétéros, bi, etc, bonne éclate à vous tous.
surtout ne t'étonne pas si j'ai pris un malsain plaisir à faire ressortir ce que je trouvais de drôle et tragique tout à la fois!..... :mrgreen: :euh: :innocent: :gn: :jesors: (expressions du scénario, tournures, etc....)

ce que ca m'a fait rire, ton récit!!: "monologue aussi passionnant qu'un discours de raffarin traduit en tchèque" :huhu: :mrgreen: :lol: , "bourré comme un kiwi élevé en serre!" :blink: :idea: :lol: :wink: :euh: , "on est en économie libérale, bordel! _et bordel libéral aussi, d'ailleurs!...._" :mrgreen: :twisted: :mrgreen: :jesors: ect ect!..... (sans oublier le fameux "vigilant et psychologue, en plus!" ou aussi, "vigile pas très vigilant" :wink: :arrow: )

je ne cautionne pas de tels comportements! les anti-pédés n'ont qu'à rentrer chez mémé, manger leur soupe aux vermicelles! :mrgreen: :lol:
(en tout cas, si je le pouvais, je le mettrait aussi dans "ce qui vous a fait rire aujourd'hui, 2" :wink: )
Nicofoto
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Message par Nicofoto »

C'est une histoire choquante mais malheureusement elle ne m'étonne pas.

J'habite Bordeaux, et il m'est arrivé de sortir dans les boites prés de la gare, un endroit peu recommandable la nuit.

Je suis souvent sorti seul, il ne m'est absolument jamais rien arrivé.
Il faut dire que je fais hétéro et j'ai les épaules larges.
Je dois avouer aussi que je sais absolument pas me battre, je deteste la violence et au jeux de la bagarre je finis toujours dernier.

J'ai un amis, un très bon ami, en fait un ex que j'ai longtemps aimé après la rupture et qui reste quelqu'un qui a beaucoup d'importance pour moi.

Lui est plus petit que moi et surtout est plutôt fin. Aussi, il est visiblement gay, avec un look style indochine.

Lorsque j'ai commencé à l'accompagner en boite, passant par ces mêmes rues ou tout seul je n'avais jamais eu de problème, j'ai entendu des choses qui m'ont glacé d'effroi et qui m'ont fait mal pour mon ex.
Des choses du genre "on va te tuer sale PD" (et je n'exagère même pas !).

Alors, ce qu'on peut constater, mais à la rigueur je crois qu'on pouvait déjà s'en douter, les apparences sont plus importantes que la personnalité car les gens jugent ce qu'ils voient de la personne et non ce qu'elle est.
Il ne faut surtout pas être soit-même et sortir de la "normalité" (notez que je mets ce mots entre guillement car il est tellement galvaudé...).
Cette haine est à mon avis le symptôme d'une peur, la peur de ce qui est différent.

Personnellement tout cet étalage de violence, je suis sans doute naïf, mais je n'ai jamais saisi, jamais compris comment on pouvait aimer et s'y adonner.
Ce plaisir affiché de vouloir écraser son prochain sous prétexte qu'il est différent, cela devrait faire l'objet d'une psychothérapie.

Encore trop de gens considèrent que l'homosexualité est une maladie mentale, alors que ce sont ces comportements qui à mon avis sont un trouble psychologique.
mamarinne
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Message par mamarinne »

et c'est pour ca, cher ami, que les vrais fous sont plutot dehors, que dans des chambres capitonnées de psy'! :roll: :evil:

mais devoir soigner les 3/4 des français, je sais pas si ca serait faisable!.... remarque!: au moins, les psychiatres et psychologues seront ravis!: bonjour le beurre dans les épinards à la fin du mois! :mrgreen:

en tout cas, c'est clair que c'est inadmissible!
Dernière modification par mamarinne le mar. juin 02, 2009 9:18 pm, modifié 2 fois.
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