Bon allez il y a du soleil je vais faire un petit tour en vélo !
A bientôt j'éspère,
ravie d'avoir parlée a des gens aussi reconfortants et ouverts d'esprit qui m'ont aidée a y voir plus clair...
+++++
Je me sens pas bien en fille...
-
La mère Denis
- Messages : 92
- Inscription : mar. sept. 19, 2006 2:51 pm
Bonjouuuuuur, bonne année, toussa toussa. Bon ben comme jsuis pas forte en blablas (surtout pour un truc aussi désarmant que le mal être de quelqu'un) et que jsuis totalelement d'accord avec ça :
UN JOUR UNE FILLE TOMBERA FOLLEMENT AMOUREUSE DE TOI!!!!
UN JOUR UNE FILLE TOMBERA FOLLEMENT AMOUREUSE DE TOI!!!!
Dernière modification par La mère Denis le jeu. janv. 04, 2007 6:56 pm, modifié 1 fois.
moi aussi je suis d'accord avec: UN JOUR UNE FILLE TOMBERA FOLLEMENT AMOUREUSE DE TOI!!!!!!!
je ne sais pas trop quoi te dire...j'avoue que j'ai exactement les memes sentiments et attitudes que toi mais comme je l'ai dit dans l'autre topic, j'ai fini par l'accepter...plus ou moins...j'évite au max de passer devant les miroirs les jours où je me sens trop féminine meme si ces jours sont très rares. d'ailleurs, avec mes parents c'est un vrai conflit, ils sont pas au courant que je suis homo du coup ils comprennent pas du tout que j'ai horreur des vêtements féminins.c'est presque une foire d'empoigne chaque fois qu'ils croient pouvoir me donner gout à la féminité en m'offrant des trucs de filles...
à force de me penser garçon je me vois garçon donc j'accepte beaucoup mieux mon reflet de fille...
je raconte ma vie là mais je ne sais pas trop comment t'aider...j'ai vu plusieurs reportages sur les opérations peut-être que si tu as des questions précises je pourrai y répondre
bisous
je ne sais pas trop quoi te dire...j'avoue que j'ai exactement les memes sentiments et attitudes que toi mais comme je l'ai dit dans l'autre topic, j'ai fini par l'accepter...plus ou moins...j'évite au max de passer devant les miroirs les jours où je me sens trop féminine meme si ces jours sont très rares. d'ailleurs, avec mes parents c'est un vrai conflit, ils sont pas au courant que je suis homo du coup ils comprennent pas du tout que j'ai horreur des vêtements féminins.c'est presque une foire d'empoigne chaque fois qu'ils croient pouvoir me donner gout à la féminité en m'offrant des trucs de filles...
à force de me penser garçon je me vois garçon donc j'accepte beaucoup mieux mon reflet de fille...
je raconte ma vie là mais je ne sais pas trop comment t'aider...j'ai vu plusieurs reportages sur les opérations peut-être que si tu as des questions précises je pourrai y répondre
bisous
Dernière modification par Solène le jeu. janv. 04, 2007 7:12 pm, modifié 1 fois.
On a décidément beaucoup de point commun chère Solène.Merci a toutes pour les messages d'encouragement au fait: ils font super plaisir^-^ 
Euuuh en fait comme je l'ai dit dans le sujet je n'envisage pas très sérieusement une opération...même si être une fille pose pas mal de problèmes: avant de parler je dois réfléchir quelquefois, par exemple quand je suis avec des garçons ( au lycée je suis avec un groupe de garçon a la récré et au refectoire , je fréquente pas les filles) et qu'ils sont en train de parler des filles qu'ils trouvent mignonnes dans la classe par exemple je me dit "ne participe pas a la conversation sinon tu va te faire griller" alors que des fois j'aurais envie de dire " tiens, c'est vrai, tu as bon goût dis moi! " lol , mais c'est délicat parce que personne ne se doute que je suis lesbienne et je suis pas prête a l'assumer au lycée.J'y suis seulement depuis début septembre 2006 et je préfère attendre pour éviter d'avoir des ennuis.
Mais bon oui en gros je me sens un garçon dans un corps de filles, je me sens brimée quoi.
Tu sais Solène, il ne faut pas que tu t'excuse de "raconter ta vie", parce que ton expérience m'aide a avancer( moi et d'autres peut être), on est ici pour partager notre vécu et essayer de s'entraider donc au contraire : ravie que tu me fasse partager ton expérience
Merci de ton message:t'as vraiment l'air géniale!
