En soi, tout va bien... mais la suite ?
Je remonte des limbes du forum ce sujet que j'avais créé pour parler de mes différents CO. Rien de neuf pour le moment mais tout va toujours très bien avec les personnes qui sont au courant de mon homosexualité. Tous mes amis chers sont ravis pour moi et mes parents et mon frère ont vraiment appris à apprécier mon copain qui, maintenant, fait véritablement partie de la famille.
Mais... car il y a un mais... je suis quelqu'un qui en veut toujours plus
J'ai donc deux projets à plus ou moins court terme...
1. Faire mon CO le plus rapidement possible au nouveau boulot que je vais commencer dans deux semaines. Je ne veux pas revivre les problèmes que j'ai rencontrés dans mon précédent, c'est-à-dire avoir constamment peur que le sujet ne revienne sur le tapis et devoir toujours faire attention à ce que je dis pour ne pas vendre la mêche. Je ne sais pas trop comment aborder le problème mais il m'a semblé que l'ambiance était propice et très tolérante, du peu que j'en ai vu, et il est écrit noir sur blanc dans mon contrat de travail que l'évaluation des employés se fait exclusivement sur base de leurs performances, sans tenir compte de leur vie privée ou affective. De ce côté-là, je suis plutôt rassuré, même si ça ne présage en rien de la réaction de mes futurs collègues. Je suppose que le mieux serait d'en parler naturellement dès qu'on me posera une question du genre "Et tu vis seul ?"... encore faut-il pouvoir le dire sur le moment, avoir le courage nécessaire et ne pas laisser passer la bonne occasion...
2. Faire mon CO au reste de ma famille au sens large. J'aimerais beaucoup que mes grand-parents soient au courant pour qu'ils sachent que je suis heureux dans mon couple et qu'ils arrêtent de se faire du soucis en croyant que je suis toujours tout seul. En plus, ça m'éviterait de toujours faire attention à ce que je dis quand je les vois et de les innonder de demi-vérités. D'un autre côté, je ne veux pas leur faire de mal ou leur causer des problèmes à leur âge... De vos expériences personnelles, pourriez-vous me dire si les personnes de la troisième génération, c'est-à-dire dans les 70-80 ans, ont plus de difficultés à l'accepter que d'autres ou si, comme pour tout, ça dépend de chaque personne et de son caractère ? J'angoisse assez bien à l'idée de leur faire un choc trop important qui viendrait leur pourrir la vie... De toute façon, ce n'est pas avant un bon mois que j'aurai l'occasion d'en parler, je dois encore voir avec mon père s'il pense que c'est une bonne idée de leur en parler, et je vais attendre que mes parents soient revenus de vacances pour qu'ils soient là pour m'épauler et rassurer mes grand-parents...
Voilà, petit résumé d'où j'en suis actuellement. Ca se présente bien, je sens que la dernière ligne droite est proche (mais y en a-t-il jamais une dernière ?) et j'ai vraiment envie d'en finir avec tout ça. Une fois que la famille plus ou moins proche sera au courant, je pourrai tranquillement laisser courir le bruit dans la famille plus éloignée, dont les réactions me tiennent de toute façon moins à coeur.
Enfin voilà, si vous voulez réagir, n'hésitez pas. En fait, je me rends compte que ça fait déjà du bien d'en parler comme ça, ça permet de se remettre les idées en place et de faire le point...
Encore merci donc pour cet espace précieux qu'est le forum
Mais... car il y a un mais... je suis quelqu'un qui en veut toujours plus
J'ai donc deux projets à plus ou moins court terme...
1. Faire mon CO le plus rapidement possible au nouveau boulot que je vais commencer dans deux semaines. Je ne veux pas revivre les problèmes que j'ai rencontrés dans mon précédent, c'est-à-dire avoir constamment peur que le sujet ne revienne sur le tapis et devoir toujours faire attention à ce que je dis pour ne pas vendre la mêche. Je ne sais pas trop comment aborder le problème mais il m'a semblé que l'ambiance était propice et très tolérante, du peu que j'en ai vu, et il est écrit noir sur blanc dans mon contrat de travail que l'évaluation des employés se fait exclusivement sur base de leurs performances, sans tenir compte de leur vie privée ou affective. De ce côté-là, je suis plutôt rassuré, même si ça ne présage en rien de la réaction de mes futurs collègues. Je suppose que le mieux serait d'en parler naturellement dès qu'on me posera une question du genre "Et tu vis seul ?"... encore faut-il pouvoir le dire sur le moment, avoir le courage nécessaire et ne pas laisser passer la bonne occasion...
