Howl, de Rob Epstein et Jeffrey Friedman, avec James Franco

Petit ou grand écran, plein air ou salle obscure... ce que les pédégouines aiment regarder.
ExMembre

Howl, de Rob Epstein et Jeffrey Friedman, avec James Franco

Message par ExMembre »

J’ai eu la chance (?) :roll: de voir en avant-première le film « Howl » (2010), de Rob Epstein et Jeffrey Friedman, les réalisateurs des très bons documentaires « The Celluloid Closet » et « Paragraphe 175 ». Je crois qu’il mérite un topic à part entière.

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Je le dis tout de suite : je n’ai pas aimé « Howl ».

Le titre du film est le titre du poème « Howl », d’Allen Ginsberg, paru en 1955 et l’objet d’un procès pour obscénité. Ce film est articulé sur trois thèmes différents : des interviews d’Allen Ginsberg interprété par James Franco, la lecture du poème illustrée par des animations en images de synthèse, et la reconstitution du procès.

Le tout hésite entre le documentaire, la biographie narrative et la fiction. Le propos n’est pas tant l’homosexualité d’Allen Ginsberg que son mal-être et les affres de la création littéraire. Quelques moments émouvants, comme lorsque son meilleur ami lui annonce la rupture ou lorsque Allen Ginsberg raconte sobrement les circonstances de la mort de sa mère.

Si je n’ai pas aimé ce film, c’est sans doute parce que je n’ai pas été sensible au poème, et à moins d’être fan de poésie moderne, les imperfections, lenteurs et lourdeurs du film sautent aux yeux.

Reste James Franco pour sauver cet objet bizarre, cet hybride de docu-fiction qui n’arrive jamais à choisir entre le documentaire et la fiction.

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A voir absolument si vous êtes fan du poème d’Allen Ginsberg ou de James Franco. Sinon, vous risquez de vous ennuyer...
Adyton
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Re: Howl, de Rob Epstein et Jeffrey Friedman, avec James Fra

Message par Adyton »

Le problème vient peut-être aussi du fait que James Franco peut avoir une bonne bouille mais se contente du charisme d'une huître défraîchie, ce qui nuit gravement à l'intérêt de ses apparitions. On l'oublie dans un second rôle mais pas lorsqu'il est en tête d'affiche...
ExMembre

Re: Howl, de Rob Epstein et Jeffrey Friedman, avec James Fra

Message par ExMembre »

Apparemment, la "chose" sort en France, et Libé n'est pas content.
Je n'avais pas du tout aimé, et je ne suis pas le seul.

L'article de Libé du 15 février 2012

Je confirme. C'est à fuir ! :evil:
Adyton
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Re: Howl, de Rob Epstein et Jeffrey Friedman, avec James Fra

Message par Adyton »

L'article de Télérama, qui aime pas mal : est-ce un gage de mauvaise qualité ?
floridjan
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Re: Howl, de Rob Epstein et Jeffrey Friedman, avec James Fra

Message par floridjan »

J'y suis allé parce que j'ai aimé Sur la route de Kerouac, que je me suis interessé à la beat generation et que je trouve James Franco toujours très beau.
Et j'ai aimé Howl. Ce n'est pas un grand film, c'est l'oeuvre d'un fan, mais je l'ai ressenti comme un bel hommage à Allen Ginberg. La "performance" de James Franco, qui selon moi n'a rien d'une huitre et conserve toujours une certaine fraîcheur^^, m'a complètement convaincu. J'ai été séduit aussi, non dérouté, par la façon de procéder du cinéaste : le film oscille entre la première lecture du poème dans un bar de san Francisco, une vision du poème sous forme de film d'animation (qui permet de parfois mieux comprendre ce que l'auteur dit), une interview deux ans plus tard d'Allen Ginberg qui s'explique sur son oeuvre et sa façon de concevoir la littérature et le procès de l'éditeur du poème, accusé d'avoir publié un livre obscène.
C'est vrai que ça hésite entre le documentaire et la fiction, mais j'ai trouvé ça bien fait. Je n'ai pas ressenti les imperfections ni les lenteurs ni les lourdeurs que Ray Steam a ressenti.

Donc voilà, je ne suis ni fan d'Allen Ginberg (mais je m'interesse à lui) ni fan de James Franco (mais je suis sensible à sa belle gueule^^) et pourtant, je ne me suis pas ennuyé.

Non, ce film n'est pas à fuir.
Télérama ne dit pas que des conneries. Et Libération n'a pas le monopole de la Vérité Suprème^^ :mrgreen:
Bien sûr, on peut se faire chier, ne pas être sensible. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, c'est un hommage.
Y a ceux qui aiment et ceux qui n'aiment pas.
Je vous invite à vous faire votre propre opinion (si vous le pouvez, le film n'étant joué quasiment nul part...)
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