Euuuh en fait comme je l'ai dit dans le sujet je n'envisage pas très sérieusement une opération...même si être une fille pose pas mal de problèmes: avant de parler je dois réfléchir quelquefois, par exemple quand je suis avec des garçons ( au lycée je suis avec un groupe de garçon a la récré et au refectoire , je fréquente pas les filles) et qu'ils sont en train de parler des filles qu'ils trouvent mignonnes dans la classe par exemple je me dit "ne participe pas a la conversation sinon tu va te faire griller" alors que des fois j'aurais envie de dire " tiens, c'est vrai, tu as bon goût dis moi!
" lol , mais c'est délicat parce que personne ne se doute que je suis lesbienne et je suis pas prête a l'assumer au lycée.J'y suis seulement depuis début septembre 2006 et je préfère attendre pour éviter d'avoir des ennuis.Mais bon oui en gros je me sens un garçon dans un corps de filles, je me sens brimée quoi.
Tu sais Solène, il ne faut pas que tu t'excuse de "raconter ta vie", parce que ton expérience m'aide a avancer( moi et d'autres peut être), on est ici pour partager notre vécu et essayer de s'entraider donc au contraire : ravie que tu me fasse partager ton expérience
Merci de ton message:t'as vraiment l'air géniale!
bon alors là ya un problème hein!! espèce de clone va!! pffff nan mais j'te jure! 
c'est vrai que tu risquerais de te faire griller, moi ça a bien failli m'arriver une fois...mais j'ai réussi à esquiver... je sais pas comment j'ai fait..;
tu sais, faire son coming-out c'est très utile... meme si c'est pas forcément facile...essaye d'aborder le sujet de l'homosexualité avec les gens que tu cotoyes...les garçons sont parfois beaucoup plus sympas dans ces cas-là...fais des allusions, des boutades allant dans cette direction, pour voir leur réaction. et puis ce n'est pas nécessaire de le dire à plein de monde d'un coup, faut le faire par étape...commence par une personne en qui tu as confiance, quelqu'un que tu penses plus réceptif, le moins coincé...
t'as 18 ans c'est ça? t'es en quelle classe? à partir de 17-18 ans, les gens sont beaucoup moins remplis de préjugés, ils t'accepteront mieux...prend le temps de tater le terrain pour en parler et une fois que ce sera fait tu iras déjà beaucoup mieux...
j'ai bien compris que tu n'envisageais pas d'opération meme si ce que tu ressens se rapproche énormément de ce que pouvaient ressentir les trans avant leur "changement"...je ne sais pas ce que tu as lu le concernant...on peut quand meme en discuter en mp si tu veux ou sur msn comme ça tu pourras te faire un meilleure idée meme si je ne suis pas l'experte indispensable dans ce domaine (je suis meme pas experte du tout donc bon..)
a bientot. bisous (cette fois je reviens que demain...snif...c'est à cause des parents...pfffffffff....)
c'est vrai que tu risquerais de te faire griller, moi ça a bien failli m'arriver une fois...mais j'ai réussi à esquiver... je sais pas comment j'ai fait..;
tu sais, faire son coming-out c'est très utile... meme si c'est pas forcément facile...essaye d'aborder le sujet de l'homosexualité avec les gens que tu cotoyes...les garçons sont parfois beaucoup plus sympas dans ces cas-là...fais des allusions, des boutades allant dans cette direction, pour voir leur réaction. et puis ce n'est pas nécessaire de le dire à plein de monde d'un coup, faut le faire par étape...commence par une personne en qui tu as confiance, quelqu'un que tu penses plus réceptif, le moins coincé...
t'as 18 ans c'est ça? t'es en quelle classe? à partir de 17-18 ans, les gens sont beaucoup moins remplis de préjugés, ils t'accepteront mieux...prend le temps de tater le terrain pour en parler et une fois que ce sera fait tu iras déjà beaucoup mieux...
j'ai bien compris que tu n'envisageais pas d'opération meme si ce que tu ressens se rapproche énormément de ce que pouvaient ressentir les trans avant leur "changement"...je ne sais pas ce que tu as lu le concernant...on peut quand meme en discuter en mp si tu veux ou sur msn comme ça tu pourras te faire un meilleure idée meme si je ne suis pas l'experte indispensable dans ce domaine (je suis meme pas experte du tout donc bon..)
a bientot. bisous (cette fois je reviens que demain...snif...c'est à cause des parents...pfffffffff....)
