Re: Grammaire et Orthographe : Règles de base
Publié : dim. janv. 04, 2015 11:07 am
A propos de la locution "après que" qui veut l'indicatif.
Il faut savoir que l'indicatif est le mode de la certitude, alors que le subjonctif est le mode de l'aléatoire. Or, quand on utilise la locution "après que", on exprime une action passée, donc impossible à modifier. L'indicatif s'impose donc de lui-même : après qu'il fut venu (sans accent circonflexe sur le u) : c'est indubitable, il est bien venu, aucun doute là-dessus. Mais : avant qu'il fût venu (...), parce que l'action se situant dans le futur, elle est hypothétique, il peut très bien ne pas venir, un empêchement, un accident, etc. Le français est beaucoup plus logique qu'on ne pense...
Par conséquent, il suffit de s'y faire pour n'être pas incommodé par cette construction. Si vous lisez les bons auteurs, vous ne trouverez jamais la faute.
De même, il est superflu qu'ajouter un "ne" à "avant que" : avant qu'il ne vienne est une balourdise. Le "ne" est en effet un mot explétif qui rappelle une construction latine des verbes de crainte et d'empêchement. En latin, on utilise la conjonction "ut" pour introduire une proposition conjonctive dans la plupart des cas : volo ut venias, je veux que tu viennes ; si le verbe de la principale exprime la crainte ou l'empêchement, le "ut" devient "ne" : timeo ne venias, je crains que tu ne viennes. C'est alors qu'on conserve en français le ne par souvenir du latin. Mais "avant que..." se traduisant par antequam ou priusquam, n'exprime pas la crainte et le "ne" n'a rien à faire ici ; antequam venias, avant que tu viennes.
Vala, vala, j'ai fait sept ans de grec et de latin, ça aide pour parler correctement le français.
Il faut savoir que l'indicatif est le mode de la certitude, alors que le subjonctif est le mode de l'aléatoire. Or, quand on utilise la locution "après que", on exprime une action passée, donc impossible à modifier. L'indicatif s'impose donc de lui-même : après qu'il fut venu (sans accent circonflexe sur le u) : c'est indubitable, il est bien venu, aucun doute là-dessus. Mais : avant qu'il fût venu (...), parce que l'action se situant dans le futur, elle est hypothétique, il peut très bien ne pas venir, un empêchement, un accident, etc. Le français est beaucoup plus logique qu'on ne pense...
Par conséquent, il suffit de s'y faire pour n'être pas incommodé par cette construction. Si vous lisez les bons auteurs, vous ne trouverez jamais la faute.
De même, il est superflu qu'ajouter un "ne" à "avant que" : avant qu'il ne vienne est une balourdise. Le "ne" est en effet un mot explétif qui rappelle une construction latine des verbes de crainte et d'empêchement. En latin, on utilise la conjonction "ut" pour introduire une proposition conjonctive dans la plupart des cas : volo ut venias, je veux que tu viennes ; si le verbe de la principale exprime la crainte ou l'empêchement, le "ut" devient "ne" : timeo ne venias, je crains que tu ne viennes. C'est alors qu'on conserve en français le ne par souvenir du latin. Mais "avant que..." se traduisant par antequam ou priusquam, n'exprime pas la crainte et le "ne" n'a rien à faire ici ; antequam venias, avant que tu viennes.
Vala, vala, j'ai fait sept ans de grec et de latin, ça aide pour parler correctement le français.