J'écris, mais n'attend rien de vous.

Pour parler de tout et de rien, pas de thème imposé.
Andyneo
Messages : 46
Inscription : ven. juin 26, 2015 8:03 pm

J'écris, mais n'attend rien de vous.

Message par Andyneo »

  • J'écris, mais je n'attend rien de vous. J'écris ici parce que je ne sais pas où le faire. J'écris sur ce site, parce que je ne sais pas à qui l'écrire. Je n'écris pas pour faire joli, aujourd'hui je ne cherche pas à faire beau. J'écris pour l'écrire, parce que c'est la seule chose qui m'occupe l'esprit, qui me le vide, qui fait tout simplement passer le temps. Je n'attend pas de réponse. Je m'échappe un instant en le faisant, voilà tout, le temps passe plus vite, et j'ai l'impression de laisser mon mal avec les mots. Il reviendra, bien plus vite que cela, bien plus vite que d'habitude, bien plus vite que je ne l'aurais attendu, mais au moins, j'écris. J'ai autre chose à faire, autre chose à écrire, mais je n'y arrive pas. Parce que j'ai ce truc qui me gène, qui me torture l'esprit, qui me torture tout simplement, et depuis bien trop longtemps. Alors que je crois m'habituer à ce que je suis aujourd'hui, je rechute dans ce dégout et ce mal-être qui m'enveloppe depuis bien trop bien trop de temps. Je me hais, je le hais, je la hais, je hais ce monde, je hais tout le monde. Les choix sont des contraintes, les choix sont payants, les choix sont hors de portés, hors de ma porté. Je ne veux pas changer, j'ai peur de changer, je ne le peux tout simplement pas. J'aurais du naître autrement ou tout simplement ne pas du naître. Je ris, je souris, je respire, je vie et je vous parle. Mais rien ne va, je ne veux pas parler, je ne veux pas rire, je ne veux pas sourire. On ne m'a pas demandé de venir au monde, alors on devrait me laisser le choix de vivre. Je ne veux pas de cette vie, j'en veux une autre, je n'en veux pas, je ne veux pas vivre. Pas comme ça, pas comme je suis. Je suis trop compliqué, je suis trop simple, trop mature, pas assez terre-à-terre. Je m'essouffle pour un rien. Je pense trop, je songe trop, je rêve trop, puis m'écrase sur la réalité qui ne changera jamais. Je ne veux rien de tout cela, j'ai besoin de tant de chose, rien ne pourra apaiser ce mal, rien ne pourra me le retirer. Je ne veux rien, je ne veux personne, je n'aime personne, je ne m'aime pas, je n'aime pas, je n'aime et j'aime tout à la fois.

    Je me hais, je me dégoute, je me répugne. Si seulement je pouvais retirer cette chaire que je hais tant. Si seulement je pouvais me mettre à nu, retirer ce mal, cette chose qui m'épuise. Pourtant, je vis bien, je ne devrais avoir aucun problème, je ne devrais qu'être une enfant normale. Je n'ai rien vécu d'affreux, je n'ai pas à me plaindre. Mais tout est bon pour se plaindre. Je me hais. Je veux être différente. Je veux être différent. Pourquoi, parce que, c'est comme ça. Pourquoi à ce point, je n'en sais rien. C'est con, c'est bête, je ne suis qu'une abrutie. Je ne suis qu'un abruti. Je veux être un abruti. J'aurais voulu être un abruti toute ma vie. Je veux m'enlever cette chaire qui n'est pas la mienne, ses pensées qui ne m'appartiennent pas. Je veux me retirer de ce corps, de cette âme, de cette vie qui n'est pas la mienne. Je suis faible, je ne supporte rien. Je ne veux pas le supporter. Je ne peux pas le supporter. Putain d'instinct de survie. Putain de lâcheté, putain de courage. Nous ne sommes que des animaux. Mais les animaux vivent mieux que nous, ils auraient mieux du vivre sans nous. Je hais les hommes, je hais les femmes, je hais l'homme. Et je hais la femme que je suis. Je veux vivre, je veux mourir, je veux rester et partir loin d'ici. Je veux être libre et changer. Être celui que je veux être. Je veux être bien, je veux être heureux, je veux être moi et non cette personne dans le miroir. Je veux sortir d'ici merde, je veux partir, je veux être libre, loin de cette douleur, de cette connerie qui me ronge. Je veux être libéré de ce mal que je m'inflige, je veux être libéré de cet esprit tordu, je veux être quelqu'un de normal, je veux être quelqu'un d'heureux, je veux vivre, sourire, rire, continue ma vie mais ainsi.

