En film "encore à l'affiche", j'ai vu Baby Driver d'Edgard Wright.
Qui n'est pas mauvais, mais pas aussi bon qu'il aurait pu l'être.
En gros, mise en scène très cools, lumière très cool, gestion de la musique EXTREMEMENT COOL, acteurs principaux très cools.
Acteurs secondaires en roue libre et scénario à chier.
Mention spéciale à l'indigence des personnages de Jon Hamm et de Jammie Foxx (au mon dieu ce qu'ils jouent mal dans ce film ! Je me doute que c'est volontaire comme direction d'acteur, d'aller un peu dans l'over the top parodique comme d'habitude, mais le scénario ne va pas du tout dans le ton de la parodie, résultat le seul truc qui en reste c'est des acteurs secondaires qui sonnent faux et sont pas drôles) et au manque complet de sens commun de celui de Kevin Spacey.
Pour aller un peu plus en détail : les attitudes et réactions des persos secondaires ont presque systématiquement aucun sens, on te pause des règles pour les foutre aux chiottes 20 secondes plus tard ("je ne travaille jamais avec la même équipe sur deux coups" "sur ce coup j'ai fais appelle à tes partenaires des coups précédents parce que d'un coup c'est plus du tout important de ne jamais faire appelle à la même équipe").
Le background des personnages est convenu (je veux les statistiques sur le nombre d'orphelins personnages principaux). Joseph a l'air d'être un personnage né d'une ancienne version du scénario dont l'intrigue a sauté mais qu'on a oublié d'enlever. Lily James a le très classique rôle de l'intérêt amoureux qu'on met en danger et qu'on va devoir protéger (
) HEUREUSEMENT l'alchimie amoureuse est bien mis en place et elle irradie à l'écran.
Ca reste agréable à mâter mais c'est décevant parce que c'était bien partit pour être super et en fait c'est juste ok.
Lady Macbeth de William Oldroyd.
Je sais pas trop trop quoi en penser de ce film.
J'ai beaucoup aimé la mise en scène et la lumière, qui sent très fort l'influence des Danois début de siècle (il y a des scènes où j'ai pensé à Ordet par exemple).
Florence Pugh a quelque chose d'électrique dans son jeu, une sorte de puissance qui rayonne et qui est assez fascinante (et en plus elle est pas désagréable à regarder).
Il y a une idée de "transmission en cascade" de l'oppression que j'apprécie (vieil homme blanc oppresse jeune homme blanc + tout le monde qui oppresse femme blanche + tout le monde qui oppresse homme noir + tout le monde qui oppresse femme noire. Enfant noir riche se place socialement au dessus de l'homme noir pauvre).
Non en fait sans trop rentrer dans le détail pour ne pas spoiler, plus j'y pense, plus je l'aime bien ce film.
Il est très signifiant. Sobre. Et ne s'éparpille pas. Je pense qu'il doit être plaisant à revoir dans une optique d'analyse et que j'irais voir le second film de ce réal (couillu pour un premier long métrage).
J'ai vue Norman Oppenheimer Strategies de Joseph Cedar, qui est peut être encore dans quelques salles.
Tout à fait bordélique au début, il fini par trouver son ton et à se mettre en place à mi-chemin. Relativement oubliable, pas grand chose à en dire si ce n'est que la prochaine fois, faudra penser à ton montage AVANT de tourner ton film, Joseph.