Les trois de la semaine, mon choix serait sans doute différent chaque semaine, sont :
Les Motets de J.S. Bach, dirigées par Ercisson. J'ai écouté toutes les versions que j'ai pu de ces chefs-d'œuvre, celle-ci, qui n'est pas la première que j'ai connue (et qui crée souvent un biais dans les appréciations ultérieures), est définitivement (?) LA version de référence pour ces merveilles vers lesquelles je reviens régulièrement.
Un album Hans Hotter, regroupant la Cantate BWV 82 de Bach, les Vier ernste Gesänge et 10 Lieder de Brahms, sans doute le disque que j'ai le plus écouté, encore un insurpassable, l'artiste est le plus grand baryton enregistré, cet album ressort régulièrement, c'est un classique des classiques, une merveille, celui qui alourdirait sans remord ma barque pour l'île déserte.
Plusieurs pochettes au fil des rééditions :

et plus tard
Les Nuits d'Été de Berlioz, par Régine Crespin et Ansermet. Encore un classique indémodable, 50 ans au compteur et toute sa fraîcheur, les autres peuvent imiter ou faire autre chose, cet enregistrement n'a pas fini de faire rêver, c'est beau, c'est unique, c'est miraculeux ; les mélodies qui complètent le programme sont aussi remarquables, Ravel et les Poulenc,
La Reine de Cœur est à pleurer.
Là audi, plusieurs pochettes au fil des rééditions :

puis en édition éco :
