"Private Romeo" (2011), "Five Dances" (2012) d'Alan Brown

Petit ou grand écran, plein air ou salle obscure... ce que les pédégouines aiment regarder.
Clioutch
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Re: Private Romeo

Message par Clioutch »

La bande-annonce me fait plutôt envie.
(Par contre, l'affiche est très moche :ninja: )
ExMembre

Re: Private Romeo

Message par ExMembre »

Celle-ci est mieux ?

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Clioutch
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Re: Private Romeo

Message par Clioutch »

Vouiiiiii :) enfin je trouve.^^
sajuuk
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Re: Private Romeo

Message par sajuuk »

Je suis d'habitude pas fan des films à thématique LGBT mais la c'est possible que je me laisse tenter.
ExMembre

Re: "Private Romeo" (2011), "Five Dances" (2012) d'Alan Brow

Message par ExMembre »

J'ai édité le titre de mon topic de l'année passée, afin de ne pas multiplier les sujets.

Vu samedi passé, au dernier festival LGBT de Bruxelles : "Five Dances", d'Alan Brown.

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Le nom du réalisateur me disait vaguement quelque chose, jusqu'à ce que je tilte : c'est le même que celui qui a réalisé "Private Romeo".

Un très beau film. Très différent et très complémentaire de "Private Romeo", dont on pourrait imaginer, avec l'esprit un peu tordu, qu'il constitue la suite. Si j'ai bien compris les explications, Alan Brown a engagé quatre danseurs, dont un seulement était également comédien, et un chorégraphe parmi ses connaissances et à qui il a demandé de créer cinq pièces courtes. Là-dessus, il a inventé un scénario qui relie toutes les scènes qu'il a filmées.

Le résultat est un film avec un budget manifestement assez étriqué : cinq personnages (le chorégraphe, danseur également, deux danseurs et deux danseuses) évoluant dans le loft du quartier de Soho à New-York où ils répètent un spectacle et dans une moindre mesure dans les rues avoisinantes. Film découpé en cinq parties, débutant chacune par une des cinq danses et continuant par des petites scènes entre les personnages, dont l'histoire se développe au fûr et à mesure.

Un scénario mince comme une feuille de papier à cigarettes, mais ce n'est pas péjoratif : l'histoire est simple mais parfaite. Le danseur principal a 18 ans, débarque du Kansas et est remarqué par un chorégraphe qui l'engage pour une première partie de spectacle. Il n'a pas un sou et dort à même le sol dans le loft après les répétitions. Les autres personnages, déjà soudés par la pratique commune de la danse, apprennent, comme le spectateur, à le découvrir.

L'histoire évolue vers une très simple et très belle histoire d'amour entre ce personnage et Theo, l'autre danseur, au rythme des efforts de chacun, des exercices, des répétitions, des prouesses physiques et de la beauté de la chorégraphie.

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Un film apparemment tout simple, donc, mais une vraie découverte cinématographique ! Qui met en avant la beauté des corps magnifiés par la chorégraphie, avec des moments splendides, des images à couper le souffle, et une scène d'amour - également chorégraphiée - torride comme on en voit rarement. Un film de festivals, qui paraîtra sans doute en DVD mais qui ne sortira certainement pas en grandes salles. Si vous avez l'occasion de le voir, n'hésitez pas, même si vous n'aimez pas la danse contemporaine ...

J'ai hâte de découvrir les autres films d'Alan Brown :-P
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