L' "ex": votre avis
Publié : lun. avr. 27, 2015 9:43 pm
Bonsoir à toutes et tous,
Confronté à une réaction épidermique de mon compagnon au sujet de mon "ex" (quel vilain mot...) je viens prendre votre avis.
J'ai eu avec ce garçon une relation qui a duré un peu plus de six ans. C'était, pour l'un comme pour l'autre, notre première histoire au long cours, et ce fut une très belle page de nos vies respectives.
Nous nous sommes séparés à son initiative, mais avec un peu de recul je pense que j'ai participé à cette rupture. Nos choix de vie divergeaient et nous nous bridions l'un l'autre à force de compromis.
Cette séparation s'est faite sans drame et nous avons immédiatement - littéralement - constaté que nous ne souhaitions pas nous perdre de vue. De fait, nous sommes restés en contact étroit.
Il y a bien eu, les premiers temps, quelques ambiguïtés, des moments douloureux même, et puis avec le temps - va tout s'en va... - notre relation s'est transformée, jusqu'à laisser suffisamment de place pour que chacun de nous rencontre quelqu'un d'autre, à bien peu d'intervalle d'ailleurs.
Nous avons, aujourd'hui, un lien que je qualifierai de très fort, affectivement comme intellectuellement. Si nous n'avions été amants, je dirai volontiers qu'il est mon ami le plus proche. Néanmoins, il n'y a plus entre nous aucun désir, et nous n'avons, depuis notre séparation, jamais dérapé, ni même, je crois, eu envie de le faire.
Cette situation est un dénouement heureux, et je m'en réjouis. Mon nouveau compagnon, beaucoup moins...
Ma proximité avec son prédécesseur lui pose manifestement un problème, au point que j'en vienne à "cloisonner" ces deux relations et à omettre toute référence à mon "ex" devant lui. Ce qui fait beaucoup d'omissions, compte tenu de la régularité de nos échanges.
J'ai eu beau expliquer qu'il n'avait à craindre aucune "rechute", démontrer qu'il avait toute sa place (et de fait, nous sortons, voyageons, avons des relations avec d'autres amis de l'un ou de l'autre), relativiser la présence de mon "ex" (nous sommes très proches, certes, mais il est loin d'être envahissant et mon ami n'a finalement que peu d'occasions de le croiser...), rien n'y fait.
La situation me déroute, je l'admets, et d'autant plus que j'ai été d'une totale transparence sur l'existence de ce garçon, la nature passée de nos liens et de ceux que nous avons gardé.
Après six mois, je deviens sceptique sur le fait que le temps arrange les choses, et l'inconfort de devoir prendre garde à ne pas susciter une crise de jalousie devient réel.
Peut-être quelqu'un ici aura-t-il un avis éclairé, voire me donnera quelques clés pour rassurer mon compagnon, à qui je tiens, soit dit en passant...?
A vous lire,
J.
Confronté à une réaction épidermique de mon compagnon au sujet de mon "ex" (quel vilain mot...) je viens prendre votre avis.
J'ai eu avec ce garçon une relation qui a duré un peu plus de six ans. C'était, pour l'un comme pour l'autre, notre première histoire au long cours, et ce fut une très belle page de nos vies respectives.
Nous nous sommes séparés à son initiative, mais avec un peu de recul je pense que j'ai participé à cette rupture. Nos choix de vie divergeaient et nous nous bridions l'un l'autre à force de compromis.
Cette séparation s'est faite sans drame et nous avons immédiatement - littéralement - constaté que nous ne souhaitions pas nous perdre de vue. De fait, nous sommes restés en contact étroit.
Il y a bien eu, les premiers temps, quelques ambiguïtés, des moments douloureux même, et puis avec le temps - va tout s'en va... - notre relation s'est transformée, jusqu'à laisser suffisamment de place pour que chacun de nous rencontre quelqu'un d'autre, à bien peu d'intervalle d'ailleurs.
Nous avons, aujourd'hui, un lien que je qualifierai de très fort, affectivement comme intellectuellement. Si nous n'avions été amants, je dirai volontiers qu'il est mon ami le plus proche. Néanmoins, il n'y a plus entre nous aucun désir, et nous n'avons, depuis notre séparation, jamais dérapé, ni même, je crois, eu envie de le faire.
Cette situation est un dénouement heureux, et je m'en réjouis. Mon nouveau compagnon, beaucoup moins...
Ma proximité avec son prédécesseur lui pose manifestement un problème, au point que j'en vienne à "cloisonner" ces deux relations et à omettre toute référence à mon "ex" devant lui. Ce qui fait beaucoup d'omissions, compte tenu de la régularité de nos échanges.
J'ai eu beau expliquer qu'il n'avait à craindre aucune "rechute", démontrer qu'il avait toute sa place (et de fait, nous sortons, voyageons, avons des relations avec d'autres amis de l'un ou de l'autre), relativiser la présence de mon "ex" (nous sommes très proches, certes, mais il est loin d'être envahissant et mon ami n'a finalement que peu d'occasions de le croiser...), rien n'y fait.
La situation me déroute, je l'admets, et d'autant plus que j'ai été d'une totale transparence sur l'existence de ce garçon, la nature passée de nos liens et de ceux que nous avons gardé.
Après six mois, je deviens sceptique sur le fait que le temps arrange les choses, et l'inconfort de devoir prendre garde à ne pas susciter une crise de jalousie devient réel.
Peut-être quelqu'un ici aura-t-il un avis éclairé, voire me donnera quelques clés pour rassurer mon compagnon, à qui je tiens, soit dit en passant...?
A vous lire,
J.