Je vais me faire l'avocat du diable.
Je me vois mal avoir des relations sexuelles passé un certain âge (
on me va me dire que vu ma situation, y'a rien de surprenant, mais passons ) où le corps commence à décrépir, genre 45-50 ans (désolé pour les vieux du forum
). Votre amour et toutes les conneries qui vont avec ne vont pas non plus faire des miracles, hein, surtout qu'il faut être réaliste: il n'y a qu'une très petite partie de la population qui vieillit bien.
C'est méchant, mais quand je vois la plupart des femmes alsaciennes de 50 ans, genre grosses avec les cheveux très court et qui essaient d'arranger tout ça avec une couche impénétrable de maquillage, je me dis intérieurement "Mais toi ne divorce jamais de ton mari si tu en as un, où c'en est fini de ta vie sentimentale, et ce jusqu'à ta mort".
Cela dit, ça n'a rien à voir avec l'orientation sexuelle, primo, et secundo, je sais que je finirai pareil, et que quand j'aurai cet âge-là je comprendrai les réactions que j'ai moi-même maintenant.
Un mélange d'acceptation de la fatalité de la vieillesse et de masochisme, en fait.
Quand je vois passer des couples de vi... de personnes âgées, genre 70 ans, je les trouve marrant, voire attendrissants, mais je ne me vois vraiment pas à leur place, je n'arrive pas non plus à imaginer qu'ils puissent se trouver attirants l'un l'autre, je me demande même vraiment si ils sont amoureux l'un de l'autre ou si ce n'est que la promiscuité de la mort et la peur de crever en solitaire qui les fait rester ensemble. Parce qu'il faut voir la vérité en face: c'est pas à 60-70 ans passés que tu vas (re?)trouver l'amour. Bon, y'a des exceptions, mais elles sont pas nombreuses.
Alors le "L'amour entre les vieux c'est berk" d'Aaron est un peu maladroit, certes, mais je comprends son point de vue.
Bon, maintenant, place aux moralisateurs.
*enfile son armure*