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La Noiraude
- Messages : 6664
- Inscription : lun. avr. 03, 2006 7:14 am
Salut,
Bon je vais dans le sens des copines du forum, et comme je suis une lesbienne masculine hyper séduisante ET hyper sympa, je vais développer un peu.
Comme Gé, toute mon enfance, et jusqu'à ce que mes seins soient visibles à l'oeil nu, tout le monde m'a prise pour un garçon, on me donnait du jeune homme dans la rue, et ça m'allait très bien.
Ca m'allait très bien, parce que très tôt, je me suis aperçu que mes sentiments allaient toujours du coté des filles, et jamais de celui des garçons. Moi, je suis pas de la ville, mes parents ne m'avaient pas prévenue que l'homosexualité, ça existait... Donc, pour me trouver une explication (parce que je me disais quand même qu'il y avait quelque chose de bizarre dans tout ça), j'ai conclu que j'étais un garçon coincé dans un corps de fille. J'ai joué les petits mecs à partir de ce moment, là, c'était plutôt facile : mes parents m'ont laissé me faire couper les cheveux, et je pouvais (pas toujours, mais souvent) m'habiller comme je le désirais. Un vrai ptit mec, donc.
Et puis à 14 ans j'ai découvert que l'homosexualité féminine, ça existait. Révolution. Non je n'était pas un mec, oui je tombais amoureuse de femmes, et non ce n'était pas grave. Mais cela cassait complètement la légitimité de ce personnage que je m'étais créé. Pendant longtemps je me suis trouvée mal dans mes pompes, pas à l'aise avec mon image, avec moi-même, et du coup, pas à l'aise avec les autres.
J'étais toujours plutôt masculine, je savais que je n'étais pas un homme, mais j'en avais plutôt les attitudes et les fringues, le tout avec une paire de seins : je n'assumais pas du tout ce à quoi je ressemblais. Je crois qu'à ce moment là j'aurais préféré être un homme, si j'avais eu le choix.
J'ai mis longtemps à assumé mon homosexualité, mais enfin, à 19 ans, j'ai rencontré ma première copine. Avoir une copine, ça donne de l'assurance, ça donne envie de plaire physiquement, ça permet d'avoir enfin envie de laisser ce corps libre d'être ce qu'il est. Et puis, soyons franche : la jouissance, ça réconcilie avec son corps, ça permet de se dire que c'est bon, d'être une femme.
A 20 ans, mes premières amours ont agonisé jusqu' mourir tout à fait, et il a fallu à nouveau m'assumer moi, ma gueule, mon corps, mon image, sans le regard de l'Autre qui m'avait jusqu'alors donné confiance. Comme tout le monde j'ai tatonné, comme tout le monde j'ai galéré, comme tout le monde j'ai souffert, et comme tout le monde j'y suis arrivée. Je pense que toi aussi, comme tout le monde, tu y arriveras. Aujourd'hui, si j'avais le choix, et bien je serais exactement moi : une femme qui aime les femmes.
Avant d'envisager une quelconque opération, apprends à te connaître, à savoir qui tu es. Ce n'est pas parce que tu prends des rateaux en tant que fille que tu dois te faire opérer pour devenir un mec. (d'ailleurs qui te dit que tu prendrais moins de rateaux ???!!!) Ce n'est de toute façon pas quelque chose qui se fait à la légère, il y a un certain nombre de spécialistes avant d'envisager sérieusement quoi que ce soit. Et il me semble que de toute façon cette conclusion à laquelle tu es arrivée n'est pas forcément définitive, et qu'au fond elle te donne surtout l'espoir que les choses ne seront pas toujours aussi noires pour toi. Et elles ne le seront évidemment pas. Avec ou sans opération.
