"La cavalette", ou "elle veut encore déménager"

Les questions d'union, l'installation à deux, les aspects juridiques, les différentes formes d'homoparentalité....
Eosyn
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Re: "La cavalette", ou "elle veut encore déménager"

Message par Eosyn »

hello!

Si tu laisses la porte ouverte pour Londres, pourquoi ne pas y organiser un petit séjour en famille?
Ainsi les enfants pourraient découvrir la ville et peut-être pourraient mieux se projeter dans un projet de déménagement à venir?

Sur le fond je te comprends totalement, j'aime bien trop ma campagne et serais bien malheureuse de devoir retourner vivre en ville. Même si comme toi j'ai très peu d'amis à proximité.
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Re: "La cavalette", ou "elle veut encore déménager"

Message par »

Bonjour,

Après, quand je vois que le choix se porterait sur Londres et ayant vécu le truc puisque ma compagne est partie y vivre 2 ans.. J'ai envie de dire que les choses ne sont pas du tout pareil entre Londres et une grande ville française comme Paris.
A Londres, les gens ne sont pas stressées et restent zen, il y a beaucoup plus de grand parc et de verdure qu'à Paris ce qui ne donne pas cette sensation d'étouffer que tu peux ressentir à Paris..
Franchement, pour être allé plusieurs fois là bas pour y passer quelques jours avec ma compagne, j'ai vraiment revu mon jugement et j'étais pas loin de tout plaquer pour la rejoindre.. alors qu'au départ, c'était un vrai gros non de ma part..

L'idée d'y aller quelques jours pour découvrir la ville me semble une vraie bonne idée..
Dalia
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Re: "La cavalette", ou "elle veut encore déménager"

Message par Dalia »

Je vous remercie pour vos encouragements à discuter en ne fermant pas les possibilités : Londres, oui, pourquoi pas ? J’avoue que l’idée de vivre dans une ville hors de prix et froide ne me tente pas personnellement, mais il faut faire des compromis et ma compagne est toujours dans un état limite par rapport à son travail, dont elle se plaint fréquemment.

Quand on s’assoit ensemble le soir, une fois les enfants couchés, pour bavarder un peu, elle me dit vraiment souvent qu’à son travail, elle n’a pas le rôle qu’elle voudrait, que sa chef ne l'estime pas à sa juste valeur, et qu’elle se sent humiliée au boulot parce qu’elle n’a pas la carrière qu’elle souhaite. Sans exagérer, j’entends cela au moins deux fois par semaine. Dès fois, j’ai la patience et les idées nécessaires pour l’écouter. Parce que, comme elle fait du télétravail, elle est très isolée et elle n’a personne avec qui bavarder. Eh oui, les conversations à la machine à café, ça manque !

Mais d’autres fois, comme j’entends ça depuis des années, je ne sais pas quoi faire, je n’ai pas de solution personnelle à part : « change de travail / fais une formation / demande un entretien aux RH / prends un congé sabbatique pendant que moi je bosse ». Parfois je ne peux offrir que mes oreilles, et parfois même, j’ai juste envie d’aller me coucher. Je sais que ce n’est pas sympa, mais je pense qu’elle a sans doute un problème de complexe d’infériorité notamment par rapport à des femmes d’affaires qui dans sa boîte habitent tantôt en Californie, tantôt en Asie. Elles ne se rend pas forcément compte que ces femmes sont des cas très rares (rares par rapport à leurs homologues masculins), et en plus, elles ont une vie de famille très compliquée ou encore sont divorcées.

Mais quand même : grâce à vos conseils, nous avons pu avoir une discussion pendant les fêtes de fin d’année. Ma compagne réalise que les enfants non plus ne veulent pas repartir, surtout l’aînée qui a du mal à s’adapter aux changements quels qu’ils soient. En conséquence, elle m’en veut un peu moins parce qu’elle prend en compte l’ensemble de la famille, mais ça reste difficile pour elle de ne pas envisager maintenant de partir à l’étranger. A mon avis, ce sera peut-être faisable plus tard : dans quatre ans, notre aînée commencera sans doute ses études supérieures, ce sera peut-être le bon moment.
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