L'écueil des jours

Garçon, fille, un peu des deux ou encore ailleurs, ici on discute identité de genre.
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Surin
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L'écueil des jours

Message par Surin »

Je poste ça ici parce que je ne sais pas où le poster, mais je suppose que ça conviendra.

Bon. Je me décide enfin à faire le point. Je dois dire que je bois un coup là, pour me faciliter la tâche (et que d'ailleurs, il ne restait plus qu'une bouteille de cognac dans l'armoire, et que c'est bien dégueulasse).

J'ai peu de souvenirs de mon enfance. Juste des lignes de fuites, des idées générales, mais pas grand chose de concret. J'étais un gamin difficile. Rêveur, capricieux. Je détestais les garçons et j'avais peur des filles. J'étais secrètement amoureux de mon voisin qui avait le même âge que moi. J'aimais souvent être dehors, en tout cas jusqu'à ce que je devienne accro à l'ordi et à la télé. On a internet depuis 97, j'avais 7 ou 8 ans. Autant dire que toute ma vie s'est transvasée là dedans, petit à petit. Je parlais à des gens plus âgés et je m'inventais une vie que je n'avais pas. Que j'étais un mec heureux et que j'avais une petite amie. J'allais sur des forums, j'avais deux cent amis en ligne et zéro IRL. J'ai commencé à me couper, sans que mes parents l'apprennent.

Puis j'ai rencontré cette fille, totalement par hasard, je devais avoir genre 14 ans. Aussi paumée que moi, à l'époque. Une française, on a finit par se voir, perdre notre virginité ensemble. Passer un week-end chez elle c'était comme un répit. Le lundi, je retournais en cours et la vie était de nouveau infernale. Les moqueries, les insultes, les "blagues". Ca a marché un temps, puis un jour elle m'a annoncé qu'elle était lesbienne et qu'elle sortait avec sa meilleure amie. Une semaine après j'étais dans les bras d'un inconnu, un mec d'une quinzaine d'années avec qui j'avais discuté sur internet. Notre relation a duré le temps qu'il m'éjacule dans la bouche. Changé d'école, de vie, je suis passé d'introverti à extraverti. J'ai lâché le PC.

J'ai commencé à boire, aussi, à me droguer un peu, à baiser avec des mecs à l'arrière des bars gays. Il m'a fallu un temps pour m'en rendre compte, mais je faisais ça uniquement pour me salir. Je n'en tirais aucun plaisir. Je me suis fait payer une ou deux fois.

J'ai raté mes études, je me suis surtout saboté moi-même. Je suis tombé en dépression. Première tentative de suicide, premier séjour en HP. On me dit borderline, ce qui ne veut strictement rien dire. Antidépresseurs, anxiolytiques, neuroleptiques, et compagnie.
Côté fille, je ne suis jamais sorti qu'avec des filles en manque d'affection et qui s'accrochaient à moi par désespoir. Je suis sorti avec une prostituée, un moment. Premier test VIH. Je suis resté avec une fille environs un an. On a habité ensemble. Mais elle était incroyablement possessive, je n'avais plus aucune vie. J'ai été obligé de la quitter. Mes parents avaient investi mille ou deux mille euros pour nous installer, elle a gardé tout le mobilier et l'appart. Au passage, je l'avais mise enceinte, fausse couche. Aujourd'hui, elle a un gamin, je crois. De nouveau dépression, TS et HP.
Depuis c'est le vide, je ne fais que boire, mais je me calme. Je me débarrasse de cette sale habitude qui consiste à boire suffisamment pour se faire taper dessus.

Je crois que je suis dans un sale creux de ma vie, depuis un an et demi. Comme si mon énergie vitale était partie. C'est seulement maintenant que je commence à avoir espoir, et à me poser les vraies questions aussi. Mes nombreuses séances chez le psy m'ont fait réaliser que ces cauchemars phalliques n'étaient peut-être pas qu'un cauchemar. Le voisin de ma grand-mère est en prison pour pédophilie. Le temps passe et ma mémoire repousse un peu. Mais je n'ai pas vraiment envie de savoir, juste d'avancer.