2. Faire mon CO au reste de ma famille au sens large. J'aimerais beaucoup que mes grand-parents soient au courant pour qu'ils sachent que je suis heureux dans mon couple et qu'ils arrêtent de se faire du soucis en croyant que je suis toujours tout seul. En plus, ça m'éviterait de toujours faire attention à ce que je dis quand je les vois et de les innonder de demi-vérités. D'un autre côté, je ne veux pas leur faire de mal ou leur causer des problèmes à leur âge... De vos expériences personnelles, pourriez-vous me dire si les personnes de la troisième génération, c'est-à-dire dans les 70-80 ans, ont plus de difficultés à l'accepter que d'autres ou si, comme pour tout, ça dépend de chaque personne et de son caractère ? J'angoisse assez bien à l'idée de leur faire un choc trop important qui viendrait leur pourrir la vie... De toute façon, ce n'est pas avant un bon mois que j'aurai l'occasion d'en parler, je dois encore voir avec mon père s'il pense que c'est une bonne idée de leur en parler, et je vais attendre que mes parents soient revenus de vacances pour qu'ils soient là pour m'épauler et rassurer mes grand-parents...
Voilà, petit résumé d'où j'en suis actuellement. Ca se présente bien, je sens que la dernière ligne droite est proche (mais y en a-t-il jamais une dernière ?) et j'ai vraiment envie d'en finir avec tout ça. Une fois que la famille plus ou moins proche sera au courant, je pourrai tranquillement laisser courir le bruit dans la famille plus éloignée, dont les réactions me tiennent de toute façon moins à coeur.
Enfin voilà, si vous voulez réagir, n'hésitez pas. En fait, je me rends compte que ça fait déjà du bien d'en parler comme ça, ça permet de se remettre les idées en place et de faire le point...
Encore merci donc pour cet espace précieux qu'est le forum
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syntaxeror
- Messages : 647
- Inscription : mar. mars 20, 2007 11:16 pm
Bon courage pour ton 1er jour
Alors pour en parler au bureau tu as la solution simple d'arriver d'emblée bien grimé avec une ou deux plumes dans le derrière, ça devrait faire son effet et ils sauraient à quoi s'en tenir dès les 5 premières minutes Sinon tu peux aussi tout à fait rester toi même et répondre honnêtement aux éventuelles questions qui pourraient t'être posées. Maintenant prend quand même le temps de tâter le terrain pendant quelques jours voir quelques semaines avant de dévoiler ta vie intime à tes collègues de bureaux. Personnellement sur tous mes collègues quelques uns sont au courant, d'autres ne le sauront jamais ... d'ailleurs pour ceux ci leurs vies privées (et sexuelle) ne m'intéresse pas du tout donc c'est de bonne guerre si tu vois ce que je veux dire
Pour les grand-parents j'ai exactement la même difficulté que toi. J'ai toujours pensé qu'il serait mieux qu'ils ne le sache pas pour diverses raisons probablement cons du genre : "ils n'ont pas la même manière de voir les choses que nous", "ils n'ont pas vécu de la même manière que nous avec la guerre et tout ça", etc ... bref finalement des trucs cons ... et c'est après avoir récemment perdu les parents de ma mère que je commence à me demander si je ne ferais pas bien d'en parler aux parents de mon père ... bref pour le moment c'est un peu coincé aussi et je suis impatient de lire les réponses qui pourront t'être données par les autres sur ce sujet
Après tout quasiment tout le monde est au courant dans la famille alors pourquoi pas eux ?
En tout cas bon courage pour demain et bonne chance pour ton nouveau boulot
Alors pour en parler au bureau tu as la solution simple d'arriver d'emblée bien grimé avec une ou deux plumes dans le derrière, ça devrait faire son effet et ils sauraient à quoi s'en tenir dès les 5 premières minutes
Sinon tu peux aussi tout à fait rester toi même et répondre honnêtement aux éventuelles questions qui pourraient t'être posées. Maintenant prend quand même le temps de tâter le terrain pendant quelques jours voir quelques semaines avant de dévoiler ta vie intime à tes collègues de bureaux. Personnellement sur tous mes collègues quelques uns sont au courant, d'autres ne le sauront jamais ... d'ailleurs pour ceux ci leurs vies privées (et sexuelle) ne m'intéresse pas du tout donc c'est de bonne guerre si tu vois ce que je veux dire Pour les grand-parents j'ai exactement la même difficulté que toi. J'ai toujours pensé qu'il serait mieux qu'ils ne le sache pas pour diverses raisons probablement cons du genre : "ils n'ont pas la même manière de voir les choses que nous", "ils n'ont pas vécu de la même manière que nous avec la guerre et tout ça", etc ... bref finalement des trucs cons ... et c'est après avoir récemment perdu les parents de ma mère que je commence à me demander si je ne ferais pas bien d'en parler aux parents de mon père ... bref pour le moment c'est un peu coincé aussi et je suis impatient de lire les réponses qui pourront t'être données par les autres sur ce sujet
Après tout quasiment tout le monde est au courant dans la famille alors pourquoi pas eux ?En tout cas bon courage pour demain et bonne chance pour ton nouveau boulot
En fait, je vais travailler dans une boîte assez grosse donc, le dire à tout le monde, je n'y pense évidemment pas. Par contre, je vais intégrer un service assez restreint, avec très peu de personnes qui, d'après ce que j'ai pu voir jusqu'à présent, tentent de tout faire pour que les relations soient optimales entre les employés. C'est à ces quelques personnes que je pense éventuellement m'outer. Mais rien ne presse, tu as raison, je vais voir comment se passe mon intégration.syntaxeror a écrit :Maintenant prend quand même le temps de tâter le terrain pendant quelques jours voir quelques semaines avant de dévoiler ta vie intime à tes collègues de bureaux. Personnellement sur tous mes collègues quelques uns sont au courant, d'autres ne le sauront jamais ...