Cela dit, et Lulu Galipette a raison de le rappelé, nous avons sur le forum très largement débattu de la question masculinité/féminité, sans jamais réussir à définir ces deux termes de façon définitive. Personnellement, d'un point de vu génétique, je suis une femme. Maintenant quand je veux choquer ma mère, je lui dis "mais maman je ne suis PAS une femme, regarde-moi : j'ai les cheveux courts, je ne me maquille pas, je n'ai pas d'enfants, pas de désir d'en avoir, et surtout, je n'ai pas de mari"... Et je SAIS que j'ai raison quand je le dis : je ne suis pas une femme. En tout cas je ne suis pas la femme dont le premier venu te donnera la définition si tu la lui demandes. Bref, avant de te demander si ta vie ne serait pas plus simple avec l'autre sexe, réfléchis un peu à la quetion des genres. Qu'est-ce qu'un homme ? Quels sont les attributs que tu désires tellement avoir ? Si c'est juste leurs épouses, ma cocotte, bienvenue au club !
Et oui, qui sait ? Ton désir d'être un homme n'est peut-être que l'absence de désir d'avoir un mari ??? Et ton désir d'avoir une femme ??? Parce qu'on t'a éduquée pour ne reconnaître comme modèle de couple que le classique homme/femme ? Et qu'au fond, te sachant femme et désirant des femmes, tu cherches une solution compatible avec tout ce qu'on t'a appris jusqu'à aujourd'hui ?
S'il faut terminer par la formule consacrée "un jour viendra où une fille tombera follement amoureuse de toi", je rajouterai tout de même : aime-toi d'abord, les autres t'aimeront ensuite.
Aime-toi même juste un tout petit peu, juste suffisamment pour être ouverte aux autres un minimum ; après, tu verras, ça sera tout de suite plus simple de plaire, et celle qui percera ta carapace t'aidera à finir le boulot et te donnera la confiance en toi que tu n'as pas encore.
Lesbilluia.
EDIT : les petites cocottes, avant d'envisager le coming out, c'est à dire de demander au monde de vous assumer en tant que lesbiennes, assumez-vous vous-mêmes, et bien, parce qu'il y aura toujours des gens bien-pensant qui chercheront à vous faire du mal... Si vous n'êtes pas au clair avec vous-mêmes, ils risquent de vous atteindre et de vous faire très mal, pensez à vous protéger un peu !
Bon je vais dans le sens des copines du forum, et comme je suis une lesbienne masculine hyper séduisante ET hyper sympa, je vais développer un peu.
Comme Gé, toute mon enfance, et jusqu'à ce que mes seins soient visibles à l'oeil nu, tout le monde m'a prise pour un garçon, on me donnait du jeune homme dans la rue, et ça m'allait très bien.
Ca m'allait très bien, parce que très tôt, je me suis aperçu que mes sentiments allaient toujours du coté des filles, et jamais de celui des garçons. Moi, je suis pas de la ville, mes parents ne m'avaient pas prévenue que l'homosexualité, ça existait... Donc, pour me trouver une explication (parce que je me disais quand même qu'il y avait quelque chose de bizarre dans tout ça), j'ai conclu que j'étais un garçon coincé dans un corps de fille. J'ai joué les petits mecs à partir de ce moment, là, c'était plutôt facile : mes parents m'ont laissé me faire couper les cheveux, et je pouvais (pas toujours, mais souvent) m'habiller comme je le désirais. Un vrai ptit mec, donc.
Et puis à 14 ans j'ai découvert que l'homosexualité féminine, ça existait. Révolution. Non je n'était pas un mec, oui je tombais amoureuse de femmes, et non ce n'était pas grave. Mais cela cassait complètement la légitimité de ce personnage que je m'étais créé. Pendant longtemps je me suis trouvée mal dans mes pompes, pas à l'aise avec mon image, avec moi-même, et du coup, pas à l'aise avec les autres.
J'étais toujours plutôt masculine, je savais que je n'étais pas un homme, mais j'en avais plutôt les attitudes et les fringues, le tout avec une paire de seins : je n'assumais pas du tout ce à quoi je ressemblais. Je crois qu'à ce moment là j'aurais préféré être un homme, si j'avais eu le choix.
J'ai mis longtemps à assumé mon homosexualité, mais enfin, à 19 ans, j'ai rencontré ma première copine. Avoir une copine, ça donne de l'assurance, ça donne envie de plaire physiquement, ça permet d'avoir enfin envie de laisser ce corps libre d'être ce qu'il est. Et puis, soyons franche : la jouissance, ça réconcilie avec son corps, ça permet de se dire que c'est bon, d'être une femme.
