De l'inné et de l'acquis

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angie
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Inscription : jeu. mai 17, 2007 10:18 pm

suite ...

Message par angie »

Je suis désolée d'être chiante, mais les gôuts culinaires n'ont RIEN A VOIR avec l'EDUQUATION ma mère aime le homard je déteste ça, mon petit frère adopté d'afrique n'aime pas ce qui est typique de son ancien pays etc etc ... non les gouts culinaires ça dépend uniquement de la constitution de chaque être, des réactions entre son organisme et les aliments, et no pas d'un Formatage (éducation).

Tu as envie de savoir pourquoi tu aimes la musique telle sorte de musique ? Moi pas, je suis chanteuse lyrique professionnelle (opéra) et cela ne vient pas de mon éducation (mes parents n'écoutent que de la variété) cela vient d'un choix personnel que j'ai ressenti, que j'ai affirmé car je me sentais moi même dans la musique classique ... je n'ai pas besoin de comprendre pourqauoi car c'est tout simplement ainsi.
Je m'épanouis là dedans tout simplement parce que cela me constitue, je me retrouve dans le développement vocal, je vis par et pour la musique, pourquoi ? je ne sais pas mais cela ne me tracasse pas de ne pas savoir, car il n'y a pas qu'UNE raison, il y a autant de raisons que d'humeurs et de sentiments dans les notes, autrement dit une infinité qui réduite à elle même devient l'unité simple.


tu écris ceci : "Pour ce qui est du besoin, faut-il nécessairement avoir besoin de connaître pour chercher à connaître ? A partir du moment où l'on est "affirmé", on aurait selon toi pas vraiment besoin de se connaître... permet moi d'en douter. Vois par exemple qu'il y a des gens sans soucis qui vont chez un psychanalyste pour se connaître... Bref, je crois que tu rejoins ceux qui pensent que s'interroger ainsi est une preuve que l'on ne s'assume pas, non ? Dit le tout de suite si je simplifie trop ton propos. " alors Oui tu simplifies trop mon propos.
mais pour ta question "faut-il nécessairement avoir besoin de connaître pour chercher à connaître ?" je ne pense pas, je pense que quand on cherche à savoir POURQUOI c'est déjà qu'on se connait, donc ce n'est pas du tout la question. Il ne s'agit pas de chercher à se connaitre en l'occurence, mais de comprendre le POURQUOI de ce qu'on connait n'estce pas ? (du fait qu'on est ou pas homosexuel ou autre...)

Je ne dis pas que se poser cette question n'est pas légitime, toute question que l'on se pose est légitime et y trouver une réponse l'est aussi.
Je me demande simplement pourquoi ce besoin si l'on se sent bien dans sa peau ? si mes propos te faisaient penser que je trouvais illégitime de se poser cette question je me suis mal exprimée et je m'en excuse.

Au plaisir de lire une réponse, car cette discussion commence réellement à me passionner, au peut etre vais-je changer d'avis qui sait ????

:wink:
FiveStar
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Message par FiveStar »

OFF-Topic :
tu as lu les 3 premières pages ?
luluth
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Message par luluth »

