Moins c'est long, plus c'est bon: le court-métrage

Petit ou grand écran, plein air ou salle obscure... ce que les pédégouines aiment regarder.
djoulie
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Message par djoulie »

Et Logorama, alors ? (disponible en entier quelque part dans le lien)

Personnellement, même si je lui reconnais une certaine originalité dans la forme (certainement pas dans le contenu), je n'ai pas vraiment accroché.
Thème vu et revu, pas vraiment de surprise... Même si tout s'enchaîne bien, et que ça fait quand même sourire (parfois), j'ai vraiment trouvé ça beaucoup trop fade.
Enfin, je ne suis pas étonnée que ça plaise aux Américains, mais le monde du court-métrage français regorge de petites perles, alors c'est un peu frustrant...
Moooooog

Message par Moooooog »

C'est pour honorer la toute récente autorisation du placement dans le cinéma Français ?!!! :roll:

Bon effectivement, je l'ai vu mais voilà, ça me gave déjà suffisamment de me taper des publicités partout à longueur de temps dans mon quotidien, le scénario m'a laissé de marbre, techniquement c'est bien fait mais il n'y a rien d'exceptionnel. Je cherche encore ce que ce court a d'intéressant. La transgression d'avoir utilisé toutes ces marques sans demander l'autorisation des sociétés ? Les associations d'idées que véhiculent les logos ? A la fin il en reste un truc sans grand intérêt à mon goût, qui va vite tomber dans les oubliettes... Si le public s'extasie de si peu dans le milieu du court, c'est effectivement préoccupant...
Bliss
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Message par Bliss »

Attention, on passe à du très court métrage avec les 5 second films :o Y en a des très moyen mais aussi quelques perles en fouillant un peu :

Late for Work qui résume bien une journée de boulot

et S.O.S qui m'a bien fait rire :lol:
Zünisch
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Message par Zünisch »

Bliss a écrit :Attention, on passe à du très court métrage avec les 5 second films :o
Mendoza's Game m'a bien fait marrer. Kisonkons. :lol:
Norma
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Message par Norma »

Zünisch a écrit :
djoulie a écrit :Sinon c'est vrai qu'il y a toujours moyen de voir des courts lors de festivals, mais à part celui de Clermont ou le tour de France des lutins, j'ai rarement vu des festivals qui déplaçaient les foules, et je trouve ça bien dommage.
Exemple, le festival international du court-métrage à Lille: une trentaine de personnes au mieux dans la salle pendant les projections, malgré une programmation plus que correcte, qui plus est dans une grande ville.
Il faut dire aussi que le court-métrage n'a acquis ses lettres de noblesse que depuis une dizaines d'année. Donc forcément la publicité et les moyens de distribution sont encore à l'état larvaire comparés aux longs métrages. Mais à mon avis, ça va se développer. :D
bah, et tu fais quoi de l"école française des courts métrages d'après guerre ???

Certe, je dis ça parce que j'ai un module dessus cette année, mais à l'époque y'avait au ciné un court métrage documentaire ou de fiction avant chaque film, on appelait ca les "docucu" (ridicul, mais remetons ça dans les années 50), et c'était à la fois super populaire et très reconnu comme laboratoire de talent, tous les grands de la rive gauche surtout y ont débuté.

A l'époque, c'était même plus facile de tourner un court dans de bonnes conditions que maintenant.

Sinon, Clermond, j'aimerais vraiment y aller (avec un film) un jour, c'est très très très reconnu comme festoch' dans le métier.
djoulie
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Message par djoulie »

Norma Jean a écrit : Sinon, Clermond, j'aimerais vraiment y aller (avec un film) un jour, c'est très très très reconnu comme festoch' dans le métier.
Tu m'étonnes qu'il soit reconnu. Tous genres confondus, c'est le plus grand festival de cinéma de France après Cannes. C'est un tremplin monstrueux pour les jeunes (ou moins jeunes) réalisateurs.

Sinon, un autre court assez particulier et dérangeant, que j'ai eu l'occasion de sous-titrer pour un autre festival, qui m'a beaucoup marquée et que je trouve magnifiquement réalisé: Liminal.
Norma
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Message par Norma »

très beau liminal, en effet.

Quelle direction d'acteur !!!

