Je n’ai pas dit que cela compterait moins. Cela compte égal.Fade out a écrit : Ca mériterait plus de réflexion mais je pense ne pas être d'accord avec une des bases de ton raisonnement : pourquoi un CO facile compterait moins qu'un CO difficile ? Pourquoi faire un CO à ton collègue de bureau compterait moins que de le faire à ton chef que tu ne vois qu'une fois par jour ?
Mais nos relations ne sont pas les mêmes selon les gens, parce que hiérarchie, ou amitié plus proche, ou facteur parental. D’où des coming-out plus difficiles aussi (enfin généralement) et donc souvent plus rares ou plus tardifs. Sous-catégoriser permet de tenir compte de ses différences de liens et donc de comportement et de visibilité au sein d’un même cercle de catégorie de personnes.
ben c’est le but. Un indicateur trop difficile à calculer est peu pratique. Il faut qu’il soit simple et rapide à remplir pour tout le monde aussi.Fade out a écrit : Selon le même argument les catégories famille, amis, etc ne sont pas pertinentes... seulement elle sont bien pratiques pour calculer .
« la capacité de convaincre » comme tu dis est présente dans l’échelle de 0 à 2. A 0 il n’y a aucune conversation, aucun comportement qui ne trahit ton homosexualité. A 1, l’intensité est faible parce que peu de conversations ou d’actes en rapport avec le sujet. A 2 l’intensité est forte puisqu’il y a conversation et actes avec ou devant ces personnes.Fade out a écrit : Je crois que ce qui compte c'est la diffusion des idées gay friendly, le nombre de personnes que l'on peut "convertir" à la "gay friendlytude" (homphilie ?) par notre comportement ou nos paroles.
Je pense qu'il faut mesurer la capacité de convaincre le plus de gens possibles, ce qui au global rend les français plus gay friendly.
Mais il n'y a pas que le nombre de personnes, il faut aussi l'intensité et/ou de "temps d'exposition" au message gay friendly.
Pour moi cette échelle (certes sommaire), représente la visibilité en terme qualitatif. Si je comprends bien tu souhaiterais quelque chose de plus détaillé. Mais attention, car cela risque alors de tomber dans le subjectif, ce qui fausserait les données recueillies, car tout le monde n’a pas les mêmes visions d’un même fait, d’où après des données peu exploitables. Voilà pourquoi il me semble faut-il rester dans des faits quantifiables objectifs ne laissant aucune interprétation contradictoire selon les sondés.
Mais un inconnu ne t’identifiera pas toi comme un individu propre, avec ton nom et ton prénom, ta personnalité, ton histoire, mais comme un gay anonyme et c’est tout, un gay parmi d’autres. Là tu parles de visibilité collective, pas individuelle. C’est différent. Donc hors sujet. La visibilité collective se mesure par d’autres critères uniquement quantitatifs.Fade out a écrit : Pour la visibilité envers les inconnus, je crois qu'il faut quand même la prendre en compte... se tenir la main dans la rue par exemple, c'est une intensité faible puisque ce sont des inconnus que l'on croise, mais on croise beaucoup de monde... pour moi ça a un effet certain.
(sinon ça voudrait dire que la gay pride n'a pas d'impact sur la visibilité des gays ? )