Gay/Lez/Bi et les festivals de musique?
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- Inscription : mar. déc. 18, 2007 3:43 pm
Gay/Lez/Bi et les festivals de musique?
Petit sondage, parce que personnellement je vais à des festivals de musique chaque année. Je parle bien de ces lieux où il y a des concerts d'artistes différents tout au long de la journée, pas des concerts d'un seul artiste...
Personnellement, j'apprécie l'ambiance conviviale, la présence de tas de jeunes (parfois mignons), la bonne musique souvent au rendez-vous...
Généralement, ces festivals diffusent peu de pop-r'n'b et autres reggaeton, c'est plutôt rock/electro/hiphop/reggae/world...
Je suis assez frustré parce qu'à ces festivals, je croise de nombreuses "butches" en couples et quasi pas de gays en couple (du moins ils ne s'affichent pas, eux)...
Ça me frustre parce que quand je trouve un mec mignon (ce qui arrive très très souvent), ben je me dis qu'il est forcément hétéro, parce qu'on ne trouve quasi que ça.
L'ambiance est souvent très "hétérotte", avec des gens qui s'enfilent des bières et glissent des blagues salasses et sont pas toujours homophiles...
Quelle est votre situation?
Personnellement, j'apprécie l'ambiance conviviale, la présence de tas de jeunes (parfois mignons), la bonne musique souvent au rendez-vous...
Généralement, ces festivals diffusent peu de pop-r'n'b et autres reggaeton, c'est plutôt rock/electro/hiphop/reggae/world...
Je suis assez frustré parce qu'à ces festivals, je croise de nombreuses "butches" en couples et quasi pas de gays en couple (du moins ils ne s'affichent pas, eux)...
Ça me frustre parce que quand je trouve un mec mignon (ce qui arrive très très souvent), ben je me dis qu'il est forcément hétéro, parce qu'on ne trouve quasi que ça.
L'ambiance est souvent très "hétérotte", avec des gens qui s'enfilent des bières et glissent des blagues salasses et sont pas toujours homophiles...
Quelle est votre situation?
Les quelques fois où j'étais à un festival, c'était des festivals metal (Hellfest, Wacken).
Ambiance: gens bourrés qui dorment dans les poubelles, dans la pisse, sur les tentes ou sous une pyramide de cannettes de bière, vomi, poubelles qui volent, squat jusqu'à 7h du matin, fumette, alcool, alcool, alcool. Les chiottes les plus crades que j'ai jamais vu. Je me souviens encore de la pyramide de papier toilette qui faisait 50 centimètres de haut, au-dessus de la cuvette, le tout recouvert de substance brunâtre. L'anarchie la plus totale, quoi.
Tu te balades dans le camp avec une bouteille d'alcool à la main, tu te fais 10 potes en 5 minutes même si t'es timide.
Bref, l'impression d'être au temps des barbares, aucune loi, aucune limite. Autant dire que j'adore .
Ambiance: gens bourrés qui dorment dans les poubelles, dans la pisse, sur les tentes ou sous une pyramide de cannettes de bière, vomi, poubelles qui volent, squat jusqu'à 7h du matin, fumette, alcool, alcool, alcool. Les chiottes les plus crades que j'ai jamais vu. Je me souviens encore de la pyramide de papier toilette qui faisait 50 centimètres de haut, au-dessus de la cuvette, le tout recouvert de substance brunâtre. L'anarchie la plus totale, quoi.
Tu te balades dans le camp avec une bouteille d'alcool à la main, tu te fais 10 potes en 5 minutes même si t'es timide.
Bref, l'impression d'être au temps des barbares, aucune loi, aucune limite. Autant dire que j'adore .
Pour moi, festival = (très mal) dormir dans la tente au milieu de la boue et du vomi en tentant d'esquiver les cannettes qui volent. Bon, ok, la boue c'est peut-être uniquement dans les festivals bretons et normands...
Donc non, au premier abord, ça ne m'attire pas. Cependant, je sais que c'est un gros cliché et qu'il y a aussi des festivals "propres sur eux" (mille guillemets, hein) ou qu'on peut aller à un festival sans dormir dans la boue. Genre "Jazz sous les pommiers" avec une fréquentation plutôt autour des 40-60 ans que des 15-25 ans.
Je suis bien trop sage pour les festivals "jeunes", j'aurais envie de buter tout le monde à la première bousculade et beaucoup de mal à cacher mon mépris pour les épaves alcoolisées (genre mon frère, "haha c'était trop bien cette soirée : j'ai vomi", "euh ouais cool... -_-") qui croiseraient mon chemin. Donc je ne m'amuserais pas du tout, à moins d'être avec une bande d'amis un peu moins coincée que moi mais quand même supportable. Je ne suis pas contre me mettre une mine de temps en temps, mais une beuverie géante à 3 000 personnes pendant trois jours, c'est trop pour moi. C'est bien trop éloigné de ma conception du divertissement pour que j'arrive à le supporter, d'autant que j'ai naturellement un certain mépris pour les foules compactes, quelles qu'elles soient (manifestations, supporters de stades, fans d'artistes...).
Pour moi, le concert idéal c'est celui dans un bar avec une ambiance intimiste. Et le festival idéal c'est le festival de vieux, avec des chaises.
Bon désolé de vous quitter, je dois aller nettoyer mon dentier.
Donc non, au premier abord, ça ne m'attire pas. Cependant, je sais que c'est un gros cliché et qu'il y a aussi des festivals "propres sur eux" (mille guillemets, hein) ou qu'on peut aller à un festival sans dormir dans la boue. Genre "Jazz sous les pommiers" avec une fréquentation plutôt autour des 40-60 ans que des 15-25 ans.