A 20 ans, mes premières amours ont agonisé jusqu' mourir tout à fait, et il a fallu à nouveau m'assumer moi, ma gueule, mon corps, mon image, sans le regard de l'Autre qui m'avait jusqu'alors donné confiance. Comme tout le monde j'ai tatonné, comme tout le monde j'ai galéré, comme tout le monde j'ai souffert, et comme tout le monde j'y suis arrivée. Je pense que toi aussi, comme tout le monde, tu y arriveras. Aujourd'hui, si j'avais le choix, et bien je serais exactement moi : une femme qui aime les femmes.
Avant d'envisager une quelconque opération, apprends à te connaître, à savoir qui tu es. Ce n'est pas parce que tu prends des rateaux en tant que fille que tu dois te faire opérer pour devenir un mec. (d'ailleurs qui te dit que tu prendrais moins de rateaux ???!!!) Ce n'est de toute façon pas quelque chose qui se fait à la légère, il y a un certain nombre de spécialistes avant d'envisager sérieusement quoi que ce soit. Et il me semble que de toute façon cette conclusion à laquelle tu es arrivée n'est pas forcément définitive, et qu'au fond elle te donne surtout l'espoir que les choses ne seront pas toujours aussi noires pour toi. Et elles ne le seront évidemment pas. Avec ou sans opération.
Cela dit, et Lulu Galipette a raison de le rappelé, nous avons sur le forum très largement débattu de la question masculinité/féminité, sans jamais réussir à définir ces deux termes de façon définitive. Personnellement, d'un point de vu génétique, je suis une femme. Maintenant quand je veux choquer ma mère, je lui dis "mais maman je ne suis PAS une femme, regarde-moi : j'ai les cheveux courts, je ne me maquille pas, je n'ai pas d'enfants, pas de désir d'en avoir, et surtout, je n'ai pas de mari"... Et je SAIS que j'ai raison quand je le dis : je ne suis pas une femme. En tout cas je ne suis pas la femme dont le premier venu te donnera la définition si tu la lui demandes. Bref, avant de te demander si ta vie ne serait pas plus simple avec l'autre sexe, réfléchis un peu à la quetion des genres. Qu'est-ce qu'un homme ? Quels sont les attributs que tu désires tellement avoir ? Si c'est juste leurs épouses, ma cocotte, bienvenue au club !
Et oui, qui sait ? Ton désir d'être un homme n'est peut-être que l'absence de désir d'avoir un mari ??? Et ton désir d'avoir une femme ??? Parce qu'on t'a éduquée pour ne reconnaître comme modèle de couple que le classique homme/femme ? Et qu'au fond, te sachant femme et désirant des femmes, tu cherches une solution compatible avec tout ce qu'on t'a appris jusqu'à aujourd'hui ?
S'il faut terminer par la formule consacrée "un jour viendra où une fille tombera follement amoureuse de toi", je rajouterai tout de même : aime-toi d'abord, les autres t'aimeront ensuite.
Aime-toi même juste un tout petit peu, juste suffisamment pour être ouverte aux autres un minimum ; après, tu verras, ça sera tout de suite plus simple de plaire, et celle qui percera ta carapace t'aidera à finir le boulot et te donnera la confiance en toi que tu n'as pas encore.
Lesbilluia.
EDIT : les petites cocottes, avant d'envisager le coming out, c'est à dire de demander au monde de vous assumer en tant que lesbiennes, assumez-vous vous-mêmes, et bien, parce qu'il y aura toujours des gens bien-pensant qui chercheront à vous faire du mal... Si vous n'êtes pas au clair avec vous-mêmes, ils risquent de vous atteindre et de vous faire très mal, pensez à vous protéger un peu !
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QuiMaimeMeFuit
- Messages : 109
- Inscription : mar. mai 30, 2006 3:33 pm
Pour reprendre un slogan que j'ai aperçu au fil des mes promenades sur le net : garçon manqué fille réussie.
Sans vouloir minimiser ce que tu ressens, qui est semble t-il une réelle souffrance, j'ai longtemps été un "petit gars" préférant la compagnie des garçons (comme j ai changé) et leurs jeux. En fait, j'ai longtemps ressenti un malaise en moi, sans pouvoir veritablement le définir. Ado, j'étais partagée et finalement je faisais des efforts pour basculer du côté féminin.