Je n'arrive plus à me donner de définition. Je déteste être un mec. Je me trouve moche. Je trouve qu'être mec ça rend con. Mais on m'a éduqué comme un mec. J'ai des réflexes de mec. Mais je n'arrive pas à être à la hauteur. Je n'y suis jamais arrivé. Et ma partie mec se refuse à laisser ma part féminine s'épanouir. D'ailleurs, je n'ai jamais pris soin de moi. Je ne sais pas si c'est par fierté mal placée ou par ce réflexe d'autodestruction qui me poursuit depuis des années. Épave serait un mot adapté, mais je n'ai pas envie de me dénigrer davantage.

Une chose m'a sauvé, une personne pourrait-on presque dire. Depuis mon enfance, il y a ce personnage féminin qui me suit dans mes rêves, dans ma vie. Que je retrouve chez une passante, dans une chanson, dans un film. Avec le temps, c'est devenu un miroir. J'y mets tout ce que je n'arrive pas à être. Quand on m'a amené en HP après ma deuxième tentative, je me suis mis à écrire un roman qui parlait d'elle. C'est grâce à elle que je me suis relevé, que j'ai eu envie de continuer. Pour la faire vivre. Mais au fond, elle n'est jamais que ma propre projection. La part de ma personne que je refoule.

Un an plus tard, je suis en train de retravailler ce roman du tout au tout. Et avec cette réécriture, je me sens plus en accord avec cette part de moi-même, et j'ai de plus en plus envie de l'explorer. Lâcher prise, comme dirait mon psy. Du coup, je réinvestis ma bisexualité. J'aimerais rencontrer des hommes pour autre chose que me faire sauter. Je me dis que c'est une étape. En attendant, je continue d'écrire et je me dis que peut-être, un jour, je m'aimerai assez pour vivre complètement.

Voila voila. Désolé pour la brique. Ca ne mène nulle part mais j'avais besoin de le dire. Je serai surtout curieux d'entendre vos avis, si vous en avez. J'ai tendance à douter très fort de moi-même et je ne sais jamais si ce que je fais est cohérent ou si c'est moi qui part dans un trip.
Merci en tous cas.
Norma
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Re: L'écueil des jours

Message par Norma »

J'ai pas d'avis.

C'est pas possible d'avoir un "avis".

C'est le récit de ta vie, le point sur tes pensés, sur tes peurs, sur ce que tu es.

Je vais pas te dire d'un bloque "c'est bien" "c'est pas bien" "tu devrais faire ci" "tu devrais faire ca".

Puis t'as pas besoin d'"avis".

Un avis, ça sert quand t'as des choix à faire et que t'hésites. Un avis sur le passé, ça ne sert à rien. Ce sont des faits. C'est pas nos avis qui vont les changer.

T'as une une sacrée vie, déjà, pour ton age.
T'en as chié, t'as une vision assez lucide de tes contradictions.

T'as envie de quoi pour l'avenir ? T'as envie de devenir quoi ? D'atteindre quoi ? De réussir quoi ? Tu te projettes comment ? (sur ça, je pourrais avoir des avis par contre :wink: )
Surin
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Re: L'écueil des jours

Message par Surin »

Norma a écrit :T'as envie de quoi pour l'avenir ? T'as envie de devenir quoi ? D'atteindre quoi ? De réussir quoi ? Tu te projettes comment ? (sur ça, je pourrais avoir des avis par contre :wink: )
C'est vrai que vu comme ça, un avis n'est pas vraiment approprié.

Je voudrais terminer d'écrire mon roman, d'abord. J'ai beaucoup de mal, je trouve toujours mon écriture trop naïve, mais bon, l'important dans l'écriture, c'est d'écrire. Et je crois que ça m'aide beaucoup à avancer, mentalement.
Je voudrais faire cette formation, en maraichage et jardinage biologique. Je suis plutôt intellectuel et sédentaire, mais c'est ce que je voulais faire quand j'étais gamin, jardinier. Ma meilleure amie dit que je fuis l'université parce que je ne me suis pas remis de mes échecs successifs. Elle n'a peut-être pas entièrement tort, mais je ne me vois pas retourner là, surtout vu l'investissement que ça demande.