Je suis bien trop sage pour les festivals "jeunes", j'aurais envie de buter tout le monde à la première bousculade et beaucoup de mal à cacher mon mépris pour les épaves alcoolisées (genre mon frère, "haha c'était trop bien cette soirée : j'ai vomi", "euh ouais cool... -_-") qui croiseraient mon chemin. Donc je ne m'amuserais pas du tout, à moins d'être avec une bande d'amis un peu moins coincée que moi mais quand même supportable. Je ne suis pas contre me mettre une mine de temps en temps, mais une beuverie géante à 3 000 personnes pendant trois jours, c'est trop pour moi. C'est bien trop éloigné de ma conception du divertissement pour que j'arrive à le supporter, d'autant que j'ai naturellement un certain mépris pour les foules compactes, quelles qu'elles soient (manifestations, supporters de stades, fans d'artistes...).
Pour moi, le concert idéal c'est celui dans un bar avec une ambiance intimiste. Et le festival idéal c'est le festival de vieux, avec des chaises.
Bon désolé de vous quitter, je dois aller nettoyer mon dentier.
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- Inscription : lun. août 13, 2007 12:42 pm
Nomade a écrit :Pour moi, festival = (très mal) dormir dans la tente au milieu de la boue et du vomi en tentant d'esquiver les cannettes qui volent. Bon, ok, la boue c'est peut-être uniquement dans les festivals bretons et normands...
Donc non, au premier abord, ça ne m'attire pas. Cependant, je sais que c'est un gros cliché et qu'il y a aussi des festivals "propres sur eux" (mille guillemets, hein) ou qu'on peut aller à un festival sans dormir dans la boue. Genre "Jazz sous les pommiers" avec une fréquentation plutôt autour des 40-60 ans que des 15-25 ans.
Je suis bien trop sage pour les festivals "jeunes", j'aurais envie de buter tout le monde à la première bousculade et beaucoup de mal à cacher mon mépris pour les épaves alcoolisées (genre mon frère, "haha c'était trop bien cette soirée : j'ai vomi", "euh ouais cool... -_-") qui croiseraient mon chemin. Donc je ne m'amuserais pas du tout, à moins d'être avec une bande d'amis un peu moins coincée que moi mais quand même supportable. Je ne suis pas contre me mettre une mine de temps en temps, mais une beuverie géante à 3 000 personnes pendant trois jours, c'est trop pour moi. C'est bien trop éloigné de ma conception du divertissement pour que j'arrive à le supporter, d'autant que j'ai naturellement un certain mépris pour les foules compactes, quelles qu'elles soient (manifestations, supporters de stades, fans d'artistes...).
Pour moi, le concert idéal c'est celui dans un bar avec une ambiance intimiste. Et le festival idéal c'est le festival de vieux, avec des chaises.
Bon désolé de vous quitter, je dois aller nettoyer mon dentier.
J'aurais pas mieux dit
Nomade les festivals propres ça existe, enfin si il y a de gentils bénévoles qui nettoient courageusement dès que c'est sale. Enfin celui où j'étais ce week-end c'était relativement propre vu le nombre de personnes qu'il y avait.
NeM's, je suis d'accord, les festivals c'est frustrant, surtout quand tu sais que le type que tu regardais est gay (oui parce qu'il est pas bien discret ) et que tu ne fais rien du tout .
NeM's, je suis d'accord, les festivals c'est frustrant, surtout quand tu sais que le type que tu regardais est gay (oui parce qu'il est pas bien discret ) et que tu ne fais rien du tout .
Un festival en Normandie et en Bretagne est rarement propre après la première averse (qui intervient généralement avant même le début du festival).camulus a écrit :Nomade les festivals propres ça existe, enfin si il y a de gentils bénévoles qui nettoient courageusement dès que c'est sale. Enfin celui où j'étais ce week-end c'était relativement propre vu le nombre de personnes qu'il y avait.
Aaaaaaaaaaah les festoches.
Y'a que ça de vrai! J'ai initié la chose l'an dernier, et je ne compte pas m'arréter! Mon but serait de brasser large et de faire un peu tout les genres, tout les styles. L'ambiance (pas forcément crade les gars! ) ce que donnent les artistes sur scène, les découvertes, les rencontres de festivaliers, les missions pour l'hébergement, autant de points + qui me font aimer ce genre de manifestations.
Points - : l'aspect consommateurs de la chose.
Les festivaliers vont d'un artiste à l'autre, et du coup j'ai le sentiment que les groupes ne sont pas ecoutés à leur juste valeur.
ça doit être hard de faire un festival en tant qu'artiste. ça me fait souvent mal au coeur pour certains qui chantent devant trois péquins.
Et autre point non négligeable: les festoches regorgent de lesbiennes babos..
Y'a que ça de vrai! J'ai initié la chose l'an dernier, et je ne compte pas m'arréter! Mon but serait de brasser large et de faire un peu tout les genres, tout les styles. L'ambiance (pas forcément crade les gars! ) ce que donnent les artistes sur scène, les découvertes, les rencontres de festivaliers, les missions pour l'hébergement, autant de points + qui me font aimer ce genre de manifestations.
Points - : l'aspect consommateurs de la chose.
Les festivaliers vont d'un artiste à l'autre, et du coup j'ai le sentiment que les groupes ne sont pas ecoutés à leur juste valeur.
ça doit être hard de faire un festival en tant qu'artiste. ça me fait souvent mal au coeur pour certains qui chantent devant trois péquins.
Et autre point non négligeable: les festoches regorgent de lesbiennes babos..