    Je me hais, je me dégoute, je me répugne. Si seulement tu pouvais le comprendre, si seulement tu pouvais m'écouter dans ta vie, je t'aime et je te hais. Tu m'as mis au monde, tu m'as chéri, tu m'as aimé, tu m'as élevé et tu as fais un nombre incalculable d'erreurs. Tu ne comprends pas, tu n'as jamais rien compris. Tu es lâche, naïve, égoïste, courageuse, attentionnée, et trop gentille, tu m'énerves et tu es la seule raison pour laquelle je suis là. Tu as fais de moi un trésor, mais tu m'as abandonnée, trop tôt, bien trop tôt, je t'en veux, je te hais, tu m'écœures, mais si je pars, du sera triste, bien trop triste, je ne veux pas te rendre ainsi, je ne veux pas t'ajouter un malheur, mais je hais tellement ce monde, je me hais tellement et toi tu ne vois rien, tu ne comprends rien et avales mes belles conneries. Tu n'écoute rien, tu ne te souviens de rien, j'essaye de t'assurer que tout va bien mais rien ne va, elle, elle l'aurait compris, elle l'aurait vu mais toi tu ne vois que ce qu'on te dit et encore, tu n'écoutes rien, tu n'entends rien, tu ne retiens rien. Tu ne peux rien faire, tu n'as jamais rien pu faire et tu ne pourras jamais rien faire, tu ne ne vois que toi, que ton reflet, tu ne vois pas mon mal, tu ne vois rien, tu n'entends rien, tu n'écoutes rien. Trop bonne comédienne pour toi, trop bon comédien pour tout le monde. Je veux mourir, je veux vivre, je veux rester, je veux partir, je veux m'aimer, je veux changer. Tu ne peux rien faire et tu es la seule à pouvoir m'aider. Tu ne comprends rien mais tu es la seule à le devoir, je me fous des autres, c'est toi qu'importe, c'est toi qui compte le plus car si je suis encore là, c'est pour toi, tu dois m'aider à m'aimer, à changer, mais tes mots sont faibles, inutiles, tu ne m'aides pas et je hais tes caresses qui se veulent réconfortant, je ne veux pas qu'on me touche, je ne veux pas qu'on le touche, ce corps si laid, que je hais, qui me dégoute, ce corps qui n'est pas à moi, et ses pensées qui ne cesse de me torturer. Tu es la seule à pouvoir trouver les solutions, mais ton unique remède est de me couper de tout ce que j'aime. Ce n'est pas de lire ou d'écrire qui à fait de moi ce que je suis, l'être abject que je hais tant, mais qui m'a aidé à tenir le coup. C'est ce que tu veux me retirer qui a fait de moi, l'être en vie que je suis. C'est grâce à ce que j'ai tenu, en me retirant ça, tu me m'a liberté, tu te retires et je n'ai plus rien. Une dose de rêveries et de fantaisies pour m'échapper. Si tu me retires tout, je n'ai plus rien, et je n'aurais jamais plus rien, je veux tenir, je veux rester, je veux continuer, mais il faut m'aider, car ça ne durera qu'un temps.

    Je la hais tant, je le hais tant, je me hais, je hais le monde entier, je ne peux plus rien supporter, mais si seulement tout était différent, si seulement je pouvais m'aimer et aimer les autres, si je pouvais être honnête envers moi-même et envers les autres, si je pouvais penser sans devoir me détruire. Je veux les blesser, je veux les détruire, les piétiner, les briser, ceux qui n'y sont pour rien, ceux que j'envie tant, je les hais, je les hais, je les adore, je les admire, ces gens si heureux. Je ne sais pas ce que je veux, mais je veux changer. Je ne veux pas le dire, je veux que tu le comprennes enfin, je veux changer, je me hais tant, mais il me faut ton aide, il faut que tu m'aides, je t'en supplie, aide-moi, aide-la, aide-le, fais-moi sortir de ce corps, de cet esprit, je veux être celle, celui que je suis, je ne sais pas, je ne sais rien, je ne sais plus, je me fatigue pour un rien.

    Aide-moi, je t'en supplie, je veux m'enfuir, je veux m'échapper, je ne veux pas vivre ainsi, je veux écrire, je veux rire, sourire, je veux parler avec gaité, je veux être heureux, je veux me sentir moi, je veux être celui que j'aurais toujours du être. Je veux partir, je veux tout recommencer, je veux vivre heureux et vivre une vie qui me correspond, je ne veux pas être ici avec vous, vous qui m'étouffez, vous m'empêchez de respirer, je veux partir, vivre ailleurs, tout recommencer, je veux vivre heureux et être bien. Je veux être moi-même, celui que j'aurais toujours du être, dire que je m'aime, que je m'accepte, que je n'ai rien à changer, ce ne sont que des putains de conneries, je me hais, je me dégoute, je veux retirer cette peau qui m'habille, qui m'étrangle, qui m'agrippe, qui me hante, qui me donne la gerbe, je me hais, je veux m'étouffer pour de bon, je veux vivre, je veux connaître ce que je ne connais pas, je veux changer et vivre heureux. Tu es la seule, tu ne fais rien, tu ne fait rien pour moi, tu ne vois pas, tu ne veux pas voir, je n'ai besoin que de toi, mais tu n'oses pas, tu ne veux pas que je change, tu ne veux pas que je parte, mais tu ne comprends pas, je n'en peux plus, et ça n'en pourra plus jamais, ça ne passera pas, ça ne passera jamais, le temps ne fait qu'accroître ce mal, il ne le fera jamais disparaître, alors au lieu de fixer ton reflet dans le miroir, regarde-moi merde !
Andyneo
Messages : 46
Inscription : ven. juin 26, 2015 8:03 pm

