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Conseils et remarques aux parents de trans (partie 2)
Dernière modification par Kefka le mar. mars 10, 2009 10:40 am, modifié 1 fois.
Oui, c'est triste que vous soyez arrivés au conflit sur des bêtises de communication.
En tant que père, ton témoignage résonne en moi un peu plus. Je comprends autant ta souffrance que l'incapacité de tes parents à te parler d'un truc qui les dépassait tellement (déjà, un fils homo, c'est la fin du monde mais un trans... ). Donc ne pas voir doit devenir une urgence de tous les instants.
La violence vécue, subie, et administrée, on la retrouve dans ton texte ça et là. C'est peut-être ce qui gênait My precious. preuve qu'il te reste un peu de souffrance au fond de toi mais on pourrait dire ça de beaucoup d'etalorien.
Je n'ai pas grand chose à ajouter, je continue de m'informer auprès de tes posts donc continue : si peu se manifestent, certainement pas mal lisent tes témoignages.
En tant que père, ton témoignage résonne en moi un peu plus. Je comprends autant ta souffrance que l'incapacité de tes parents à te parler d'un truc qui les dépassait tellement (déjà, un fils homo, c'est la fin du monde mais un trans... ). Donc ne pas voir doit devenir une urgence de tous les instants.
La violence vécue, subie, et administrée, on la retrouve dans ton texte ça et là. C'est peut-être ce qui gênait My precious. preuve qu'il te reste un peu de souffrance au fond de toi mais on pourrait dire ça de beaucoup d'etalorien.
Je n'ai pas grand chose à ajouter, je continue de m'informer auprès de tes posts donc continue : si peu se manifestent, certainement pas mal lisent tes témoignages.
Merci infiniment. :s
En effet, il reste bien des souffrances... Sans en faire une liste, rien que de vivre loin de celui que j'aime et de me voir changer si peu malgré mes 1 an et 3 mois, ça suffit à laisser un fond d'amertume. Mais bon... "Qui vivra verra !"
Mon rêve, une utopie, ce serait qu'on parle d'homosexualité et de transsexualité en classe, dés le collège, pour briser le tabou et informer... J'ai commencé mon traitement à 23 ans. Si j'avais su tout ça plus tôt, j'aurai pu commencer à 19 ou 20 ans. Trois ans perdus qui me coûteront sûrement très cher en chirurgie esthétique (que ce soit la poitrine ou le visage).
A ce titre, j'enrage silencieusement de ne pas avoir su plus tôt. La faute à qui ? Pas mes parents, ils n'y connaissaient rien eux-mêmes ! Ils me pensaient homo, au départ... Pas la télé, ils sont trop obnubilés à ridiculiser les homos pour penser à se pencher sur les trans (par contre, quand ils le font, c'est la curée). Les psys ? La bonne blague, faudrait encore qu'on ait trouvé une raison valable de m'y emmener et que je tombe sur un psy qui connaisse la transsexualité.
Car je vais rajouter une info très importante que je redonnerai dans mon dernier texte... Les psychiatres (c'est eux qu'on voit, pas les psychologues, si j'ai tout compris) sont spécialisés dans certains domaines.
Quand j'ai vu mon médecin de famille pour qu'elle remplisse mon ALD (affection de longue durée) pour transsexualisme, elle m'a regardé avec deux yeux comme des soucoupes, et il a fallu que je la branche sur mon psy pour qu'elle comprenne ce qu'elle devait faire. Et juste avant ça, j'avais testé un psy qui n'y comprenait rien aux trans et me l'avait très clairement dit...
La faute à qui, donc ? A tout le monde, car tout le monde manque d'information et tait ce sujet pourtant à mes yeux important. Alors c'est sûr, ça vaut pas les famines ou la crise financière... N'empêche que les suicides sont légions chez les trans assumées ou non...
En effet, il reste bien des souffrances... Sans en faire une liste, rien que de vivre loin de celui que j'aime et de me voir changer si peu malgré mes 1 an et 3 mois, ça suffit à laisser un fond d'amertume. Mais bon... "Qui vivra verra !"
Mon rêve, une utopie, ce serait qu'on parle d'homosexualité et de transsexualité en classe, dés le collège, pour briser le tabou et informer... J'ai commencé mon traitement à 23 ans. Si j'avais su tout ça plus tôt, j'aurai pu commencer à 19 ou 20 ans. Trois ans perdus qui me coûteront sûrement très cher en chirurgie esthétique (que ce soit la poitrine ou le visage).
A ce titre, j'enrage silencieusement de ne pas avoir su plus tôt. La faute à qui ? Pas mes parents, ils n'y connaissaient rien eux-mêmes ! Ils me pensaient homo, au départ... Pas la télé, ils sont trop obnubilés à ridiculiser les homos pour penser à se pencher sur les trans (par contre, quand ils le font, c'est la curée). Les psys ? La bonne blague, faudrait encore qu'on ait trouvé une raison valable de m'y emmener et que je tombe sur un psy qui connaisse la transsexualité.
Car je vais rajouter une info très importante que je redonnerai dans mon dernier texte... Les psychiatres (c'est eux qu'on voit, pas les psychologues, si j'ai tout compris) sont spécialisés dans certains domaines.
Quand j'ai vu mon médecin de famille pour qu'elle remplisse mon ALD (affection de longue durée) pour transsexualisme, elle m'a regardé avec deux yeux comme des soucoupes, et il a fallu que je la branche sur mon psy pour qu'elle comprenne ce qu'elle devait faire. Et juste avant ça, j'avais testé un psy qui n'y comprenait rien aux trans et me l'avait très clairement dit...
La faute à qui, donc ? A tout le monde, car tout le monde manque d'information et tait ce sujet pourtant à mes yeux important. Alors c'est sûr, ça vaut pas les famines ou la crise financière... N'empêche que les suicides sont légions chez les trans assumées ou non...
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- Inscription : lun. avr. 03, 2006 7:14 am
Bon, My Precious et Sybillina, il va peut-être falloir penser à arrêter le dialogue de sourds instauré depuis quelques posts maintenant. J'en profite pour vous informer qu'un camarade modérateur passera certainement mettre un coup de balayette dans le coin ; car autant le sujet peut être intéressant, autant votre ping-pong stérile lui fait perdre tout intérêt... Merci d'en rester là, et de passer par messagerie privée si vous avez des choses à régler.