Je suis désolée d'être chiante, mais les gôuts culinaires n'ont RIEN A VOIR avec l'EDUQUATION ma mère aime le homard je déteste ça, mon petit frère adopté d'afrique n'aime pas ce qui est typique de son ancien pays etc etc ... non les gouts culinaires ça dépend uniquement de la constitution de chaque être, des réactions entre son organisme et les aliments, et no pas d'un Formatage (éducation).
La vérité que tu contestes est une vérité scientifique. Je te laisse faire toi-même des recherches sur la question, tu as du boulot pour démontrer que toutes les études là-dessus ont tord. Il faudra même que tu demandes à l'éducation nationale d'interdire d'enseigner cela en SVT puisque c'est faux... Ce n'ai pas moi qui vais chercher à démentir ton propos, a toi de chercher si tu ne veux pas croire que ce que j'ai dit est vrai.
Tu as envie de savoir pourquoi tu aimes la musique telle sorte de musique ? Moi pas, je suis chanteuse lyrique professionnelle (opéra) et cela ne vient pas de mon éducation (mes parents n'écoutent que de la variété) cela vient d'un choix personnel que j'ai ressenti, que j'ai affirmé car je me sentais moi même dans la musique classique ... je n'ai pas besoin de comprendre pourqauoi car c'est tout simplement ainsi.
Je m'épanouis là dedans tout simplement parce que cela me constitue, je me retrouve dans le développement vocal, je vis par et pour la musique, pourquoi ? je ne sais pas mais cela ne me tracasse pas de ne pas savoir, car il n'y a pas qu'UNE raison, il y a autant de raisons que d'humeurs et de sentiments dans les notes, autrement dit une infinité qui réduite à elle même devient l'unité simple.
Moi aussi mon truc c'est la musique classique. Ca ne me complexe pas du tout, ça ne m'empêche pas de savoir pourquoi j'aime. Et ça ne m'empêche pas de trouver des réponses, et, parmis ces réponses, des réposnes presques sûres, d'autres plus hésitantes, certaines contradictoires... Cela me fait chercher loin dans mes souvenirs, plus je pense et médite sur la question plus je me rends compte que je ne suis pas ce que je croyais être. Rien de mal là dedans, moi ça me permet de m'épanouir.
tu écris ceci : "Pour ce qui est du besoin, faut-il nécessairement avoir besoin de connaître pour chercher à connaître ? A partir du moment où l'on est "affirmé", on aurait selon toi pas vraiment besoin de se connaître... permet moi d'en douter. Vois par exemple qu'il y a des gens sans soucis qui vont chez un psychanalyste pour se connaître... Bref, je crois que tu rejoins ceux qui pensent que s'interroger ainsi est une preuve que l'on ne s'assume pas, non ? Dit le tout de suite si je simplifie trop ton propos. " alors Oui tu simplifies trop mon propos.
Ok. Donc je ne comprends pas où tu veux en venir, quel problème tu poses.
mais pour ta question "faut-il nécessairement avoir besoin de connaître pour chercher à connaître ?" je ne pense pas, je pense que quand on cherche à savoir POURQUOI c'est déjà qu'on se connait, donc ce n'est pas du tout la question. Il ne s'agit pas de chercher à se connaitre en l'occurence, mais de comprendre le POURQUOI de ce qu'on connait n'estce pas ? (du fait qu'on est ou pas homosexuel ou autre...)
Quand on s'interroge c'est qu'il manque une réponse, si je m'interroge sur moi c'est qu'il manque une réponse sur moi. Est-il possible de se connaître de toutes manières ?
Je me demande simplement pourquoi ce besoin si l'on se sent bien dans sa peau ?
Bas c'est ça que je comprends pas. Quel rapport ? Pourquoi le fait de se sentir bien ferait que l'on a pas besoin de s'interroger sur soi ? C'est pour ça que j'ai simplifié ton propos, cette question me paraît bien contenir l'hypothèse que ce questionnement à surtout un intérêt (puisqu'on parle de besoin) pour les personnes qui ne sont pas bien dans leur peau...
Au plaisir de lire une réponse, car cette discussion commence réellement à me passionner, au peut etre vais-je changer d'avis qui sait ????
Là je comprends encore moins... tu soulèves une interrogation où tu donnes un avis ? :? Ne le prends pas mal du tout hein, c'est moi qui ne comprends pas où tu veux en venir donc c'est ma faute :)
ExMembre10

Re: suite ...

