20 ans aprés...
Publié : mer. juin 26, 2013 4:54 pm
20 ans après…
Comment aurais je pu deviner la fin de notre histoire, que 20 ans ce n’est pas une barrière suffisante pour se protéger de la lassitude et des catastrophes…
Alors qu’elle démarre vraiment un 29 juin 1994, le jour de mes 28 ans, sur le parking de St Jean face au palais de justice de Lyon, mon homme m’embrasse en plein jour sans se soucier des autres et sous l’œil moralisateur de la Dame de Fourvière.
Inconscience peut être, allez savoir, mais électrisé par le contexte je lui ai rendu son étreinte et j’ai bien cru que cela durerait toujours, je le voulais une éternité dans mes bras, je le serrais contre moi …il m’aime cela crève les yeux.
Je l’aime et ce jusqu’à la fin de ma vie pour m’avoir embrassé de cette façon, ce qui peut paraitre niais à mourir pour certains. Mais je m’en fiche, c’est le plus beau de mes souvenirs et je m’y accroche toujours lorsque j’ai le cœur serré.
Fini la période 3615 et tout le tralala des rencontres sans lendemain qui me faisait suer, j’ai toujours voulut le prince charmant, il n’est pas forcément beau ni riche…
…et il n’est pas non plus à l’abri du rouleau compresseur inhumain du monde du travail, celui qui vous rend aigri au fil du temps avec tout le florilège de manipulation involontaire et de chantage affectif que cela comporte, plus de désir de l’autre, être à deux mais seul. Il me dit qu’il m’aime, je le crois, mais je n’ai plus confiance.
Et 3 jours avant mes 47 ans je lui ai dit de partir parce que je ne le reconnais plus, à force de vouloir le retour de flamme, j’ai la nette impression d’avoir tout cassé.
Et si je n’en étais pas tant amoureux, si je n’étais pas sûr de ses sentiments pour moi …
Cela serait tellement plus simple.
J’ai failli, je n’ai pas su, suis je monstrueux à ce point ?
Comment aurais je pu deviner la fin de notre histoire, que 20 ans ce n’est pas une barrière suffisante pour se protéger de la lassitude et des catastrophes…
Alors qu’elle démarre vraiment un 29 juin 1994, le jour de mes 28 ans, sur le parking de St Jean face au palais de justice de Lyon, mon homme m’embrasse en plein jour sans se soucier des autres et sous l’œil moralisateur de la Dame de Fourvière.
Inconscience peut être, allez savoir, mais électrisé par le contexte je lui ai rendu son étreinte et j’ai bien cru que cela durerait toujours, je le voulais une éternité dans mes bras, je le serrais contre moi …il m’aime cela crève les yeux.
Je l’aime et ce jusqu’à la fin de ma vie pour m’avoir embrassé de cette façon, ce qui peut paraitre niais à mourir pour certains. Mais je m’en fiche, c’est le plus beau de mes souvenirs et je m’y accroche toujours lorsque j’ai le cœur serré.
Fini la période 3615 et tout le tralala des rencontres sans lendemain qui me faisait suer, j’ai toujours voulut le prince charmant, il n’est pas forcément beau ni riche…
…et il n’est pas non plus à l’abri du rouleau compresseur inhumain du monde du travail, celui qui vous rend aigri au fil du temps avec tout le florilège de manipulation involontaire et de chantage affectif que cela comporte, plus de désir de l’autre, être à deux mais seul. Il me dit qu’il m’aime, je le crois, mais je n’ai plus confiance.
Et 3 jours avant mes 47 ans je lui ai dit de partir parce que je ne le reconnais plus, à force de vouloir le retour de flamme, j’ai la nette impression d’avoir tout cassé.
Et si je n’en étais pas tant amoureux, si je n’étais pas sûr de ses sentiments pour moi …
Cela serait tellement plus simple.
J’ai failli, je n’ai pas su, suis je monstrueux à ce point ?