Merci pour tes encouragements, je vais en avoir besoin.
Bonjour les gens !
Suite du feuilleton
J'ai enfin eu le feu vert de mes parents, et plus particulièrement de mon père, pour annoncer mon homosexualité à mes grand-parents paternels. Je vais donc le faire, ou du moins essayer, parce que j'estime ne pas avoir le choix (ça ou continuer à leur mentir, je crois qu'eux-mêmes préfèreraient que je ne leur cache rien).
Je me suis invité chez eux jeudi soir, je verrai si j'arrive à leur parler. Mes précédentes expériences m'ont appris qu'il faut parfois s'y prendre à plusieurs reprises. Je vais essayer de trouver le bon moment.
Je suis donc résolu, mais j'ai peur. Peur de leur faire du mal. Peur qu'ils ne l'acceptent jamais à leur âge, simplement parce qu'ils ont vécu dans un monde dont l'homosexualité ne faisait pas partie. Peur que ça casse quelque chose entre nous. Pour bien comprendre cette peur, il faut que vous sachiez que j'aime mes grand-parents comme j'aime peu de personnes en ce bas-monde. Je leur dois énormément. Ils se sont occupés d'une grande part de mon éducation. Ils m'ont toujours aimé, toujours compris, toujours encouragé. J'ai peur que cette confiance ne se brise. Ils sont tolérants, c'est évident, mais les choses ne sont-elles pas différentes lorsqu'il s'agit de son propre petit-fils ?
Enfin voilà, je vous livre tout ça parce que j'en ai besoin, tout simplement. J'espère pouvoir y parvenir, et continuer à aller de l'avant par après. Il faut que je le fasse, en priant Dieu ou diable pour que ça se passe bien, mais je sens que je n'ai pas le choix. Il va juste me faloir un courage dont je ne me serais jamais senti capable auparavant.
Suite du feuilleton
J'ai enfin eu le feu vert de mes parents, et plus particulièrement de mon père, pour annoncer mon homosexualité à mes grand-parents paternels. Je vais donc le faire, ou du moins essayer, parce que j'estime ne pas avoir le choix (ça ou continuer à leur mentir, je crois qu'eux-mêmes préfèreraient que je ne leur cache rien).
Je me suis invité chez eux jeudi soir, je verrai si j'arrive à leur parler. Mes précédentes expériences m'ont appris qu'il faut parfois s'y prendre à plusieurs reprises. Je vais essayer de trouver le bon moment.
Je suis donc résolu, mais j'ai peur. Peur de leur faire du mal. Peur qu'ils ne l'acceptent jamais à leur âge, simplement parce qu'ils ont vécu dans un monde dont l'homosexualité ne faisait pas partie. Peur que ça casse quelque chose entre nous. Pour bien comprendre cette peur, il faut que vous sachiez que j'aime mes grand-parents comme j'aime peu de personnes en ce bas-monde. Je leur dois énormément. Ils se sont occupés d'une grande part de mon éducation. Ils m'ont toujours aimé, toujours compris, toujours encouragé. J'ai peur que cette confiance ne se brise. Ils sont tolérants, c'est évident, mais les choses ne sont-elles pas différentes lorsqu'il s'agit de son propre petit-fils ?
Enfin voilà, je vous livre tout ça parce que j'en ai besoin, tout simplement. J'espère pouvoir y parvenir, et continuer à aller de l'avant par après. Il faut que je le fasse, en priant Dieu ou diable pour que ça se passe bien, mais je sens que je n'ai pas le choix. Il va juste me faloir un courage dont je ne me serais jamais senti capable auparavant.