Message par ExMembre10 »

angie a écrit :Je suis désolée d'être chiante, mais les gôuts culinaires n'ont RIEN A VOIR avec l'EDUQUATION ma mère aime le homard je déteste ça, mon petit frère adopté d'afrique n'aime pas ce qui est typique de son ancien pays etc etc ... non les gouts culinaires ça dépend uniquement de la constitution de chaque être, des réactions entre son organisme et les aliments, et no pas d'un Formatage (éducation).
Je confirme ce qu'à dit luluth (l'ancienne S ressort en moi) : scientifiquement ce que tu dis est faux. Les gouts culinaires viennent avec le temps, la culture, l'habitude. Il y a de l'inné et de l'acquis dedans. La sensibilité du palais change avec le temps ( certains gouts comme le homard, la moutarde, le vin rouge, est d'abord perçu par un palai enfantin comme "mauvais" et avec l'âge deviennent "bon", peut être parce qu'on apprend à apprécier, peut être parce que les capteurs changent, ça je me suis pas penchée dessus mais bon)

La partit acquise dans ce genre de gouts est très importante (dans d'autres pays ou d'autres époque les insectes c'est "bon", ici c'est dégoutant, c'est du culturel.)
Tu as envie de savoir pourquoi tu aimes la musique telle sorte de musique ? Moi pas, je suis chanteuse lyrique professionnelle (opéra) et cela ne vient pas de mon éducation (mes parents n'écoutent que de la variété) cela vient d'un choix personnel que j'ai ressenti, que j'ai affirmé car je me sentais moi même dans la musique classique ... je n'ai pas besoin de comprendre pourqauoi car c'est tout simplement ainsi.
Ici encore, l'oreille se fait à certains sons, fait écouter Wagner à des aborigènes qui ont toujours vécu dans un mode de vie traditionnel, ils ne trouveront pas ça sublime : ce n'est pas ces sons qui font leur art, ces mélodies auquel leurs oreillles ont été éduquées.

Même si tes parents n'écoutaient pas de classique, tu y as été confrontée (pub, radio, école) de plus la variété emprunte beaucoup d'éléments mélodiques au classique, emprunte des instruments communs.


Le besoin de savoir le pourquoi est bêtement scientifique (humain?) :

Comprendre, connaitre, se rapprocher de la vérité.

Si cette démarche n'existait pas, point de vaccin (puisqu'on en aurait rien eu à faire de savoir pourquoi on été malade) mais aussi point de réflexions issues d'autre chose que de la superstition.


Sinon mes réflexions sur le sujet de l'inné et de l'acquis (article très pertinent d'ailleurs) ...

Les théories qui ont la côte veulent que nous soyons génétiquement programmés pour se reproduire. Mais c'est hétérocentriste tout ça... comment accorder de la valeur à des recherches scientifiques qui n'ont pas prit en compte toutes les observations???

De même, ces théories veulent qu'une femme ne soit instinctivement trouvée belle qui si elle a les critères pour être une bonne reproductrice, mais que faire des attirances sexuelles pour celles qui n'ont pas ces caractéristiques?

Et si on croit à l'élément génétique, alors il existe aussi une base génétique pour les fétichistes? pour les gérontophiles? pour les pédophiles? pour les zoophiles? car ce genre d'attirances sexuelles existent aussi, on ne peut pas le nier, et ils ne correspondent pas à des normes reproductives, mais j'ai du mal à croire qu'il existe tant de variante à des gènes pour coller à tous les types d'attirances sexuelles.

Je ne connais pas le nombre d'allèles possible par gène, mais je ne crois pas qu'il puisse correspondre à la diversité des attirances sexuelles existantes. Enfin, il est plus probable que la génétique détermine le fait qu'il existe une attirance sexuelle, mais ne la définisse pas quant à son objet.

L'acquis est plus séduisante comme théorie: comme les éléments de notre personnalité, comme nos réactions à des "types" de situation, l'attirance sexuelle viendrait de ce à quoi on a été confronté dans nos prime années, le tout dans une folle complexité.

De toute façon il ne sert à rien de ne "pas vouloir savoir" par peur d'une ou l'autre des réponses, car que ce soit l'un ou l'autre, les homophobes réussiront forcement à l'interpréter contre nous. (sont très doués ces petites bêtes).
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