Pareil....
Il est né Il à l'intérieur, il est maintenant (et surement enfin) Il à l'exterieur, alors je pense qu'il faut respecter son parcourt et son combat pour avoir l'apparence auquel il avait le droit.
Je pense que la moindre des choses est de le reconnaitre pour ce qu'il a toujours été, un homme, même si la nature s'est planté.
Elle.... Il, argh, j'le savais qu'elle... il était un il...
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La Noiraude
- Messages : 6664
- Inscription : lun. avr. 03, 2006 7:14 am
Ce topic passionnant me fait à nouveau m'interroger quant à mon identité.
Je ne me suis jamais senti ni elle, ni il. D'ailleurs de ma vie je n'ai jamais dit "je suis une femme", parce qu'il me semble que je n'en suis pas une. Mais les fois où j'ai affirmé "je ne suis pas une femme", on m'a demandé si j'étais donc un homme. La réponse est non.
Je ne suis ni un homme, ni une femme, et je regrette qu'il n'y ait pas de mot pour définir un 3ème genre, parce que (à ceux qui prônent le non étiquettage) je vous assure que c'est compliqué de ne pas savoir ce qu'on est, faute de mot pour pouvoir se définir.
N'être qu'une double négation (je ne suis pas une femme ; je ne suis pas un homme) n'est pas si simple à vivre.
Je ne me suis jamais senti ni elle, ni il. D'ailleurs de ma vie je n'ai jamais dit "je suis une femme", parce qu'il me semble que je n'en suis pas une. Mais les fois où j'ai affirmé "je ne suis pas une femme", on m'a demandé si j'étais donc un homme. La réponse est non.
Je ne suis ni un homme, ni une femme, et je regrette qu'il n'y ait pas de mot pour définir un 3ème genre, parce que (à ceux qui prônent le non étiquettage) je vous assure que c'est compliqué de ne pas savoir ce qu'on est, faute de mot pour pouvoir se définir.
N'être qu'une double négation (je ne suis pas une femme ; je ne suis pas un homme) n'est pas si simple à vivre.
+1La Noiraude a écrit :Ce topic passionnant me fait à nouveau m'interroger quant à mon identité.
Je ne me suis jamais senti ni elle, ni il. D'ailleurs de ma vie je n'ai jamais dit "je suis une femme", parce qu'il me semble que je n'en suis pas une. Mais les fois où j'ai affirmé "je ne suis pas une femme", on m'a demandé si j'étais donc un homme. La réponse est non.
Je ne suis ni un homme, ni une femme, et je regrette qu'il n'y ait pas de mot pour définir un 3ème genre, parce que (à ceux qui prônent le non étiquettage) je vous assure que c'est compliqué de ne pas savoir ce qu'on est, faute de mot pour pouvoir se définir.
N'être qu'une double négation (je ne suis pas une femme ; je ne suis pas un homme) n'est pas si simple à vivre.
J'ai vécu ça toute mon enfance et là, je me dit que faudrait que j'arrête de me poser des questions 
Des fois, ça me trotte dans la tête, puis j'essaye d'oublier... Ça va, ça vient... 
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Avital.Ronell
- Messages : 1447
- Inscription : dim. avr. 19, 2009 11:22 am
Pas simple? ça déchire une vie oui!!La Noiraude a écrit :N'être qu'une double négation (je ne suis pas une femme ; je ne suis pas un homme) n'est pas si simple à vivre.
Après il y a des gens qui le vivent bien en apparence car ils rencontrent les bonnes personnes et ils militent, mais en règle général cela demande énormément de concession. On compose quoi...
Enfin j'ai ce problème mais je n'ai pas la mentalité d'une militante, résultat je suis rejetté des gens de ce milieu.
Finalement j'ai trouvé davantage de soutien chez des personnes hétéros pas du tout informées des causes homos/trans que au sein même du milieu LGBT! Une aberration!
Etrange.
D'un point de vue, à la base,
Homme = né avec des organes génitaux mâles.
Femme = née avec des organes génitaux femelles.
( pour simplifier, en excluant les xxy, etc )
Ca peut ne pas aller plus loin que ça.
Après, on est, se comporte comme, devient, ce qu'on veut. Et c'est vaste.
(ex : dans une conversation sur les différences garçons/filles, de son point de vue, et leur relativité, du mien, une copine m'a sorti -pour mettre un point final au débat : "mais de toutes façons on peut pas argumenter avec toi, t'es une fille à l'intérieur." Qu'est-ce que ça veut dire, réellement ?)
...
C'est bizarre, d'un côté je comprends qu'on puisse vouloir ne pas être catalogué comme d'un genre, avec/à cause de toutes les conséquences culturelles que cela implique, ou vouloir faire partie de l'autre genre,
et d'un autre, qu'on a un corps a la naissance... Et qu'on a le choix entre faire avec ou faire semblant...
Et ici se posent tout un tas de questions vis-à-vis de la transsexualité.
Et une bonne part d'incompréhension de ma part, sur le thème de combien doit-on être mal dans sa peau pour vouloir à tout prix être pris à l'extérieur pour l'autre genre, alors qu'à l'intérieur on est si semblable(s). Et modifier son corps pour qu'il en soit ainsi.
J'espère ici ne pas avoir été trop offensant, alors même que j'ai conscience d'avoir été probablement peu exhaustif, et sur un sujet combien intime; Mais je le répète, la transsexualité est un état d'esprit que j'ai de la peine à appréhender dans la profondeur. Incompréhension fortement teintée de ressenti personnel.
Dire que je suis un garçon, ça facilite pas mal les choses pour renseigner les partenaires potentiels en fonction de leurs préférences au niveau basique, mais ça laisse une tellement grande quantité d'inconnues que je ne dirais pas que ça me définit...
D'un point de vue, à la base,
Homme = né avec des organes génitaux mâles.
Femme = née avec des organes génitaux femelles.
( pour simplifier, en excluant les xxy, etc )
Ca peut ne pas aller plus loin que ça.
Après, on est, se comporte comme, devient, ce qu'on veut. Et c'est vaste.
(ex : dans une conversation sur les différences garçons/filles, de son point de vue, et leur relativité, du mien, une copine m'a sorti -pour mettre un point final au débat : "mais de toutes façons on peut pas argumenter avec toi, t'es une fille à l'intérieur." Qu'est-ce que ça veut dire, réellement ?)
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C'est bizarre, d'un côté je comprends qu'on puisse vouloir ne pas être catalogué comme d'un genre, avec/à cause de toutes les conséquences culturelles que cela implique, ou vouloir faire partie de l'autre genre,
et d'un autre, qu'on a un corps a la naissance... Et qu'on a le choix entre faire avec ou faire semblant...
Et ici se posent tout un tas de questions vis-à-vis de la transsexualité.
Et une bonne part d'incompréhension de ma part, sur le thème de combien doit-on être mal dans sa peau pour vouloir à tout prix être pris à l'extérieur pour l'autre genre, alors qu'à l'intérieur on est si semblable(s). Et modifier son corps pour qu'il en soit ainsi.
J'espère ici ne pas avoir été trop offensant, alors même que j'ai conscience d'avoir été probablement peu exhaustif, et sur un sujet combien intime; Mais je le répète, la transsexualité est un état d'esprit que j'ai de la peine à appréhender dans la profondeur. Incompréhension fortement teintée de ressenti personnel.
Dire que je suis un garçon, ça facilite pas mal les choses pour renseigner les partenaires potentiels en fonction de leurs préférences au niveau basique, mais ça laisse une tellement grande quantité d'inconnues que je ne dirais pas que ça me définit...