Youpi matin hin-hin
Publié : dim. juil. 14, 2019 8:26 am
Coucou les genoux!
Bon, me revoilà avec un sujet top délire : la dépression \o/ yeaaaah !! *applause*
Alors certains d'entre vous qui me côtoient IRL ou sous d'autres cieux savent que depuis quelques mois je passe par une vieille phase moisie.
Mi-janvier, après 6 mois d'enchainement d'événements lourds à gérer qui se sont enchainés les uns derrière les autres, j'ai un fait un espèce de burn out privé (rien à voir avec mon boulot).
Donc déprime, anxiété, médocs.
Je consulte une psy(chologue) en parallèle pour essayer de démêler ce qui a fait que c'est là que je me suis vautrée et pas avant.
On a réussi à décanter quelques trucs, on avance (terrain de l'enfance hein, ça n'étonnera pas grand monde dans le sens où c'est souvent le cas), j'ai eu des moments vraiment, vraiment merdiques.
En juin, paradoxalement, alors que je vivais une succession de trucs lourds à gérer de front (fin d'année scolaire hypra tendue, hospitalisation de ma mère, maladie et décès de mon chat, déménagement), j'étais tendue et sous pression, mais, moralement ça allait mieux.
Du jour où j'ai été en vacances, stadir depuis vendredi fin d'après-midi, mon moral rechute.
En fait, sans rentrer dans les détails de ma psychothérapie, en gros, j'ai grandi dans une atmosphère méga insécure et négative, du coup, je me suis construite en fonctionnant toujours sous pression, en état d'alerte.
Quand ça se calme, je m'arrête net et je ne sais plus fonctionner.
Bien. Ca c'est posé.
C'est bien relou du coup parce que là, forcément avec les vacances et ma vie qui se tempère, ben c'est le moment où ça commence à re-déconner.
Là où je veux en venir, c'est qu'en fait le souci avec cette histoire de dépression, c'est que je n'arrive plus à savoir ce qu'est la norme en général.
Genre si le matin je me réveille démoralisée, sans envie spéciale de me remuer avec juste un vieux fond de tristesse, est ce que c'est directement lié à ma maladie ou bien c'est juste que ben ça arrive à tout le monde et que je ne dois pas spécialement flipper de ce que ça veut dire.
Je fais une espèce d'amnésie de comment je fonctionnais avant.
J'veux dire, ça a dû m'arriver de me réveiller sans avoir la patate voire même d'être un peu triste. C'est pas pour autant que je flippais.
Mais j'arrive plus à m'en rappeler. Black out ... résilience. Je sais pas.
Mais du coup voilà, c'est là que vous intervenez.
J'me doute bien que tout le monde ne se réveille pas le matin avec l'envie de conquérir le monde, mais, ça vous arrive, de vous réveiller en étant tristoune, sans raison particulière, sans être spécialement fatigué, mais là, vous n'avez envie de rien, vous êtes au ralenti et voilà...
Et dans ces cas là, vous vous forcez à vous bouger le croupion ou vous vous laissez juste tranquille parce que bon, allez, voilà, aujourd'hui, ben c'est comme ça.
Bon, me revoilà avec un sujet top délire : la dépression \o/ yeaaaah !! *applause*
Alors certains d'entre vous qui me côtoient IRL ou sous d'autres cieux savent que depuis quelques mois je passe par une vieille phase moisie.
Mi-janvier, après 6 mois d'enchainement d'événements lourds à gérer qui se sont enchainés les uns derrière les autres, j'ai un fait un espèce de burn out privé (rien à voir avec mon boulot).
Donc déprime, anxiété, médocs.
Je consulte une psy(chologue) en parallèle pour essayer de démêler ce qui a fait que c'est là que je me suis vautrée et pas avant.
On a réussi à décanter quelques trucs, on avance (terrain de l'enfance hein, ça n'étonnera pas grand monde dans le sens où c'est souvent le cas), j'ai eu des moments vraiment, vraiment merdiques.
En juin, paradoxalement, alors que je vivais une succession de trucs lourds à gérer de front (fin d'année scolaire hypra tendue, hospitalisation de ma mère, maladie et décès de mon chat, déménagement), j'étais tendue et sous pression, mais, moralement ça allait mieux.
Du jour où j'ai été en vacances, stadir depuis vendredi fin d'après-midi, mon moral rechute.
En fait, sans rentrer dans les détails de ma psychothérapie, en gros, j'ai grandi dans une atmosphère méga insécure et négative, du coup, je me suis construite en fonctionnant toujours sous pression, en état d'alerte.
Quand ça se calme, je m'arrête net et je ne sais plus fonctionner.
Bien. Ca c'est posé.
C'est bien relou du coup parce que là, forcément avec les vacances et ma vie qui se tempère, ben c'est le moment où ça commence à re-déconner.
Là où je veux en venir, c'est qu'en fait le souci avec cette histoire de dépression, c'est que je n'arrive plus à savoir ce qu'est la norme en général.
Genre si le matin je me réveille démoralisée, sans envie spéciale de me remuer avec juste un vieux fond de tristesse, est ce que c'est directement lié à ma maladie ou bien c'est juste que ben ça arrive à tout le monde et que je ne dois pas spécialement flipper de ce que ça veut dire.
Je fais une espèce d'amnésie de comment je fonctionnais avant.
J'veux dire, ça a dû m'arriver de me réveiller sans avoir la patate voire même d'être un peu triste. C'est pas pour autant que je flippais.
Mais j'arrive plus à m'en rappeler. Black out ... résilience. Je sais pas.
Mais du coup voilà, c'est là que vous intervenez.
J'me doute bien que tout le monde ne se réveille pas le matin avec l'envie de conquérir le monde, mais, ça vous arrive, de vous réveiller en étant tristoune, sans raison particulière, sans être spécialement fatigué, mais là, vous n'avez envie de rien, vous êtes au ralenti et voilà...
Et dans ces cas là, vous vous forcez à vous bouger le croupion ou vous vous laissez juste tranquille parce que bon, allez, voilà, aujourd'hui, ben c'est comme ça.