L'amour n'est pas virtuel, mais quelquefois il commence ainsi. Voici mon histoire...
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C'est une histoire de barge.
Wah. Compliquée, votre relation^^
Fais attention à ne pas te détruire et te brûler les ailes, je crois que c'est déjà fait mais il n'est jamais trop tard pour arrêter une relation qui ne mène nulle part.
Néanmois, je vois que tu es vraiment accro et je crois qu'il faut que tu essayes. Qui ne tente rien n'a rien, paraît-il.
Alors il ne me reste plus qu'à te souhaiter bonne chance & bonne continuation
Fais attention à ne pas te détruire et te brûler les ailes, je crois que c'est déjà fait mais il n'est jamais trop tard pour arrêter une relation qui ne mène nulle part.
Néanmois, je vois que tu es vraiment accro et je crois qu'il faut que tu essayes. Qui ne tente rien n'a rien, paraît-il.
Alors il ne me reste plus qu'à te souhaiter bonne chance & bonne continuation
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life-is-sport
- Messages : 124
- Inscription : mer. févr. 20, 2008 10:22 am
C'est une histoire pas drôle.
Il était un petit homme sur la Terre. Moi.
Etudes parisiennes finies,
dans l'attente de l'idéal emploi,
perdu dans la campagne.
Ayant besoin de voyager,
je m'inscris sur un site de rencontres international.
Après un australien fade et un anglais aimable,
un musicien new-yorkais.
Il était blond, il était beau, il sentait bon le sable chaud.
Ah non, il était brun !
Je lui parle de la visite d'un château dans la brume,
d'une promenade automnale, avec mon chien, au son d'une Rhapsodie.
Et je reçois, Ô surpriiiiiise, un mail enthousiaste !
Ah bon, cela intéresse quelqu'un ?
Détail important, l'échange se fait en anglais.
Grâce à lui, j'ai beaucoup progressé,
j'ai découvert le New York Times,
j'ai postulé au Lycée Français de New York.
Je m'étale comme à mon habitude et il me parle de ma "great soul".
Je me sens vieux, il a l'air jeune.
Quelque 15 années nous séparent, et quelques kilomètres aussi.
Nous échangeons de longs mots grâce à la messagerie du site
(les miens étant toujours les plus détaillés),
et un jour (celui de la St Valentin),
je lui envoie un mail dans sa propre boîte.
Il aimerait me voir et m'entendre, mais je n'ose pas lui téléphoner.
A l'écrit, j'ai Word Reference.
A l'oral, je n'ai rien du tout.
J'ai peur de ne pas comprendre,
j'ai peur de ne rien comprendre,
et je finis par me demander si je comprends bien.
Tandis que les heures, les jours, les mois passent,
il est toujours aussi gentil.
Si j'avais eu un peu d'argent,
je serai parti sans doute pour New York sans réfléchir, juste pour le voir.
Mais, l'idéal emploi tarde à venir. La campagne se fait plus profonde.
Et suite à un licenciement consenti comme une démission, je le rejette.
Je lui dis n'avoir voulu que perfectionner mon anglais.
Contrastant avec à son évidente émancipation,
mon immense complexe s'impose comme un mur.
Suite et fin ?
Je lui dis : "restons amis".
Il me répond "oui", il ne semble pas attristé.
Je tente encore deux ou trois longs mails,
je subis encore une ou deux mésaventures personnelles.
Et puis plus rien. Un an s'est écoulé depuis mon premier message.
Quelque mois passent. Ma vie prend un nouveau tour.
Je suis enfin chez moi. Autonome dans une ville miteuse.
Nouveau travail, nouveaux projets, nouveau concours.
Je contacte au hasard deux membres de ce forum.
L'un me répond. Mon oncle se suicide. Je perds de nouveau pied.
Je recommence à dire des "conn*". Je regrette. Et l'on s'en tient là.
Puis je relis mes anciens mails.
Je revois son numéro de téléphone.
Et me voilà pris d'une envie folle, irraisonnée, d'aller le repêcher.
"Hi ! Tu ne m'attendais pas. Eh bien, me voilà !
Que fais-tu ? Où es-tu ?"
Je me vois après l'un de ses concerts, venir dans sa loge.
Et lui, qui n'a vu de moi qu'une photo, me reconnaît.
Je ne dors pas. Je ne révise plus.
Je tourne dans la pièce qui fait office de séjour.
Et puis, rien.
J'ai changé de mail.
Notamment à cause de lui.
Je faisais partie de sa mailing liste
et je recevais régulièrement le programme de ses concerts.
J'espère un jour le voir jouer.
La vie est en effet, pleine de rebondissements ...
Il était un petit homme sur la Terre. Moi.
Etudes parisiennes finies,
dans l'attente de l'idéal emploi,
perdu dans la campagne.
Ayant besoin de voyager,
je m'inscris sur un site de rencontres international.
