Je poursuis mon flood cinéphagique.
J'ai vu
Paris, la blanche film touchant sur l'histoire d'une dame Kabyle partant à la recherche de son mari, exilé à Paris depuis 48 ans. La question du déracinement et de l'éloignement inexorable qui en découle est fort bien traitée et il y a plein de petits moments de tendresse dans ce récit plein d'humanité.
Et,
Orpheline de Arnaud des Pallières. La manière dont est construit le film, par un quatuor d'actrice et une série d'analepses par lesquelles se noue peu à peu le sens de l'histoire de la protagoniste, intrigue et séduit, mais dans une certaine mesure seulement car il manque à tout cela un véritable souffle narratif et un "pathos de la distance". La violence sociale est omniprésente à l'égard de cette femme prise dans la fatalité de sa destinée et finit par devenir désespérante par son pessimisme radical et sans justification.
Sinon j'ai également vu
Pris de court avec Virginie Efira que j'ai trouvé plein d'invraisemblances et qui ne restera sans doute pas gravé dans ma mémoire malgré les quelques montées d'adrénaline que ce film a provoqué chez moi par sa construction globalement bien rythmée. Dommage que le scénario ne soit pas mieux écrit...
Vendredi dernier j'avais vu le Kaurismaki et je suis mitigé, j'ai trouvé le film un peu en demi teinte et que le mixage des tonalités entre humour et sérieux politique n'était pas vraiment réussi. Mais le personnage principal demeure attachant et ça montre une certaine réalité des sans papiers. J'ai cependant nettement préféré le précédent film du réalisateur :
Le havre.
Séance de rattrapage :
Moonlight que j'ai plutôt bien aimé pour ma part malgré les critiques déçues par ce film. C'est le genre de film sans prétention racontant un trajet initiatique. Il y avait quelque chose de
boyhood dans ce film.