Arrietty : le petit monde des chapardeurs
Adaptation de
The Borrowers ou
Les Chapardeurs (pour une fois que je préfère le titre en français à l'original ...
)
Pendant un moment je me suis étonné que personne n'en parle, puis je me suis souvenu qu'aujourd'hui était l'avant première.
Quand je suis allé le voir, la seule information que j'avais sur ce film était que c'était le dernier en date du studio Ghibli. Jusqu'au bout l'intrigue était donc un total suspens pour moi. 10 minutes avant le début du film, un père et son fils sont venu s'installer derrière moi, et le père s'est mis à lire le synopsis du film à voix haute
. Je vous préserverai donc et ne vous raconterai rien
.
Au final Miyazaki a beau ne pas être le réalisateur, on sent très clairement sa patte (ou la patte du studio ghibli, mais c'est un peu pareil) dans ce film. Déjà au niveau du style dans les graphismes, avec notamment - comme dans tous les Miyasaki - de magnifiques paysages. Et on voit également cette patte dans le caractère des personnages, qui sont très attachants. Mais cette fameuse patte est surtout visible dans une scène qui a été très clairement rajouté par le réalisateur, parce que si le ton du film est tout à fait léger (ce qui est très agréable), pendant 5 minutes le film devient moraliste et parle de la survie des espèces et de l'impact de l'action de l'homme sur l'écologie. C'est d'ailleurs le seul point négatif qui me vienne à l'esprit pour l'instant.
Je conseille ce film à tous ceux qui ont aimé Mononoke Hime, Howl's Moving Castle, Sen to Chihiro no Kamikakushi, ou l'un des autres incontournables du genre. Je l'ai certes moins aimé que les 3 précédents, mais j'ai passé un très agréable moment néanmoins.
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[Le ot c'est pour pas décourager avec mon gros pavé ]Par contre juste avant le film, l'un des employés du cinéma est venu nous faire un petit speech sur le film, et a eu le temps de dire que Miyasaki avait affirmé arrêter de faire des films après Arrietty (il me semble que la seule affirmation qu'il ait faite, était qu'il prenait de la distance avec la réalisation, et qu'il ne s'impliquerait plus autant (il vérifiait les dessins un à un dans ses premiers films)). Il a également eu le temps de nous donner grossièrement l'intrigue, en partant de "ce film part d'un cliché, un cliché c'est ce qu'on voit dans tous les films. Ici le cliché c'est un garçon qui rencontre une fille [...]", j'ai été assez vexé qu'il profite de l'occasion pour affirmer que c'était comme ça un point c'est tout, un film c'est une histoire entre un garçon et une fille, et j'ai surtout été ennuyé qu'il m'en dise encore un peu plus sur le film. Et dans ses différentes affirmation il a également affirmé que ce film avait entièrement été fait à la main. Hors, non seulement les ordinateurs sont utilisés dans les films de Miyazaki depuis un moment (il me semble que la première fois c'était avec Mononoke Hime), mais je suis sûr d'avoir vu des passages où cette technologie avait été utilisée. Je pense que la confusion de ce monsieur vient du fait que même les scènes numériques ont un rendu "dessin animé". Après je me trompe peut être, mais je n'ai pas réussi à confirmer ou non mes dires sur 'ternet. |
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