Je voudrais prendre soin de moi, ne plus être gêné de me regarder dans une glace. Perdre du poids et mieux m'habiller, ce genre de trucs. Être fier de moi. Libérer ce côté artistique et sensuel.
Je n'arrive toujours pas à m'imaginer à nouveau en couple, que ce soit avec une fille ou un garçon, mais j'imagine que ça reviendra.

Voila ce que je voudrais, mais j'ai du mal à envisager que j'y arriverai. On m'a toujours mis la pression parce que j'étais vaguement surdoué, que j'avais "du potentiel". Peut-être que me saboter ça a aussi été un moyen pour moi de me libérer de cette pression. Mais du coup j'ai du mal à penser que je peux être autre chose. Je peux si je me bouge le cul.
Norma
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Re: L'écueil des jours

Message par Norma »

Surin a écrit :
Norma a écrit :T'as envie de quoi pour l'avenir ? T'as envie de devenir quoi ? D'atteindre quoi ? De réussir quoi ? Tu te projettes comment ? (sur ça, je pourrais avoir des avis par contre :wink: )
C'est vrai que vu comme ça, un avis n'est pas vraiment approprié.

Je voudrais terminer d'écrire mon roman, d'abord. J'ai beaucoup de mal, je trouve toujours mon écriture trop naïve, mais bon, l'important dans l'écriture, c'est d'écrire. Et je crois que ça m'aide beaucoup à avancer, mentalement.
Je voudrais faire cette formation, en maraichage et jardinage biologique. Je suis plutôt intellectuel et sédentaire, mais c'est ce que je voulais faire quand j'étais gamin, jardinier. Ma meilleure amie dit que je fuis l'université parce que je ne me suis pas remis de mes échecs successifs. Elle n'a peut-être pas entièrement tort, mais je ne me vois pas retourner là, surtout vu l'investissement que ça demande.

Je voudrais prendre soin de moi, ne plus être gêné de me regarder dans une glace. Perdre du poids et mieux m'habiller, ce genre de trucs. Être fier de moi. Libérer ce côté artistique et sensuel.
Je n'arrive toujours pas à m'imaginer à nouveau en couple, que ce soit avec une fille ou un garçon, mais j'imagine que ça reviendra.

Voila ce que je voudrais, mais j'ai du mal à envisager que j'y arriverai. On m'a toujours mis la pression parce que j'étais vaguement surdoué, que j'avais "du potentiel". Peut-être que me saboter ça a aussi été un moyen pour moi de me libérer de cette pression. Mais du coup j'ai du mal à penser que je peux être autre chose. Je peux si je me bouge le cul.
Vàlà, là je peux y aller de mon grain de sel :)

L'université, ton amie a surement pas tord, sauf que je sais pertinement que quand on va pas super bien et qu'y a trop de méandres dans sa tête, ça nous coule plus que ça ne nous fait du bien.

surtout surtout si on a un problème avec l'alcool. C'est quand même un endroit où les occasions de boire, les compagnons de picole sont nombreux et poussent au vice, tu n'a pas de responsabilité et peu louper les cours le matin quand t'as la gueule de bois.... et tu cotoie beaucoup d'autres déchets irrsponsables qui finissent par te faire croire que c'est normal d'être comme eux.

En plus, les cours te poussent à la branlette intellectuo selfish, à trouver super positif d'être torturé incompris, et les notes étant relativement aléatoire ca te fait une relation perverse avec les cours entre flatage de narcisse, haine, dégout de soi, délire mégalomane.

Donc, dans ton cas, l'université, hum, non.

Un truc concret en rapport avec la nature, je trouve ça un bon début pour réapprendre à avoir une vie saine et structurée. En plus, faire pousser des plantes, ca aide à voire que tu fais des choses. Positive. constructive. que t'es dans l'action, que tu as prise sur le monde. Te lever le matin. L'humeur change beaucoup selon ça : se lever à l'aube pour faire quelque chose plutôt que tard dans la journée pour faire rien, l'humeur est meilleurs. Bizarre mais j'ai tsté, ça marche. Tu utilise ton corps (bien pour perdre du poids, mais aussi pour se rappeler que t'as un corps, que c'est pas un ennemie ou un truc déguelasse mais qu'il peut t permettre de faire des trucs sympa.