Re: J'écris, mais n'attend rien de vous.

Message par Andyneo »

  • B'soir, b'jour. Gens, personne.

    Une fois de plus, je poste sans vraiment savoir quoi attendre en retour. Je ne sais toujours pas ce que je suis venue chercher en général et encore moins à ce que je m'apprête à écrire. D'un côté, je sais, et je me demande pourquoi je fais perdre du temps à ceux qui prendront la peine de lire et de répondre, mais il semblerait que ses derniers temps, j'ai un besoin fou d'écrire et que l'on me balance les quatre vérités en pleine face. Alors que pourtant, lorsque j'écris, les réponses viennes d'elles-mêmes.

    J'ai pourtant horreur des gens qui viennent se plaindre, de ceux qui viennent seulement pour poser leurs malheurs et leurs problèmes sans aider les autres en retour. Je me rends compte que je déteste pas mal de "genre de personnes" et que je rentre dans chacune de ses catégories. Pourtant, je n'ai rien contre vous. Je crois que mon problème vient de là. Dans ma petite tête.

    La question m'est revenue, un peu plus sérieusement, lorsque je suis tombée sur la discussion "Je n'éprouve de l'attachement pour personne". Est-ce que je n'éprouve de l'attachement pour personne ? Je me suis toujours rappelé être une gosse solitaire. J'ai eu des camarades, des gens que j'appelais "amis" que j'ai finis par quitté pour x raisons, je ne me souviens pas d'avoir été mal, et ma mère m'a souvent dit que j'avais plutôt bien accepté les séparations. M'enfin, j'étais encore petite. Mes réels souvenirs, sont ceux que j'ai eu durant et après le divorce de mes parents. Je n'étais pas très grande, mais ce fut l'époque où toutes genres de questions sont venues me hanter. J'ai grandis avec un profond mal-être venu de nul part, je me suis renfermée, et je ne me suis plus jamais mêlée aux autres. Les adultes disaient que c'était parce que je suis "intellectuellement précoce", genre plus mature. Je ne sais pas trop, je ne m'en suis rendue compte que plus tard, pas que j'étais sans doute plus mature, mais que je n'avais pas les mêmes attentes, préoccupations et que je ne me posais pas les mêmes questions que les autres. Ce qui est sûr, et ce que je me suis rendue compte, c'est que j'ai loupé une étape dans ma vie, je ne me suis pas vu grandir. J'ai grandi trop vite et trop loin des autres.

    Ça fait quasiment dix-ans que je suis devenues l'enfant renfermé et solitaire. J'étais dans une toute petite école, alors on restait forcément tous ensembles, pourtant, j'étais la fille invisible, la fille déjà trop différente, la fille qui ne parlait jamais. J'ai grandi comme ça, j'ai connu les crise d'angoisse, la peur des adultes, des inconnus, de l'école, pour une raison que j'ignore encore. Mais il y a une année qui m'a fait penser changer. Une seule est unique année où j'ai cru avoir des amis qui semblaient vraiment compter pour moi. Pourtant, j'étais restée la fille spéciale, qui ne parlais pas souvent. Avec eux je me suis dis que même malgré la fosse remplie de différence, j'étais comme tous les autres adolescents de mon âge, pourtant, il ne fallut pas plus de deux mois pour que nous nous séparons. Et étrangement, ça m'a fait un bien fou. Je n'étais pas triste de les perdre, de e retrouver sans amis, non, j'étais soulagée.

