Bon, le genre est une construction sociale. Ok.
Mais concrètement, c'est quoi ?
Désolée par avance si je suis maladroite...
Il est très facile de savoir ce que ce n'est pas. Être une femme, ce n'est pas aimer le shopping, le rose ou ce genre de stéréotypes. Ce n'est pas non plus aimer être traitée comme les codes sociaux actuels l'exigent, ni avoir une certaine personnalité.
En bref, les femmes comme les hommes, avant d'être des femmes ou des hommes, sont avant eux-même ou elles-même.
Je pense (peut-être à tord), qu'on sera plus ou moins tous d'accord là dessus.
D'ailleurs, des courants dont le féminismes se battent pour essayer de défendre cela. L'égalité passe aussi par le fait que femme ou homme ou autre, on s'en fiche un peu, beaucoup, complètement.
Mais alors... Mais alors... Dans une société que je qualifierais d'idéale, supposons que tout les stéréotypes et les a priori aient disparu

Si la réponse est non, ne devrait-on pas plutôt combattre le genre pour le faire disparaitre, plutôt que d'éluder le problème en le remplaçant par celui de personne "mal dans leur genre assigné à la naissance" ?
La question trans serait-elle une "alliée" de la justification de l'existence des genres, une volonté de coller aux stéréotypes de l'autre/d'un autre genre ?
En fait, je trouve cela assez étrange que des personnes qui, pour certaines luttent pour une invisibilisation du genre, veuillent changer de genre. Et j'imagine que je rate quelque chose (qui encore une fois, me fait peut-être dire beaucoup de conneries, désolée...).
Mais d'ailleurs, le genre est-il quelque chose à bannir/déconstruire ? (Car si la réponse est non, il n'y a plus aucun problème !)
Notons que je parle ici uniquement dysphorie de genre quand je parle de question trans.
En espérant avoir été assez claire et pas totalement à coté de la plaque...
Merci de votre lecture et de votre temps !