Alors je me retrouve dans pas mal de tes dire Ghost mais moi je le vie bien, j'aime la vie et suis un grand optimiste
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J'ai mis très longtemps à développer des émotions et sentiments mais c'est du à l'environnement toxique dans lequel j'ai grandit, du coup ce n'est qu'à 14-15 ans que j'ai découvert que je n'étais pas un robot mais que j'avais un coeur et que j'avais le droit de m'en servir.
Je ne pense pas me foutre des gens, j'ai appris à devenir de plus en plus sociable et J'aime avoir des amis maintenant (je n'en avais pas jusqu'à la fin du lycée) mais par exemple j'ai une super amie que j'ai pas vu depuis 3 ans , on doit s'écrire 3 SMS par an et je ressens pas le besoin de plus lui parler ... Pourtant si demain je la croise je sais qu'on va passer un super moment.
On se voit tous les jours c'est cool, on ne se voit plus de 10 ans bah tant pis , y'a pas mort d'homme.
C'est une chose que peu de gens comprennent autour de moi, ça me vaut le reproche d'être froid et sans émotions pourtant les rares personnes réellement importantes à mes yeux diront le contraire.
Coté famille je n'aime pas ma mère et je pense avoir pleinement mes raisons du coup je me force à un SMS de temps en temps, c'était le deal pour qu'elle laisse ma vie tranquille mais je préférai qu'elle ne soit plus la ou qu'au moins on coupe les ponts.
Le reste de ma famille c'est comme pour mes amis, je les vois jsuis heureux, je les vois pas de longtemps ça me fait ni chaud ni froid.
Y'a que coté amour que j'ai été une fois littéralement fou amoureux, dépendant à mort , comme si je venerai une déesse et que je lui donnais droit de vie ou de mort sur moi ... Bah vu comment ça a finit et l'état dans lequel j'ai terminé ça a été la 1ere et dernière fois où ne me suis autant attaché et ça a renforcé ma carapace déjà bien solide.
Je pense qu'une bonne partie de mon manque d'attachement et du à mon passé mais je pense que c'est aussi un très de caractère, pour moi aimer ce n'est pas retenir prisonnier quelqu'un, c'est lui laissé vivre sa vie comme bon lui semble, et si son bonheur se trouve a 15000 km de moi ben qu'il y aille, je serai heureux pour lui ! Et jamais je ne lui reprocherait d'être égoïste de partir si loin.