Donc, oui. Se bouger suffisamment le cul pour entreprendre cette formation.

etape un.

petit à petit.

Rome ne s'est pas construite en un jour.

Tu montes une marche, vois que t'as surmonté la peur et la difficulté, puis entreprend la suivante.
Surin
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Re: L'écueil des jours

Message par Surin »

Tu n'as sûrement pas tort pour l'université, et puis, j'ai envie d'avancer, 5 ans d'études me semblent inenvisageables.
Là, c'est une formation par le travail, ça dure 6 mois/un an et c'est conçu pour trouver un travail après.

Y'a plus qu'à, comme on dit.
tsuky
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Re: L'écueil des jours

Message par tsuky »

Norma est de bon conseil.
il faut que tu prenne ton temps, le temps de te reconstruire , savoir qui tu es.
faire le point sur ta vie , les erreurs a ne pas refaire.

une fois sortie de ta dépression, et en accord avec qui tu es, les choix peut importe les quels te ferons plaisir , et ferons que sera fier de toi.
Pour l'université , dans ton états serai une tuerie,
comme Norma l'a si bien dit trop de tentation, et ne te ferai pas avancé,et surtout si tu veux faire jardinier c'est pas forcément nécessaire.

Après dans la vie on a pas un travaille, il y a différente manière de passer d'un boulot a l autre même totalement différent.

pour finir je dirai suis ton instinct , bosse dur et deviens la personne dont tu rêve, et soit fier de toi .

bon courage!!
Rosslaew
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Re: L'écueil des jours

Message par Rosslaew »

Premièrement, bon courage dans ton parcours futur :copain: Comme Norma a dit, tu en as chié, et tu te reprends en main, et c'est pas facile c'est clair, donc je te souhaite la réussite de cette entre prise :gentil:

Ensuite je suis d'accord avec Norma, notamment pour l'université. Il vaut mieux en mon sens que tu puisses trouver un truc qui te plaît et y aller sans prendre les chemins détournés (quand on sait ce qu'on veut, l'université, il y a aussi beaucoup de blabla). Déjà c'est bien pour l'écriture, surtout si ça te permet d'évacuer, c'est pas grave si ton écriture est naïve, surtout dans les débuts, tu vas la rôder ta plume, et comme tu dis, l'important c'est d'écrire ;-)

Et je voudrais relever quelque chose :
Surin a écrit :On m'a toujours mis la pression parce que j'étais vaguement surdoué, que j'avais "du potentiel".
Est-ce que tu as été diagnostiqué surdoué, ou est-ce que tu es juste inteligent ? On peut être très intelligent sans être "surdoué", la douance, comme on dit, c'est vraiment une condition particulière, qui porte très mal son nom, qui n'est pas juste une question d'intelligence, notamment ça vient avec tout son lot de soucis (sociaux, psychologiques, ... Rien de *grave* en soi mais pas négligeable du tout, notamment il y a des risques de dépression, et de tentative de suicide pas négligeables il semblerait). Une des difficultés quand on ne va pas bien c'est de trouver la racine du problème. Vu ton histoire il y a plusieurs possiblités, mais il ne faut rien négliger :-)
Et tu as l'air de sous estimer tes capacités, prends confiance en toi (je ne dis pas que ça va venir en un claquement de doigt, mais quand tu te rends compte que tu te dis " j'ai du mal à envisager que j'y arriverai" essaye de te convaincre que si, tu vas y arriver :^^: En tout cas, j'ai confiance en toi ! Quand Norma te l'a demandé, tu as su dire ce que tu tu aimerais faire, et c'est pas donné à tout le monde, donc si tu sais ce que tu veux, tu peux y arriver :huhu:

Courage à toi encore :copain:
Surin
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Re: L'écueil des jours

Message par Surin »

Merci à vous deux. Cela dit, pour nuancer, les tentations, je les cherche pas mal aussi. Y'a pas que le cadre. M'enfin c'est sûr, ça n'arrange rien. C'est surtout le trip mégalo/intellectuel qui me détruirait. D'ailleurs, pour la petite histoire, je n'ai passé qu'un ou deux examens à l'université. J'avais beaucoup trop peur de rater.

