Faites le mur !

[Erual]

Si vous regardez le sol dans certaines rues de Paris (notamment le XIe), vous pouvez voir un joli graff Faites le mur

Et pour l'anecdote, une vieille dame s'est arrêté en même temps que moi devant pour me parler de gens qui avaient levé les murs de l'école ou je ne sais quoi. En fait j'ai compris après qu'elle me parlait de vandales. C'est fou ce que le graff peut avoir une connotation vandaliste. En tout cas, quand je lui ai parlé du film, elle s'est stoppé net de parler pour finir par : "Ah, je n'savais pas, j'me renseignerai".

[Sapho]

Je suis alle* le voir mardi soir et j'avoues en être sorti mi deçu, mi choque.
Je m'attendais à un film sur le street art, centre sur Banksy. Bon il s'avère qu'on suit le projet de documentaire d'un français qui suit des streets artists (Invader, Shepard Fairey ,[... ] puis Banksy) On voit leurs oeuvres, leurs spots, leurs fuites devant les policiers et leur message. Cet vision accelere du street artist etait agreable a voir, et puis est venu toute l'histoire sur Thierry Guetta, personnage pataud, parfaite incarnation du 'je suis un looser et je le resterais (Quoique)'' vraiment penible. D'apres ce que j'ai pu lire par là, la deuxieme partie as ete totalement cree par Banksy pour se moquer de la facilite avec laquelle les masses s'entichent de n'importe quoi pourvu qu'on leur vende bien. L'idee etait interessante, mais j'aurais tellement aime un documentaire plus conventionnel sur le street art.


* -_-, mon accent aigu a rendu l'âme ainsi que mes guillemets.

[Joker]

tout est dit

on ne venait pas pour assister a ça, donc ça restait largement regardable, mais pas indispensable

le titre original voulu par bansky aurait résumé le tout, "comment vendre de la merde à des cons" mais je trouve ça assez... pouarf, si les gens ont du fric, libre à eux d'acheter des belles oeuvres de rues à 500 000 dollars/euro

[chablop]

J'ai trouvé, au contraire, l'idée bien menée et le film génial. La différence c'est que je suis venue un peu par hasard et que je ne m'attendais à rien. Je copie/colle ce que j'avias noté ailleurs.

Le premier film depuis 3 ans qui m'aspire complètement, qui fait à la fois éclater de rire la salle et qui lui retourne le cerveau dans le même temps. Qui réfléchit sur l'art, l'escroquerie, de façon légère, révolutionnaire, cynique, et qui enfonce le marché de l'art dans son caca.

Que c'était bon. Vous pouvez voir le film sur deux niveaux selon ce que vous savez en amont de l'artiste et de ses filouteries. Et les deux niveaux sont excellents. Selon que le public a les infos ou non, les commentaires en sortie de salle sont à boire comme du petit lait et prouvent que banksy à atteint son but. Je vous laisse découvrir le sel de l'histoire, sérieux, voyez-le, DEUX fois même !

Spoil : Alors le truc c'est que Banksy, ce petit malin, te balades pdt tt le film. Enfin pas sur l'histoire du street art, qui est parfaitement rendue, mais sur Guetta. Ce mec est un perso tt inventé (un acteur) par Banksy, pour denoncer le monde de l'art. (enfin il en vit aussi d'ailleurs, mais ça l'empeche pas de cracher ds la soupe et il a bien raison)

Par contre les oeuvres d'un certain mister brainwash existent depuis des années et il a fait 3 expo. Mais bcp (dont moi) pensent que là aussi c un perso inventé pas Banksy qui jouerais ce rôle en cachette depuis des années donc.

Et a posteriori, qd je vois cmt ce type se fout de notre gueule, je suis sure que le mec filmé ds l'ombre pdt le film, c pas lui non plus. J'adore ce type.

Et donc qd tu sais ça, tu vois tt la critique de la relation art-fric. D'ailleurs le titre original "la sortie se fait par la boutique" est bien plus parlant que "faites le mur".

Qq liens, même si j'ai pas réussi a retrouver ma critique préférée.

http://www.excessif.com/cinema/critique ... 0-760.html
http://bonnenouvelle.blog.lemonde.fr/20 ... it-le-mur/
http://www.excessif.com/cinema/critique ... 0-760.html

[Sisyphe]

Banksy, c'est aussi des petites grosses farces jusqu'à la National Gallery de Londres, entre autres, avec :



C'est aussi l'amour et la paix (et puisque nous y sommes) :



Et la critique, quand même, il ne faut pas non plus l'oublier :



Allez, mon préféré :



Là où le graffiti prône, je pense, c'est dans ce qu'il impose l'oeuvre d'art dans le quotidien. A méditer, peut-être.