Pour ce qui est des trans je n'ajouterais rien à ce qu'a dit emorode qui est tout à fait vrai.
Pour ce qui est des mecs efféminés qui sont des pédés refoulé ou qui veulent pas de sodo ça me fait doucement rigoler. Je ne dit pas que parfois ce n'est pas le cas mais c'est une généralisation assez simplsite. Y a même des travelots ou des transformistes tout ce qu'il y a de plus hétéros. Ce n'est pas parce qu'on a des attitudes dites plus féminines que celà signifie qu'on veut se faire sodo. Je connais des tas de folles perdues qui sont 100% actifs.
Discrimination entre gays
heu...j'ai pas....compris du tout, mais ça me rappelle le truc de Jerry Springer Show, tu sais, le mec pédé-trans qui a voulu devenir une femme et aprés toutes les opérations necessaires, il a découvert qu'il aimait les nanas, et est devenu lesbiennemestic a écrit :ben ouais masi coolio si on part de ce point de vu là, alors un gay très viril et une lesbienne très féminine sont des heteros qui s'ignorent...
Déjà faudrais pas confondre le Jerry Springer Show et la réalité, d'une part. Et d'autre part on peut très bien être trans et homo ca sont deux choses tout à fait différentes et qui peuvent co-exister, quoi qu'en pense un certain nombre de psy en France.
Car en fait, pen France pour être intégrés dans la parcours de soin des trans il faut, dans son sexe d'arrivée, avoir une sexuualité hétérosexuelle sinon vous n'êtes pas considéré comme un vrai trans. Ils confondent identité sexuelle (ou putot identité de genre) et préférence sexuelle.
Car en fait, pen France pour être intégrés dans la parcours de soin des trans il faut, dans son sexe d'arrivée, avoir une sexuualité hétérosexuelle sinon vous n'êtes pas considéré comme un vrai trans. Ils confondent identité sexuelle (ou putot identité de genre) et préférence sexuelle.
aussi, faudrait pas confondre mes posts tordus et la réalité non plusjedi69 a écrit :Déjà faudrais pas confondre le Jerry Springer Show et la réalité, d'une part. Et d'autre part on peut très bien être trans et homo ca sont deux choses tout à fait différentes et qui peuvent co-exister, quoi qu'en pense un certain nombre de psy en France.
(si seulement c'était vrai -_-)
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Ankh Neferkheperou
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- Inscription : sam. juil. 23, 2005 3:46 pm
Merci, Sami, d'avoir abordé ce sujet qui me trottait dans la tête depuis un moment mais que je ne savais pas comment le présenter.
J'ai remarqué une tendance très nette des gays actuellement à rejeter, voire à diaboliser les mecs "efféminés", y compris sur ce forum. Combien de fois ne lit-on pas des propos ouvertement hostiles ou dénigrants. Et combien ne s'empressent-ils pas de préciser qu'ils ne sont surtout pas efféminés, comme s'il s'agissait d'une tare.
Hey, les amis, réveillez-vous : nous n'allons pas reproduire entre homos les préjugés homophobes ! La visibilité homosexuelle passe-t-elle par la création d'un type de gay "politiquement correct", lisse, qui passe inaperçu dans le paysage social ?
Je me sens concerné, non pas parce que je suis totalement efféminé, mais parce que, comme beaucoup d'entre nous, j'en suis convaincu, j'ai une part féminine plus développée et surtout plus affirmée que chez les hétéros (le mythe du mec efféminé qui est hétéro, au passage, je n'y crois pas du tout, par expérience : il y a simplement des homos incapables d'assumer, pour diverses raisons, qui mènent une vie d'hétéro). Ca a été un vrai combat, combat que je continue à mener d'ailleurs, puisque cette part féminine a été celle qui m'a valu le plus de problèmes. Quand on se prend des baffes par sa mère étant adolescent parce qu'on a des gestes jugés trop "féminins", qu'on apprend à contrôler chacun de ses gestes, à essuyer les moqueries quotidiennes, ça laisse des traces.
Alors j'avoue que cette hostilité me choque. Les gays seraient-ils en train de faire le ménage dans leurs rangs et de créer deux catégories : le gay acceptable et le gay à proscrire ?
La condamnation de l' "efféminé" est culturelle, puisque c'est toujours, depuis l'Antiquité, le passif ou le plus féminin qui a été condamné et persécuté. Je crois que nous portons les cicatrices de ces traditions d'un autre âge. Et je crois aussi que le fait de se dédouaner en précisant bien qu'on n'est surtout pas "efféminé" découle autant d'un manque de maturité que des peurs engendrées inconsciemment par l'hostilité qui demeure à l'extérieur. Et, comme l'a dit Jedi, l'effet pervers de l'image du gay efféminé dans la culture hétéro, les caricatures style "Cage aux Folles".