(Dommage, mon débit est pas top j'ai pas put apprécier du coup ce qu'il en était du montage)
djoulie
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Message par djoulie »

J'ai l'impression de me répéter (j'en ai déjà parlé sur un autre site), mais à la base, le scénario a été écrit pour être joué par un homme et une femme.
C'est en auditionnant Tonya Cornelisse (Joy) que le réalisateur a eu l'idée de changer cet aspect.
Les actrices sont impressionnantes en effet...
Zünisch
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Message par Zünisch »

Norma Jean a écrit :
Zünisch a écrit :
djoulie a écrit :Sinon c'est vrai qu'il y a toujours moyen de voir des courts lors de festivals, mais à part celui de Clermont ou le tour de France des lutins, j'ai rarement vu des festivals qui déplaçaient les foules, et je trouve ça bien dommage.
Exemple, le festival international du court-métrage à Lille: une trentaine de personnes au mieux dans la salle pendant les projections, malgré une programmation plus que correcte, qui plus est dans une grande ville.
Il faut dire aussi que le court-métrage n'a acquis ses lettres de noblesse que depuis une dizaines d'année. Donc forcément la publicité et les moyens de distribution sont encore à l'état larvaire comparés aux longs métrages. Mais à mon avis, ça va se développer. :D
bah, et tu fais quoi de l"école française des courts métrages d'après guerre ???

Certe, je dis ça parce que j'ai un module dessus cette année, mais à l'époque y'avait au ciné un court métrage documentaire ou de fiction avant chaque film, on appelait ca les "docucu" (ridicul, mais remetons ça dans les années 50), et c'était à la fois super populaire et très reconnu comme laboratoire de talent, tous les grands de la rive gauche surtout y ont débuté.

A l'époque, c'était même plus facile de tourner un court dans de bonnes conditions que maintenant.
Pourtant, il me semble que la place de la fiction pure dans les courts-métrages de cette époque est extrêmement réduite. La très forte dominante documentaire s'explique bien évidemment par la volonté de l'Etat de communiquer sur ses actions. Et le court, dans cette période, était le meilleur support. Mais je doute que ce soit la seule explication. Après il y a bien sûr eu des courts, qui même taxés de documentaires, semblent issus de nul part. (Genre Guernica d'Alain Renais.) Mais toujours est-il que j'ai l'impression que la diversité du court et sa reconnaissance en terme d'oeuvre à part (et non lié obligatoirement à un long) est assez récente. M'enfin, ce ne sont pas mes études. Alors au final... :wink:
Norma
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Message par Norma »

Zünisch a écrit :
Norma Jean a écrit :
Zünisch a écrit : Il faut dire aussi que le court-métrage n'a acquis ses lettres de noblesse que depuis une dizaines d'année. Donc forcément la publicité et les moyens de distribution sont encore à l'état larvaire comparés aux longs métrages. Mais à mon avis, ça va se développer. :D
bah, et tu fais quoi de l"école française des courts métrages d'après guerre ???

Certe, je dis ça parce que j'ai un module dessus cette année, mais à l'époque y'avait au ciné un court métrage documentaire ou de fiction avant chaque film, on appelait ca les "docucu" (ridicul, mais remetons ça dans les années 50), et c'était à la fois super populaire et très reconnu comme laboratoire de talent, tous les grands de la rive gauche surtout y ont débuté.

A l'époque, c'était même plus facile de tourner un court dans de bonnes conditions que maintenant.
Pourtant, il me semble que la place de la fiction pure dans les courts-métrages de cette époque est extrêmement réduite. La très forte dominante documentaire s'explique bien évidemment par la volonté de l'Etat de communiquer sur ses actions. Et le court, dans cette période, était le meilleur support. Mais je doute que ce soit la seule explication. Après il y a bien sûr eu des courts, qui même taxés de documentaires, semblent issus de nul part. (Genre Guernica d'Alain Renais.) Mais toujours est-il que j'ai l'impression que la diversité du court et sa reconnaissance en terme d'oeuvre à part (et non lié obligatoirement à un long) est assez récente. M'enfin, ce ne sont pas mes études. Alors au final... :wink:
non mais t'as pas tord ...

C'est vrai que malgré la force d'innovation des ovnis de l'époque, les courts étaient forcement de commande et formaté, et qu'il y'avait une bien moins grande liberté de thèmes.

Par contre, ce qui était perdu en liberté thématique était gagné en liberté formelle...

Et surtout, ils étaient tellement plus financés !!!! A l'époque ca devait etre un plaisir de faire un montage financier pour un court, alors que maintenant :S

Quand aux courts métrages de fiction, je connais moins bien leur état dans l'histoire.

Même si je trouve que différencier fiction/doc est pas toujours pertinent, mais ça c'est une autre histoire.
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