    En fait, à chaque fois que je perdais une personne à mes côtés, c'était comme un pas vers une certaine liberté. Les seuls compagnons que j'ai eu jusque-là, n'était que des camarades de classes. Des personnes dont j'ai essayé de m'accrocher, mais pour qui je n'avais en réalité, aucun intérêt. Je crois que ça peut faire de moi une hypocrite, et bizarrement, ça ne me fait rien. Je peux être compréhensive, j'arrive à comprendre chaque point de vu d'un individu, j'arrive à trouver des raisons à tout, je peux me mettre plus ou moins facilement dans la peau de n'importe qui, de n'importe quel être et ne n'importe quel monstre. Je suis sensibles, je capte généralement assez les sentiments, mais je n'ai pas de pitié pour autrui. C'est triste, mais c'est comme ça, je comprend, mais je ne compatis pas réellement. Pourtant, la douleur je la capte, la joie aussi, je ne sais pas comment expliquer. En fait, j'ai l'impression de la capter et de la garder pour moi.

    Je ne m'attache pas. A aucun lieu et a aucune personne. Je n'arrive même pas à considérer mon père comme mon véritable père. Je ne le vois que comme un grand-père qu'il faut suivre pour éteindre la lumière et fermer l'eau derrière lui. Je ne vais plus le voir de puis peu et ça me va plus que bien. Je ne suis plus angoisser, je n'ai plus peur de ses reproches et de ses crises de nerfs. Il n'est pas méchant, il est juste un peu tête de con, comme moi quoi. Il gueule pour rien et un rien est prétexte pour lever la voix. Il ne m'a jamais soutenu, j'ai l'impression que nous ne sommes que des chiens pour lui. Son carafon m'insupporte et ses blagues idiotes. Je ne le vois que lorsqu'il vient me voir, je ne lui envoie un message, que lorsqu'il m'en envoie, je ne lui parle que quand lui me parle. Je l'appelle Papa parce que c'est une habitude. J'ai l'impression que ce n'est qu'un inconnu qu'on m'a forcé a aller voir durant des années.

    On est une famille qui attire toutes les merdes, pourtant, je ne me suis jamais sentie mal. Même en étant à la première loge, c'est comme si je m'en foutais. J'en veux à ma mère d'être aussi niaise et maladif, à mes soeurs d'êtres si bruyante et présentes. J'en veux a ma famille d'être ce qu'elle est. Je suis mal avec eux, j'ai l'impression d'être dans une cage. Et cela, fait bien des années que je le ressent. Je n'ai pas de réel affection pour eux, je ne partage presque rien. Même si on pourrait croire le contraire, en fait je ne me sens pas à ma place, je ne me suis jamais sentie chez moi, dans ma famille. Je suis avec des gens que je connais seulement depuis des années. C'est triste, mais c'est comme ça. Moins je les voit, mieux je me porte.

    En fait. Chaque pas que l'on fait vers moi m'étouffe. Chaque relation les plus simples qu'il soit m'étouffe. J'aime me sentir entouré, comme dans une grande-ville, je marche et il y a des gens autour de moi, ça me va, ça me rassure, ça m'apaise. Pourtant, être à côté d'individu qui me connaisse me fait sentir mal. J'aime parler avec des gens, mais voilà. Les voir quand j'ai envie de les voir, leur parler quand j'ai envie de parler et disparaitre quand je veux être seule.

    Quand une personne s'attache trop à moi, j'ai tendance à la fuir. Quand je veux connaître d'avantage une personne, je la repousse automatiquement. Je suis un peu timide, mais pas plus que cela. Je m'en sors dehors, je peux faire ma vie tranquillement, mais je ne supporte pas que d'avoir plus que des "connaissances" à mes côtés. Quoi que. Je ne sais pas si c'est parce que je l'aime sincèrement d'un amour immense ou c'est parce que je n'ai pas d'autre choix de vivre sous son toit. Mais ma mère, que je hais d'être aussi sourde d'oreille et aveugle tout comme j'aime pour être la seule personne à pouvoir m'aider réellement, je crois qu'elle compte pour moi. Ouais, je crois qu'elle compte, parce que si je dois rester relier à toutes ces personnes, elle est la seule à pouvoir faire que les choses s'apaisent. Pourtant, si je devais seulement partir et recommencer, ce serait plus facile. Je n'aurais plus à me prendre la tête pour lui expliquer les choses.

    En fait, plus je cherche de l'aide, plus ça m'oppresse. Plus j'ai envie de m'éloigner du monde. Je ne supporte rien, je suis, je crois, peut-être trop fragile et peureuse pour vivre à cette époque, avec ses problèmes qui n'ont pas de raisons d'êtres.


    Aah .. Je me suis encore perdue sur mon clavier.
Ponyo
Messages : 46
Inscription : mar. oct. 27, 2015 9:58 pm

Re: J'écris, mais n'attend rien de vous.

Message par Ponyo »

J'ai tout lu. Voilà, c'est tout. Rien de plus.
Andyneo
Messages : 46
Inscription : ven. juin 26, 2015 8:03 pm

Re: J'écris, mais n'attend rien de vous.

Message par Andyneo »

Ça à du être bien chiant, long, et bourré de fautes d'orthographe. Pardon.
Répondre