Et puis un jour, le jour où je suis passée du côté de la lumière, j'ai réalisé que j'étais une femme, avec toutes les options. En fait, je n'ai jamais été aussi féminine et aimé le fait d'être une femme, que depuis le moment où j'ai compris que je préférais les femmes.
Tout ça donc pour dire que tu as tout le temps pour assumer et aimer ce que tu es, ou réaliser que tu n'as pas le corps que tu desires. Mais promis, être une femme et les aimer (une à la fois pour ma part) est plus qu'agréable à vivre.
Sans vouloir minimiser ce que tu ressens, qui est semble t-il une réelle souffrance, j'ai longtemps été un "petit gars" préférant la compagnie des garçons (comme j ai changé) et leurs jeux. En fait, j'ai longtemps ressenti un malaise en moi, sans pouvoir veritablement le définir. Ado, j'étais partagée et finalement je faisais des efforts pour basculer du côté féminin.
Et puis un jour, le jour où je suis passée du côté de la lumière, j'ai réalisé que j'étais une femme, avec toutes les options. En fait, je n'ai jamais été aussi féminine et aimé le fait d'être une femme, que depuis le moment où j'ai compris que je préférais les femmes.
Tout ça donc pour dire que tu as tout le temps pour assumer et aimer ce que tu es, ou réaliser que tu n'as pas le corps que tu desires. Mais promis, être une femme et les aimer (une à la fois pour ma part) est plus qu'agréable à vivre.
Malheureusement la vie réelle ne ressemble pas a ce site génial ou tout le monde accepte les autre tel qu'ils sont!
En même temps je cupabilise beaucoup d'être lesbienne par rapport a mon entourage, ma famille, au lycée je vis dans la crainte qu'on découvre que je suis homo
Une fois une fille de ma classe m'a demandée si je l'étais (sur msn) et je lui ai jurée que je l'étais pas! ( c'est vous dire a quel point je m'assume pas)
Je passe mon temps a essayer de prouver que je suis pas homosexuelle alors que c'est un peu flagrant...
Je crois qu'en 2007, je ne vais plus rien faire pour prouver le contraire sans non plus faire un "coming-out" je vais simplement laisser les autres penser ce qu'ils veulent! Et puis j'ai des amis maintenant , des connaissances au lycée, ça se passera pas trop mal si jamais ça venait a se savoir.
Pour revenir au fait de ne pas me sentir "fille" je crois que c'est parce que comme beaucoup de lesbienne qui ne s'assume pas, je me dis que je préférais être un garçon car je pourrais former un "beau" couple avec une fille, me marier avec elle...ect (comme disait la-noiraude plus haut)
attention je ne dis pas qu'un couple de filles n'est pas beau: bien au contraire mais ce que j'entendais par "beau" c'étais "conforme a l'idée générale que les gens se font sur un couple"
Enfin je vais tâcher d'être un peu plus moi même et d'arrêter d'avoir honte de moi chaque fois que j'ai une attitude "pas féminine"
En même temps je cupabilise beaucoup d'être lesbienne par rapport a mon entourage, ma famille, au lycée je vis dans la crainte qu'on découvre que je suis homo
Une fois une fille de ma classe m'a demandée si je l'étais (sur msn) et je lui ai jurée que je l'étais pas! ( c'est vous dire a quel point je m'assume pas)
Je passe mon temps a essayer de prouver que je suis pas homosexuelle alors que c'est un peu flagrant...
Je crois qu'en 2007, je ne vais plus rien faire pour prouver le contraire sans non plus faire un "coming-out" je vais simplement laisser les autres penser ce qu'ils veulent! Et puis j'ai des amis maintenant , des connaissances au lycée, ça se passera pas trop mal si jamais ça venait a se savoir.
Pour revenir au fait de ne pas me sentir "fille" je crois que c'est parce que comme beaucoup de lesbienne qui ne s'assume pas, je me dis que je préférais être un garçon car je pourrais former un "beau" couple avec une fille, me marier avec elle...ect (comme disait la-noiraude plus haut)
attention je ne dis pas qu'un couple de filles n'est pas beau: bien au contraire
mais ce que j'entendais par "beau" c'étais "conforme a l'idée générale que les gens se font sur un couple"Enfin je vais tâcher d'être un peu plus moi même et d'arrêter d'avoir honte de moi chaque fois que j'ai une attitude "pas féminine"
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ExMembre L