Après un australien fade et un anglais aimable,
un musicien new-yorkais.
Il était blond, il était beau, il sentait bon le sable chaud.
Ah non, il était brun !
Je lui parle de la visite d'un château dans la brume,
d'une promenade automnale, avec mon chien, au son d'une Rhapsodie.
Et je reçois, Ô surpriiiiiise, un mail enthousiaste !
Ah bon, cela intéresse quelqu'un ?
Détail important, l'échange se fait en anglais.
Grâce à lui, j'ai beaucoup progressé,
j'ai découvert le New York Times,
j'ai postulé au Lycée Français de New York.
Je m'étale comme à mon habitude et il me parle de ma "great soul".
Je me sens vieux, il a l'air jeune.
Quelque 15 années nous séparent, et quelques kilomètres aussi.
Nous échangeons de longs mots grâce à la messagerie du site
(les miens étant toujours les plus détaillés),
et un jour (celui de la St Valentin),
je lui envoie un mail dans sa propre boîte.
Il aimerait me voir et m'entendre, mais je n'ose pas lui téléphoner.
A l'écrit, j'ai Word Reference.
A l'oral, je n'ai rien du tout.
J'ai peur de ne pas comprendre,
j'ai peur de ne rien comprendre,
et je finis par me demander si je comprends bien.
Tandis que les heures, les jours, les mois passent,
il est toujours aussi gentil.
Si j'avais eu un peu d'argent,
je serai parti sans doute pour New York sans réfléchir, juste pour le voir.
Mais, l'idéal emploi tarde à venir. La campagne se fait plus profonde.
Et suite à un licenciement consenti comme une démission, je le rejette.
Je lui dis n'avoir voulu que perfectionner mon anglais.
Contrastant avec à son évidente émancipation,
mon immense complexe s'impose comme un mur.
Suite et fin ?
Je lui dis : "restons amis".
Il me répond "oui", il ne semble pas attristé.
Je tente encore deux ou trois longs mails,
je subis encore une ou deux mésaventures personnelles.
Et puis plus rien. Un an s'est écoulé depuis mon premier message.
Quelque mois passent. Ma vie prend un nouveau tour.
Je suis enfin chez moi. Autonome dans une ville miteuse.
Nouveau travail, nouveaux projets, nouveau concours.
Je contacte au hasard deux membres de ce forum.
L'un me répond. Mon oncle se suicide. Je perds de nouveau pied.
Je recommence à dire des "conn*". Je regrette. Et l'on s'en tient là.
Puis je relis mes anciens mails.
Je revois son numéro de téléphone.
Et me voilà pris d'une envie folle, irraisonnée, d'aller le repêcher.
"Hi ! Tu ne m'attendais pas. Eh bien, me voilà !
Que fais-tu ? Où es-tu ?"
Je me vois après l'un de ses concerts, venir dans sa loge.
Et lui, qui n'a vu de moi qu'une photo, me reconnaît.
Je ne dors pas. Je ne révise plus.
Je tourne dans la pièce qui fait office de séjour.
Et puis, rien.
J'ai changé de mail.
Notamment à cause de lui.
Je faisais partie de sa mailing liste
et je recevais régulièrement le programme de ses concerts.
J'espère un jour le voir jouer.
La vie est en effet, pleine de rebondissements ...
Merci à vous 
Une histoire destructrice mais elle comme moi n'arrivons pas à y renoncer.. c'est dingue, être amoureuse folle d'une fille que j'ai vue en chair et en os deux fois dans ma vie.
Atriyou ton message me touche, c'est fou comme ça fout de la magie ces histoires, et comme elle disparait, aussi vite qu'elle a fait son apparition..
Une histoire destructrice mais elle comme moi n'arrivons pas à y renoncer.. c'est dingue, être amoureuse folle d'une fille que j'ai vue en chair et en os deux fois dans ma vie.
Atriyou ton message me touche, c'est fou comme ça fout de la magie ces histoires, et comme elle disparait, aussi vite qu'elle a fait son apparition..
Il m'est arrivé la même chose, nous habitions à mille kilomètres et nous nous sommes vus 3 fois avant qu'il ne s'installe dans la même ville que moi. Après quelques mois de bonheur total, nous nous sommes rendus compte qu'une chose nous tuait: nous voir tous les jours. Le quotidien nous as eus, nous étions trop différents: autant du point de vue de nos habitudes que côté S***... C'est ce que la distance n'avait pas révélé... Après je ne veux pas obscursir tes pensées mais apprenez à bien vous connaître avant que l'une ou l'autre vienne s'installer tout près de l'autre... Parce que même après 1 an à se téléphoner 4 fois par semaine, moi et mon ex- ne nous connaissions pas vraiment, la vraie connaissance de l'autre, ça reste la connaissance "physique".
Bien à toi,
E.
Bien à toi,
E.