J'écris depuis mon enfance en fait. C'est pas tant ma plume qui est naïve que mon récit. Enfin, moi je trouve. Parce que mon univers ne colle pas tout à fait avec le monde réel. Alors du coup, ce que j'écris peut paraitre bizarre ou idéalisé. Et j'accorde de l'importance à un certain réalisme.

Non je n'ai pas été diagnostiqué surdoué, et je ne crois pas l'être. Mais mes parents ont toujours attendu de moi des résultats de cet ordre. J'ai finit par les décevoir définitivement, je crois. Et pendant longtemps, ma seule fierté ça a été d'être plus intelligent que la moyenne, quitte à devenir orgueilleux et élitiste sur le point de vue intellectuel. Je suis devenu assez intolérant vis-à-vis de mes erreurs et de celles des autres. J'ai fini par croire que j'étais obligé d'être meilleur que les autres. C'est seulement maintenant que je commence à relativiser. Mais du coup ça m'énerve/m'angoisse quand quelqu'un me dit que je suis intelligent ou un compliment du même acabit, parce que ça me fout une pression monstre. Ça me rappelle ma mère.

En fait, je ne sous-estime pas mes capacités. Je sous-estime ma personnalité en général. Mais bon, je vois ce que tu veux dire.
Norma
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Re: L'écueil des jours

Message par Norma »

Surin a écrit : J'écris depuis mon enfance en fait. C'est pas tant ma plume qui est naïve que mon récit. Enfin, moi je trouve. Parce que mon univers ne colle pas tout à fait avec le monde réel. Alors du coup, ce que j'écris peut paraitre bizarre ou idéalisé. Et j'accorde de l'importance à un certain réalisme.
Tout dépend de ton but dans l'écriture, si c'est juste t'ouvrir une porte pour t'emmener ailleurs et t'échapper de ta tête, si c'est un moyen de projeter tes préoccupations pour les mettre au clair, ou si c'est l'envie de de raconter des histoires.

Si ton écriture est là juste entre toi et toi même, et que tu n'en attends rien de plus, c'ets cool, continue là dedans, en étant bien sûr vigilant de ne pas t'y plonger trop (comme les gens qui jouent à WoW pendant bien trop d'heures quoi).

Par contre, si t'as envie à long terme d'en faire quelque chose, sache que l'écriture et la construction d'histoire, surtout, ça peut s'apprendre, c'est aussi des techniques la narration, qui se travaillent, s'améliorent.
Y'a des stages, des coachings ... et ça, sur le long terme, ça peut être pas mal, parce que c'est des stages conçus pour des gens qui bossent, et ça fait rencontrer des gens intéressant, tout en ayant des pistes pour apprendre comment améliorer sa manière de raconter des histoires ou de construire des univers.

Mais c'est un peu une parenthèse que je fais là, parce que c'est pas dans tes priorités du moment, de toute façon ;)
tsuky
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Re: L'écueil des jours

Message par tsuky »

Surin a écrit : J'écris depuis mon enfance en fait. C'est pas tant ma plume qui est naïve que mon récit. Enfin, moi je trouve. Parce que mon univers ne colle pas tout à fait avec le monde réel. Alors du coup, ce que j'écris peut paraitre bizarre ou idéalisé. Et j'accorde de l'importance à un certain réalisme.
Qu'es qui te pose problème dans le fait de ne pas coller avec le monde réel??

Es que tu veux dire que ton écriture , est fantastique ??

faire de l'écriture qui ne colle pas avec la réaliter peut être un bon moyen de t'évader et aussi tu a déjà un univers a toi, c'est géniale!!
Il y a des tas de gens qui se cherche toute leurs vie sans se trouvé, profite de cet avantage.
Surin a écrit :C'est surtout le trip mégalo/intellectuel qui me détruirait.
D'ailleurs, pour la petite histoire, je n'ai passé qu'un ou deux examens à l'université. J'avais beaucoup trop peur de rater.
surement que tu te pose trop de questions, tu te prend la tête et du coup tu deviens moins sure de toi.
Etre intellectuel et quelque chose de bon quand ça te pourris pas la vie.
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