Accepter sa part de féminité est difficile pour un homme en général. Elle l'est encore plus pour les gays ; bien souvent nous grandissons en apprenant à la cacher soigneusement, en nous obligeant à nous comporter comme "des mecs, des vrais". Le féminin a beau être essentiel en ce monde, il reste encore beaucoup de travail à faire pour que les mentalités changent et cessent de voir de façon négative ce qui est féminin...
J'ai remarqué une tendance très nette des gays actuellement à rejeter, voire à diaboliser les mecs "efféminés", y compris sur ce forum. Combien de fois ne lit-on pas des propos ouvertement hostiles ou dénigrants. Et combien ne s'empressent-ils pas de préciser qu'ils ne sont surtout pas efféminés, comme s'il s'agissait d'une tare.
Hey, les amis, réveillez-vous : nous n'allons pas reproduire entre homos les préjugés homophobes ! La visibilité homosexuelle passe-t-elle par la création d'un type de gay "politiquement correct", lisse, qui passe inaperçu dans le paysage social ?
Je me sens concerné, non pas parce que je suis totalement efféminé, mais parce que, comme beaucoup d'entre nous, j'en suis convaincu, j'ai une part féminine plus développée et surtout plus affirmée que chez les hétéros (le mythe du mec efféminé qui est hétéro, au passage, je n'y crois pas du tout, par expérience : il y a simplement des homos incapables d'assumer, pour diverses raisons, qui mènent une vie d'hétéro). Ca a été un vrai combat, combat que je continue à mener d'ailleurs, puisque cette part féminine a été celle qui m'a valu le plus de problèmes. Quand on se prend des baffes par sa mère étant adolescent parce qu'on a des gestes jugés trop "féminins", qu'on apprend à contrôler chacun de ses gestes, à essuyer les moqueries quotidiennes, ça laisse des traces.
Alors j'avoue que cette hostilité me choque. Les gays seraient-ils en train de faire le ménage dans leurs rangs et de créer deux catégories : le gay acceptable et le gay à proscrire ?
La condamnation de l' "efféminé" est culturelle, puisque c'est toujours, depuis l'Antiquité, le passif ou le plus féminin qui a été condamné et persécuté. Je crois que nous portons les cicatrices de ces traditions d'un autre âge. Et je crois aussi que le fait de se dédouaner en précisant bien qu'on n'est surtout pas "efféminé" découle autant d'un manque de maturité que des peurs engendrées inconsciemment par l'hostilité qui demeure à l'extérieur. Et, comme l'a dit Jedi, l'effet pervers de l'image du gay efféminé dans la culture hétéro, les caricatures style "Cage aux Folles".
Accepter sa part de féminité est difficile pour un homme en général. Elle l'est encore plus pour les gays ; bien souvent nous grandissons en apprenant à la cacher soigneusement, en nous obligeant à nous comporter comme "des mecs, des vrais". Le féminin a beau être essentiel en ce monde, il reste encore beaucoup de travail à faire pour que les mentalités changent et cessent de voir de façon négative ce qui est féminin...
Ankh,
Il faut toi aussi ne pas tomber dans la caricature. Il n'y a pas de volonté de ma part ou d'autres de passer pour "normaux" pour se fondre dans le paysage. On est comme ça, c'est tout... Et je ne blâme pas non plus les "folles" d'être comme elles sont. Je regrette simplement que le cliché homo="forcément folle" persiste, alors que c'est loin d'être une généralité.
Je revendique aussi ma part de féminité: j'adore cuisiner, dessiner, m'occuper de déco, être aux petits soins avec mon homme... Je suis de loin le plus féminin de mon couple, mais ça ne va pas jusqu'à aimer le rose et à avoir des gestes extravagants. Désolé
Je ne vais tout de même pas me forcer juste pour correspondre à l'image d'Epinal de l'Homo 
Eric
Il faut toi aussi ne pas tomber dans la caricature. Il n'y a pas de volonté de ma part ou d'autres de passer pour "normaux" pour se fondre dans le paysage. On est comme ça, c'est tout... Et je ne blâme pas non plus les "folles" d'être comme elles sont. Je regrette simplement que le cliché homo="forcément folle" persiste, alors que c'est loin d'être une généralité.
Je revendique aussi ma part de féminité: j'adore cuisiner, dessiner, m'occuper de déco, être aux petits soins avec mon homme... Je suis de loin le plus féminin de mon couple, mais ça ne va pas jusqu'à aimer le rose et à avoir des gestes extravagants. Désolé
Je ne vais tout de même pas me forcer juste pour correspondre à l'image d'Epinal de l'Homo Eric
heuu, depuis quand ces trucs sont essentiellement féminines? (alors comme ça mon pére est gay, et j'y ai même pas prêté attentionericb a écrit :Ankh,
Je revendique aussi ma part de féminité: j'adore cuisiner, dessiner, m'occuper de déco, être aux petits soins avec mon homme...
Eric
)Par expérience personnelle, je ne crois pas que les hommes ne font pas les taches ménagéres par exemple, parce c'est typiquement féminin, mais plutot car la plupart aime glandouiller, ou alors je serais une lesbienne refoulée