De Luxe a écrit :
Par contre, Glamorama, c'est effectivement un livre complètement raté, et je ne crois pas que Brett Easton Ellis ait fait quoi que ce soit de bon depuis ces deux livres.
Ah non mais moi je suis tout à fait d'accord avec toi ! J'ai beaucoup aimé Easton Ellis jusqu'à American Psycho inclus, c'est ce que je voulais suggérer à Eustache (qui en plus a le bon âge pour lire les premiers écrits de l'auteur je trouve).
De Luxe a écrit :
Par contre, Glamorama, c'est effectivement un livre complètement raté, et je ne crois pas que Brett Easton Ellis ait fait quoi que ce soit de bon depuis ces deux livres.
Ah non mais moi je suis tout à fait d'accord avec toi ! J'ai beaucoup aimé Easton Ellis jusqu'à American Psycho inclus, c'est ce que je voulais suggérer à Eustache (qui en plus a le bon âge pour lire les premiers écrits de l'auteur je trouve).
Ah ok ! Je n'avais pas compris ça comme ça... Dans ce cas c'est différent, tu seras dispensé d'interrogation écrite !
Désolé pour les gens qui encensent cet auteur, mais "Le père Goriot" de Balzac. Putain mais quelle torture ce truc ! Et pourtant je suis pas super difficile non plus, en lecture ! Mais malgré tous mes efforts j'ai jamais réussi à le terminer...
Totalement, j'ai adoré le Père Goriot pour ma part ^^En revanche, je compte "La blessure vraie" de Bégaudeau comme un des pires livres existants, sans le moindre intérêt....
Je cherche, je cherche, mais je crois que je n'ai détesté de livres lus. J'ai arrêté les candidats potentiels avant la 50e page, je ne prétends pas les avoir lus. Même les livres scolaires sont passés, certains ont même fourni des pistes d'intérêt pour l'avenir (Mishima ou Montaigne, dans des genres très différents).
Les livres que j'ai lus et pas aimés sont ceux que j'ai pu relire après avoir adoré en étant ado, par exemple les bouquins de Barjavel, tellement mal écrits malgré l'intérêt de leurs sujets...
shaya a écrit : ^^En revanche, je compte "La blessure vraie" de Bégaudeau comme un des pires livres existants, sans le moindre intérêt....
J'ai parcouru un Bégaudeau assis dans les rayons d'un agitateur culturel, je ne l'ai pas acheté
Et moi je suis vraiment navrée de m'abaisser au niveau d'indigence culturelle d'un Sarkozy, mais je n'ai tout simplement pas supporté La princesse de Clèves, ça doit être mon seul point commun avec le chef de l'état. IN-TER-MI-NABLE! Tous ces personnages, tous ces ducs, toutes ces comtesses de machinchose, ça m'a foutu un de ces mal de crânes, et absolument impossible de se rappeler qui est qui sans dessiner un arbre généalogique sur trois feuilles volantes en revenant quinze fois en arrière. Horrible. Et toute cette vacuité, ce blabla, cette manière de faire une montagne de rien, cette morale... Particulièrement agaçant pour un lecteur moderne.
Cependant, je l'ai lu à 17 ans par obligation scolaire et je voudrais quand même nuancer. Je pense qu'il est indéniable que ce livre a posé les bases de l'analyse psychologique dans le roman moderne, car à ce niveau là y a rien a dire, c'est très fin et extrêmement subtil. Et sur la fin: j'avais jugé ça triste, moralisateur, emprunt de bigoterie et de pruderie ronflante. Après j'ai lu je ne sais où que Mme de Clèves ne voulait pas se taper Monsieur de Nemours de peur qu'il ne la quitte comme il a quitté les autres femmes, enfin, un truc comme ça, plutôt que par convention sociale lié à la culpabilisation par rapport à son mari alors même qu'il n'y a plus d'obstacle à la fin, enfin bon. J'ai toujours pas tranché entre ces deux visions de la fin. Bref, un livre pénible, mais dont je comprends les raisons qui en font un classique.
Par contre, un bon souvenir de rigolade c'est au lycée quand notre prof nous a emmenés voir une interprétation théâtrale un peu ratée de la princesse de Clèves avec un mec seul en scène qui lisait le texte en le lisant exagérément. ("Et monsieur de Nemours fut prit d'une affliction extrême" en se levant sur un pied; "ah! madame de Chartres est morte!" en se roulant par terre), vous pensez bien qu'on a rigolé tout le long et même le prof a convenu avec nous que ça n'était pas très bon, et cette pièce ratée reste un de mes meilleurs souvenirs de lycée niveau crise de rire collective.